Dans une lettre du ministère de la Mobilité, datée du 9 mars 2022 et concernant la loi sur l’assouplissement des mesures de protection contre la pandémie, il est demandé aux entreprises concernées d’ouvrir à nouveau la partie avant des bus aux passagers. Depuis lors, la partie avant de nombreux bus est donc à nouveau accessible.
Cela signifie également qu’aux heures de pointe, lorsque le nombre de passagers à bord est particulièrement élevé, les chauffeurs de bus se trouvent à nouveau contraints de porter un masque pendant les trajets. Jusqu’à présent, les chauffeurs de bus pouvaient se tenir à plus de deux mètres de distance des passagers en raison de la fermeture de la zone avant des bus et pouvaient donc déjà conduire sans masque. Cette mesure avait été introduite quelques mois après le déclenchement de la pandémie: l’OGBL avait demandé que les chauffeurs de bus soient mieux séparés du périmètre accueillant les passagers afin de minimiser le risque de contagion.
A présent, on réintroduit donc par la porte de derrière l’obligation du port du masque pour les chauffeurs de bus, au moment même où l’obligation du port du masque est supprimée dans presque tous les secteurs de la société! Rappelons que de nombreux chauffeurs de bus ont des journées de travail supérieures à 12 heures et qu’ils passent souvent 8 heures, voire davantage, sur la route.
Lorsque le port du masque était encore obligatoire pour les chauffeurs de bus au début de la pandémie, beaucoup d’entre eux se plaignaient de la fatigue et de la buée sur leurs lunettes, occasionnées par le port du masque. Aujourd’hui, ces derniers doivent à nouveau porter un masque pendant leurs trajets, dès que des passagers s’asseyent dans la première rangée.
Le syndicat Transport sur Route/ACAL et le syndicat Service Public/Landesverband de l’OGBL demandent donc au gouvernement de réintroduire la fermeture de la zone passagère à l’avant, afin que les conducteurs puissent à nouveau conduire sans masque et en respect des mesures de distanciation!
Les chauffeurs de bus ne sont pas des salariés de seconde classe et ne doivent pas être exemptés des assouplissements décidés par la Chambre des Députés!
Communiqué par le syndicat Transport sur route/ACAL et le syndicat Service Public/Landesverband de l’OGBL, le 14 mars 2022
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