Ajustement des pensions: l’OGBL salue la volonté des coalitionnaires de ne pas réduire les pensions en cas d’évolution négative des salaires

Senior couple doing crossword puzzle La législation actuellement en vigueur permet en principe de diminuer automatiquement les pensions en cas d’évolution négative des salaires pendant l’année de référence. Il s’agirait d’un ajustement négatif des pensions. La semaine passée, la Chambre des salariés (CSL) avait, par voie de communiqué, attiré l’attention à cette éventualité en ce qui concerne l’ajustement des pensions au 1er janvier 2014. En effet, en 2012, année de référence pour le prochain ajustement des pensions à l’évolution générale des salaires, le salaire horaire moyen a baissé de 0,3%.

L’OGBL salue la réaction immédiate du ministre de la Sécurité sociale, Mars Di Bartolomeo, qui dit avoir obtenu l’approbation des coalitionnaires – donc du gouvernement en formation – de modifier la loi dans le sens qu’une baisse des pensions ne serait pas possible.

L’OGBL rappelle que les pensionnés ont déjà perdu l’ajustement de 1,7% dû au 1er janvier 2013 et qu’à deux autres reprises depuis 2007, l’ajustement n’a pas été appliqué normalement. A cause de ces manipulations, les pensionnés ont perdu depuis 2007 environ 4% en pouvoir d’achat.

L’OGBL rappelle par ailleurs, qu’il n’y a aucune raison de s’inquiéter aujourd’hui – et dans les cinq ans à venir – de l’avenir du système d’assurance pension luxembourgeois. Avec des réserves permettant de verser les pensions pendant quatre ans, sans aucune recette, notre système est le plus sain de toute l’Union européenne. Le système comprend suffisamment de garde-fous permettant de réagir en cas d’évolution négative de sa situation financière.

Le Luxembourg a d’autres problèmes, beaucoup plus urgents, à régler, comme le chômage – notamment chez les jeunes et les personnes de 45 ans et plus –, la diversification de l’économie, le problème du logement ou encore celui des finances publiques et du système d’imposition. L’OGBL espère que les organisations patronales ne pourrissent pas à nouveau le dialogue social au niveau national par des revendications dogmatiques dictées par le lobby financier international.

Communiqué par l’OGBL
le 19 novembre 2013

Le département des pensionnés de l’OGBL a rencontré le ministre de la Famille

entrevue_sept2013 Une délégation du département des pensionnés de l’OGBL, conduite par Carlos Pereira, a rencontré récemment le ministre de la famille et de l’Intégration, Marc Spautz, pour un large échange de vue sur les problèmes du 3e âge.

La réunion portait sur les sujets suivants: politique relative aux personnes âgées, politique de logement et personnes âgées, réforme du RMG en considération de la problématique des personnes âgées, politique d’intégration et enfin le problème de la démence.

Les représentants de l’OGBL ont notamment demandé au ministre de revoir la composition et le fonctionnement du Conseil supérieur pour personnes âgées. Les deux parties ont fait le constat qu’il fallait redynamiser cet organe consultatif, mais le ministre a fait valoir que sans la collaboration des organisations qui y délèguent des représentants, il sera difficile de faire bouger les choses. Un autre point concernait les commissions communales du 3e et 4e âge. L’OGBL souhaite une plus étroite collaboration entre les commissions, voire même la création d’une confédération afin que les bonnes expériences et pratiques, notamment observées dans un certain nombre de communes du sud du pays, soient plus largement connues et répliquées ailleurs. Tout en manifestant un vif intérêt pour les idées avancées par les pensionnés de l’OGBL, le ministre a expliqué que son ministère n’était pas compétent en la matière et qu’il faudrait lancer une discussion plus large avec le ministère de l’Intérieur et le syndicat des villes et communes Syvicol.

Ensuite, une discussion approfondie a eu lieu sur la politique de logement relative aux personnes âgées, la création de logements adaptés aux besoins spécifiques des personnes âgées («Seniorenwohnungen»), le fonctionnement, les coûts, la qualité des prestations, le nombre de lits et le contrôle de la qualité dans les maisons de retraite et les maisons de soins.

