Communiqué de la CES

Le secteur financier doit payer pour la crise – Oui à une taxe européenne sur les transactions financières

L’introduction de taxes sur les transactions financières (TTF) constitue depuis longtemps une demande prioritaire des mouvements syndicaux européens et mondiaux ainsi qu’un outil essentiel de partage de la charge de la crise et d’atténuation de la spéculation à court terme sur les marchés financiers. Une TTF à un faible taux de 0,05% pourrait engendrer des revenus estimés à près de 200 milliards € par an à l’échelle de l’Union européenne (UE) et 650 milliards $ au plan mondial.

Nous souhaitons vivement que le Parlement se prononce avec détermination en faveur d’une TTF au plan de UE. Une telle détermination montrerait clairement aux citoyens et électeurs européens que les travailleurs et les budgets publics ne seront pas les seuls à supporter l’énorme facture de la crise économique et financière. Les parlementaires ne doivent pas se retrancher derrière l’attitude ferme qu’ils ont adoptée à ce jour en exigeant que le secteur financier apporte une contribution équitable et substantielle à la crise. La CES n’acceptera plus une autre excuse pour ne pas agir au prétexte qu’une telle taxe doit d’abord être adoptée au plan mondial”, a déclaré John Monks, le Secrétaire général de la CES.

Le 8 mars, le Parlement européen votera sur une recommandation visant à introduire une TTF au plan de l’UE. La CES et ses affiliés dans 27 États membres militent depuis plus de deux ans en faveur d’une imposition du secteur financier :

http://europeansforfinancialreform.org
www.financialtransactiontax.eu

04/03/2011