Dans le cadre de la crise sanitaire que traverse le pays, le gouvernement avait pris la décision d’arrêter l’activité sur les chantiers au 20 mars 2020 — une décision saluée par l’OGBL. L’OGBL n’a pris connaissance que hier, lors de la conférence de presse du Premier ministre, Xavier Bettel, et de la ministre de la Santé, Paulette Lenert, de la décision du gouvernement de faire redémarrer l’activité dans le secteur de la construction et de l’artisanat à partir de lundi 20 avril 2020.
L’OGBL déplore que le gouvernement n’ait pas opté pour une phase de redémarrage plus longue qui aurait permis de pouvoir organiser cette reprise d’une façon plus coordonnée et de garantir l’implémentation des mesures de sécurité concernant les salariés du secteur. Une telle phase prolongée de prédémarrage aurait donné la possibilité d’informer et de former les salariés aux règles à respecter sur les chantiers et permis de mettre en place les mesures de sécurité adéquates.
Malgré cette décision de reprise précipitée, l’OGBL salue toutefois le fait que le gouvernement mette du matériel de protection individuelle à disposition des salariés afin de les protéger de toute contamination au Covid-19 et entreprenne des tests massifs dans le secteur.
Dans le contexte d’une éventuelle reprise — qui n’était pas encore décidée jusqu’à hier — l’OGBL était et est toujours en discussion avancée avec le ministre du Travail, l’Inspection du travail et des mines (ITM), des représentants des services de santé au travail et les représentants des employeurs en vue d’élaborer des prescriptions contraignantes claires et efficaces. En l’absence de telles règles, la santé et la sécurité des salariés est en péril et l’OGBL ne peut le cautionner.
Les spécificités de l’activité dans le secteur du bâtiment et de l’artisanat, telles que le transport en camionnette, le travail en équipe sur les chantiers, les bungalows, les installations sur les chantiers, la prise de repas en commun sur les chantiers, doivent être clairement réglementées en cette période de crise sanitaire.
Depuis le début, l’OGBL revendique entre autres :
L’OGBL revendique que ces règles soient contraignantes et soient strictement appliquées. Le non-respect de la part des employeurs doit être sévèrement sanctionné par les instances compétentes, telles que l’ITM ou les forces de l’ordre.
L’OGBL rappelle que l’employeur a la responsabilité de garantir la santé et la sécurité de ses salariés et qu’il est tenu à une obligation de résultat.
En cas de non-respect par l’employeur des règles de sécurité, l’OGBL revendique un réel droit de retrait de la part du salarié afin de pouvoir protéger sa santé et sa sécurité ainsi que celle de ses collègues.
Actuellement, l’article L.312-4 (4)(5) du code du travail ne suffit pas à cet effet et une mesure règlementaire forte et contraignante doit être introduite afin de garantir la mise en sécurité des salariés.
L’OGBL et ses délégués sont mobilisés au maximum afin de veiller au respect de toutes les prescriptions visant à garantir la santé et sécurité des salariés.
Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques le 16 avril 2020
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