Le ministre a informé la délégation que les plus anciennes maisons où les standards ont laissé à désirer sont en train de disparaître ou d’être rénovées, d’autres maisons sont en train d’être construites. En général, on ne peut plus parler aujourd’hui d’un problème de pénurie de lits au Luxembourg, car les personnes restent souvent dans leur propre logement le plus longtemps possible. La moyenne d’âge des personnes emménageant dans une maison de retraite ou de soins augmente continuellement. Pénurie de lits, non, mais les personnes ne reçoivent pas toujours un lit dans la maison de leur choix.

Sur la qualité des prestations, le ministre a fait valoir que le niveau des prestations est en général très élevé au Luxembourg en comparaison avec les pays limitrophes. Mais si des manquements sont constatés par des pensionnaires, ils ou elles ne doivent pas avoir peur de s’adresser au «conseil de maison» (Heemrot) ou même de signaler le problème directement au service compétent du ministère de la Famille.

En ce qui concerne le problème relevé par la délégation de l’OGBL que dans certains cas la pension n’est pas suffisante pour payer le séjour et les soins dans une maison de soins, le ministre a aussi été clair: l’accès à une maison de soins n’est refusé à personne pour des raisons financières. Si le revenu de la personne n’est pas suffisant, c’est la solidarité nationale qui joue, mais les héritiers éventuels devront, le moment venu, payer les sommes avancées.

Un autre point abordé concerne le problème de l’intégration des personnes âgées immigrées dans les foyers et maisons de retraite. Le ministre souhaite que les efforts d’information et de sensibilisation de la population immigrée sur les possibilités que le Luxembourg offre dans ce domaine doivent être continués, voire renforcés.

L’échange de vues s’est terminée par une discussion sur le problème des maladies neuro-dégénératives («démence») et le fait qu’un des grands défis futurs des maisons de soins luxembourgeoises va être le manque d’unités fermées. Le ministre a résumé toutes les initiatives du ministère dans ce domaine y compris sur plan de la sensibilisation des familles et la formation du personnel de soins. Les représentants de l’OGBL ont demandé que l’accent soit plus fortement mis sur la prévention de ces maladies.

Communiqué par le Département des Pensionnés de l’OGBL
le 23 septembre 2013

Personne de contact: Carlos Pereira, 621 329 114

Parlamentswahlen: Wahlprüfsteine der OGBL-Pensioniertenabteilung

An elderly couple walikng together on a seaside promenade.1. Die älteren Mitmenschen sind durchaus in der Lage, am gesellschaftlichen und familiären Leben teilzunehmen, sofern sie nicht aufgrund von Vorurteilen oder falschverstandener Rücksichtnahme auf einen Teil ihrer noch vorhandenen Möglichkeiten verzichten müssen. Nach dem Jahr 2012, dem „Jahr des aktiven Alterns und der intergenerationellen Solidarität“, welche Voraussetzungen sehen sie um ältere und jüngere Menschen innerhalb der Familie zusammenleben zu lassen?

2. Das Ausscheiden der älteren Generationen aus dem politischen Entscheidungsprozess hat für diese sicher viele Nachteile, ganz besonders was die Sozialpolitik anbelangt. Wie sollen die Interessen dieser Generationen am besten im politischen Bereich vertreten werden?

3. Der Vorwurf an die Politiker die Interessen der pensionierten Arbeitnehmer außen vor zu lassen ist durchaus berechtigt. Dieser Vorwurf gilt auch für den kommunalen Bereich. Wir fordern deshalb die Schaffung von Kommissionen des 3. Alters auf allen Ebenen. Würden Sie diese Forderung mit allen erdenklichen Mitteln unterstützen?

4. Die OGBL-Rentnerabteilung verlangt schon seit langem, dass alle staatlichen Abteilungen, die sich mit Problemen des 3. Alters befassen in einem Ministerium vereinigt werden. Müsste dann nicht die Zusammensetzung des “Conseil supérieur pour personnes âgées„ überdacht werden?

