Pour un monde financier numérique humain

Qu’est-ce qui ne va pas dans la maison «secteur financier»? Qu’en est-il derrière les belles façades des institutions financières? Le «Happiness Officer» ne suffit-il pas? Les offres actuelles en matière de formation continue et de «leadership» ne sont-elles pas efficaces? Avons-nous besoin de réformes structurelles pour que le secteur financier, et en particulier le secteur bancaire, redevienne l’un des «secteurs où il fait bon travailler» au Luxembourg?

OUI, OUI et OUI et encore OUI.

Rendre les problèmes tangibles, les reconnaître et les contrecarrer afin d’exiger à moyen terme un changement de mentalité et de paradigme dans les entreprises et le secteur financier, c’est cela l’avenir et l’espoir.

Juste changer le narratif, tel que l’avise les employeurs n’est pas suffisant. Pour évoluer vers un secteur où il fait bon travailler, un travail de fond est nécessaire. Plus de blabla, juste des actes forts.

 

Fin 2022 – début 2023 une enquête a été réalisée auprès de 456 salariés des secteur des banques, des assurances et des autres entreprises financiers (PSF, Fintech, services, etc.).
Quels sont alors les maux qui rongent le secteur financier ?

Nous nous sommes penchés sur la question de savoir comment se portent les salariés du secteur financier luxembourgeois et comment les conditions de travail ont évolué dans le nouveau monde de la finance numérique.

ET, sur le panel de répondeurs, le constat est sans appel : il n’y a pas seulement une pénurie de mains d’œuvre, mais un manque de personnes qui trouvent le secteur attractif et une volonté de le quitter.

Et comment y remédier ?

Nous avons identifié différentes axes prioritaires pour améliorer justement les conditions de travail du secteur et relancer son attractivité.

La rémunération est bien sûr un élément essentiel, mais aussi la considération au travail. Un meilleur équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée est nécessaire, ainsi qu’une sécurisation de l’emploi et une réduction du temps de travail.

Pour évoluer dans ce sens, un travail de fond est nécessaire pour opérer un changement de paradigme où la performance se serait plus au cœur de l’évaluation des salariés.