Frontaliers belges

Suppression des allocations familiales aux enfants de plus de 18 ans suivant des études supérieures

Les frontaliers belges de l’OGBL ont rencontré Laurette Onkelinx, vice-Première ministre belge et ministre des Affaires sociales et de la Santé

A l’initiative du Secrétaire d’Etat belge Philippe Courard, une réunion s’est tenue le 13 septembre à Bruxelles au cabinet de Laurette Onkelinx, vice-Première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé.

A l’ordre du jour de cette réunion était la mise en application du projet de loi n° 6148 du Grand-Duché de Luxembourg qui abolit notamment les allocations familiales pour les étudiants de l’enseignement supérieur ainsi que le boni pour enfant complémentaire.
Les représentants de l’OGBL ont pu expliquer dans quel contexte cette loi a été votée précipitamment et les conséquences socialement injustes qu’elle engendre tant pour les frontaliers que pour les résidents.

Les différents interlocuteurs ont été surpris d’entendre les effets négatifs que les 145 000 frontaliers vont subir tôt ou tard, et plus spécialement les 37 000 frontaliers belges.

Répercussions sur le budget de la Belgique
Sans vouloir s’immiscer dans les affaires grand-ducales, les ministres présents et leurs collaborateurs se sont étonnés par ailleurs que le Grand-Duché de Luxembourg prenne des décisions à l’encontre de l’esprit européen. De plus, ces mesures vont avoir des répercussions négatives sur le budget des affaires sociales de la Belgique, puisque les frontaliers belges qui vont perdre leur droit au Luxembourg, vont pouvoir introduire une demande de paiement d’allocations familiales en Belgique. Le coût annuel pour l’Etat belge se situera entre 2 et 3 millions d’euros.

Les ministres se sont engagés à interpeller leurs homologues luxembourgeois sur le sujet, notamment lors de la réunion du conseil européen de la sécurité sociale du 21 octobre prochain, ceci en concertation avec les représentants français et allemands.

Communiqué par l‘OGBL
le 14 septembre 2010