5. Der mentalen und praktischen Begleitung der Menschen vom aktiven in den inaktiven Lebensabschnitt kommt eine immer größere Bedeutung zu. Welches sind Ihre Vorstellungen zur möglichst effizienten Gestaltung dieser Begleitung?

6. Um älteren Menschen möglichst lange Unabhängigkeit im eigenen Haushalt zu ermöglichen, fordern wir ein Wohnungsbauprogramm, welches auch genügend integrierte Seniorenwohnungen unterschiedlicher Art schafft, und dass diese zu einem angemessenen Mietzins zur Verfügung gestellt werden. Würden Sie unsere Forderung mittragen?

7. Bei Einlieferung eines Partners in ein Pflegeheim entstehen für den anderen Partner durch die Reduzierung seines Einkommens auf RMG-Niveau bei gleichbleibenden Festkosten unzumutbare Belastungen. Sollte man da nicht diesem Partner ein garantiertes Einkommen, welches das Niveau einer Hinterbliebenenrente erreicht, auszahlen?

8. Bei den Pflegeheimen soll der Hauptakzent unbedingt auf der Funktionalität liegen. Auf unnötige Luxusausstattung soll verzichtet werden. Welche Zielvorstellung hat ihre Partei bei der Erhöhung der Anzahl an Pflegebetten? Wie stellen sie sich die regionale Aufteilung derselben vor?

9. Mit zunehmendem Alter treten spezifische Altersprobleme auf, denen unbedingt medizinisch Rechnung getragen werden muss. Vorsorgemaßnahmen sowie regelmäßige Untersuchungen, die der Früherkennung von Krankheiten dienen sollen, sind daher von besonderer Bedeutung. Sind Sie der Meinung, dass diese Leistungen ausgebaut werden und dazu für jedermann kostenlos zugänglich sein sollten?

10. Die besonders hohe finanzielle Belastung vorwiegend bei Zahnersatz und Spitalaufenthalt bringt ältere Menschen immer wieder in große und unnötige Schwierigkeiten. Halten Sie es in diesem Fall nicht für angebracht den „Tiers payant généralisé“ einzuführen?

11. Im Bereich der Alterspflege fordern wir eine permanente Kontrolle der effektiv erbrachten Leistungen auf ihre Qualität und zwar im gesamten Pflegebereich. Würden Sie mit uns auf diesen Weg gehen?

12. Im Bereich des Notfalldienstes und der Notaufnahmen fordern wir, dass eine flächendeckende, adäquate und schnelle Versorgung der Patienten gewährleistet wird. Wie sehen Sie die Reorganisation dieses Bereiches?

13. Die Anerkennung und Reglementierung der Umweltmedizin und der alternativen medizinischen Versorgungstherapien ist notwendig, um eine innovative et effiziente Medizin zu gewährleisten. Wie steht Ihre Partei dazu?

14. Kürzlich wurde über mögliche Finanzierungsprobleme bei der Pflegeversicherung berichtet. Gäbe es diese, würde sich die Frage stellen, ob Ihre Partei bereit ist die staatliche Beteiligung an den Ausgaben der Pflegeversicherung auf den ursprünglich festgelegten Betrag von 45 % anzuheben? Welche Vorschläge macht Ihre Partei betreffend weitere alternative Finanzierungsmöglichkeiten des Gesundheitswesens?

15. Immer wieder müssen wir feststellen, dass von verschiedenen Vertretern der Dienstleistungserbringer im Sozialversicherungswesen Druck ausgeübt wird, der zu einer Dekonventionnierung in Luxemburg führen soll. Doch dies hätte die Einführung eines Erst- und Zweit-Klassen-Sozialversicherungssystems zur Folge. Würde ihre Partei diesen Weg gehen und die Konsequenzen mittragen wollen? Welche Position bezieht ihre Partei zu diesem Punkt?

Resolution der OGBL-Pensionierten- abteilung vom 22. Mai 2013

Die Pensioniertenabteilung des OGBL, tagend am 22. Mai 2013 im CEFOS der Arbeiterkammer in Remich, befasste sich mit der aktuellen politischen und wirtschaftlichen Lage in unserem Land und der sich daraus ergebenden prekären Zukunftsaussichten der älteren Bevölkerung.

Siehe pdf-Dokument

Résolution d’urgence concernant la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013

Lors de sa journée d’étude annuelle qui se déroule aujourd’hui, 25 mai 2012, au CEFOS à Remich, le Département des pensionnés de l’OGBL s’est penché ce matin sur les suites que pourrait engendrer la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013.

Le département est consterné par cette mesure qui s’ajoute aux différentes manipulations injustifiées depuis l’année 2006. Une fois de plus, le pouvoir d’achat des pensionnés est raboté.

Le département critique le manque de dialogue social du gouvernement qui décide unilatéralement une mesure d’une telle envergure.

Le département constate que cette mesure n’est nullement une mesure d’austérité mais plutôt une mesure structurelle. En effet, la somme effectivement épargnée au budget de l’Etat ne représenterait que 16 millions d’euros résultant de la suppression de l’ajustement du personnel de l’Etat, montant dont l’Etat a omis de constituer des réserves, contrairement au secteur privé.

Le grand bénéficiaire de la suppression de l’ajustement des pensions au 1er janvier 2013 sera en fait le Fonds de compensation (CNP) qui verra ses fonds de réserve se gonfler.

Le département souligne que la loi concernant l’ajustement des pensions au niveau de vie prévoit explicitement l’adaptation des pensions, sauf au cas où la situation financière de la Caisse Nationale de Pension (CNAP) ne le permettait pas. Or, ce n’est pas le cas actuellement, le bas de laine de la CNAP dépassant royalement la réserve légale.

Finalement, le département se pose la question de savoir s’il s’agit cette fois-ci d’un report ou d’un premier pas vers la suppression de l’ajustement.

Au vu des conclusions de son analyse, le Département des pensionnés de l’OGBL s’oppose catégoriquement à toute modulation quelconque de l’ajustement des pensions et revendique le respect intégral de la législation en vigueur!

Communiqué par le Département des pensionnés de l’OGBL
le 25 mai 2012

Les pensionnés de l’OGBL se déclarent solidaires avec les salariés de la sidérurgie

Lors de sa récente réunion, le comité du Département des pensionnés de l’OGBL a expressément manifesté sa solidarité avec les salariés de la sidérurgie qui vont cesser le travail dans le cadre d’une grève d’avertissement le 7 décembre prochain. Les pensionnés soutiendront la journée d’action européenne dans le secteur de la sidérurgie avec tous leurs moyens.

Le comité s’attarda une fois de plus sur la réforme de l’assurance maladie et salua la décision récemment prise par le comité directeur de la Caisse nationale de santé d’abolir la taxe d’admission à la polyclinique de 2,50€. Les pensionnés de l’OGBL revendiquent également l’abolition de la participation des assurés à l’entretien en milieu semi-stationnaire hospitalier s’élevant actuellement à 9,72€ par jour – le ministre de la santé a déjà fait sous-entendre à plusieurs reprises qu’il était en faveur de cette abolition – non seulement pour les passages en «psychiatrie du jour», mais en général.

Les pensionnés revendiquent des améliorations en matière d’assurance maladie

 

Le Département des pensionnés de l’OGBL regrette que vu l’excellente situation financière de la Caisse nationale de santé, l’augmentation de certaines participations des assurés aux frais des soins de santé n’ait pas été annulée. Si de telles mesures sont prises afin d’assainir une mauvaise situation financière, elles doivent pouvoir être annulées en cas d’amélioration de la situation respectivement au cas où la prise de décision initiale reposait sur des chiffres faux, souligne le Département des pensionnés.

En contrepartie de ces augmentations superflues et de la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens à laquelle elles ont contribué, des améliorations qualitatives de certains soins et prestations devraient être mises en place notamment en milieu hospitalier et dans le domaine de la médecine dentaire.

Communiqué par le Département des pensionnés de l’OGBL
le 21 novembre 2011