Le 7 octobre: Journée mondiale pour le travail décent

Pour la quatrième année consécutive, des syndicats du monde entier se mobiliseront à nouveau le 7 octobre à l’occasion de la Journée mondiale pour le travail décent. Si les actions se concentrent sur des thèmes différents d’un pays à l’autre, l’attention se portera principalement sur la lutte contre le travail précaire et la promotion d’une réglementation mondiale du secteur de la finance, notamment une taxe sur les transactions financières.

La population active, après avoir renfloué les banques, continue à payer pour la crise. Les entreprises, soutenues par certains gouvernements, s’attaquent impitoyablement aux salaires et à la sécurité de l’emploi. Une réglementation financière et une taxe sur les transactions financières aideraient l’économie mondiale à sortir de la récession en générant des fonds en vue de la création d’emplois durables.

Alors que le chômage a atteint des sommets jamais inégalés, comptant 205 millions de personnes sans emploi, il est plus important que jamais de soutenir des solutions durables, y compris une protection sociale. Selon les prévisions actuelles, 45 millions de jeunes rejoindront les rangs des chômeurs d’ici les dix prochaines années. Si les gouvernements échouent à transformer les politiques économiques pour qu’elles génèrent des emplois décents et durables, les conséquences sociales et économiques seront désastreuses.

On entend par travail précaire toutes formes de travail caractérisé par des contrats d’emploi atypiques, comprenant des avantages sociaux et des droits statutaires limités, voire nuls, une forte insécurité d’emploi, peu d’ancienneté professionnelle, de faibles salaires et d’importants risques d’accident et de maladie du travail.

Cette année a été marquée par le lancement de nouvelles formes de campagne par la CSI en ce qui concerne les entreprises multinationales et les droits des travailleurs/euses.

Le Secrétariat Européen Commun de l’OGBL et du LCGB marque son soutient à la CSI et toute action entreprise pour préserver le travail décent.

Luxembourg, le 5 octobre 2011
Communiqué du Secrétariat Européen commun de l’OGBL et du LCBG

La CES accueille avec satisfaction les propositions de l’UE concernant une taxe sur les transactions financières

La Confédération européenne des syndicats (CES) accueille aujourd’hui avec satisfaction les propositions de la Commission concernant une taxe sur les transactions financières pour l’Europe.

Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES, a déclaré: « Il s’agit d’une étape majeure, qui répond à une demande formulée depuis longtemps par le mouvement syndical européen et justifie nos efforts. Conjointement avec nos affiliés, nous continuerons de veiller à ce que cette initiative soit acceptée par tous les gouvernements en Europe. Une taxe sur les transactions financières (TTF) permettra de lutter contre la spéculation et contre les transactions boursières automatiques à haute fréquence fondées sur un algorithme1, qui ont conduit à des krach éclairs et à la volatilité du marché. Elle fera payer au secteur financier une part plus équitable des coûts de la crise financière qu’il a causée. Nous examinerons attentivement d’autres propositions attendues concernant la manière dont les revenus de la TTF peuvent être utilisés dans l’intérêt général, en particulier pour les investissements durables ».

Le 28 septembre 2011

La CES est déçue par les propositions Merkel-Sarkozy et réclame une consultation des partenaires sociaux lors des sommets de la zone euro

La Confédération européenne des syndicats (CES) est déçue par les propositions sur la gouvernance économique lancées hier par les chefs de gouvernement français et allemand car elles envoient les mauvais signaux. Les marchés sont préoccupés par l’absence, au sein de la zone euro, d’un prêteur de dernier recours fort et crédible pour la dette souveraine nationale.

Le refus d’augmenter le financement du Fonds européen de stabilité financière (FESP) et le rejet de l’idée d’euro-obligations communes laissera la porte ouverte à la spéculation financière dans les jours et les semaines à venir. De plus, il est peu probable que les marchés accueillent avec satisfaction des règles constitutionnelles contraignant les Etats membres à des déficits zéro. Les marchés n’aiment certainement pas la dette publique mais ils craignent encore plus l’effondrement économique qui suivra si les gouvernements, dans une vaine tentative d’adhérer à la règle du déficit zéro, commencent à sabrer dans les dépenses au cœur de la crise. La gouvernance économique ne peut fonctionner que si elle concerne également les politiques en faveur de la demande et de l’investissement, qui aident les pays à sortir de la dette. La gouvernance économique devrait garantir une répartition équitable des charges. Dès lors, la CES salue l’initiative franco-allemande visant à introduire une taxe sur les transactions financières, bien que l’ampleur et les modalités doivent encore être précisées. Enfin, pour rééquilibrer la discussion, les partenaires sociaux européens devraient être invités à participer aux réunions proposées des dirigeants de la zone euro sur la gouvernance économique.

17/08/2011

L’UE ne peut laisser les commandes aux marchés financiers

Ces derniers jours, les turbulences sur les marchés financiers ont menacé la stabilité de l’économie de plusieurs pays de la zone euro. Les risques de contagion sont réels. La Confédération européenne des syndicats (CES) rappelle aux politiciens responsables que ce sont eux qui ont le premier rôle, qui doivent prendre des décisions et non laisser les commandes aux marchés financiers et aux agences de notation.

L’emploi et la cohésion sociale, les vies de millions d’Européens sont en jeu. « Il est temps de faire preuve d’un sens aigu de leadership européen et de prendre les bonnes décisions pour changer de cap. Cette situation n’est pas une fatalité mais le résultat d’un manque de contrôle politique des marchés. », a déclaré la Secrétaire générale de la CES, Bernadette Ségol.

Selon la CES, cela nécessite une action immédiate pour mettre en place un mécanisme européen de solidarité sur le marché de la dette (les euro-obligations) ainsi que des initiatives à moyen terme comme l’introduction d’une taxe sur les transactions financières, le contrôle des agences de notation, la fin des paradis fiscaux, de l’évasion et de la fraude fiscales et l’utilisation de tous les instruments financiers européens disponibles afin d’investir dans la relance d’une croissance durable et de l’emploi.

13/07/2011

EGB-Exekutive : Griechenland darf nicht totgespart werden

Am 28. und 29. Juni tagte das Exekutivkomitee des europäischen Gewerkschaftsbundes (EGB) in Brüssel. Auf der Tagesordnung standen die Auswertung der rezenten Demonstration in Luxemburg, die Planung und Umsetzung der auf dem Kongress in Athen beschlossenen Kampagne des EGB, die Lage der Menschen in Griechenland, die europäische Austeritätspolitik, der europäische Sozialdialog, die Arbeitszeitrichtlinie und die Sicherheit der Atomkraftwerke in Europa.
Die Demonstration in Luxemburg vom 21. Juni, ausgelegt als europäische Kundgebung mit regionalem Charakter, war ein voller Erfolg.
Die nächste EGB-Aktion wird voraussichtlich, unter polnischer Präsidentschaft, im September 2011 in Breslau stattfinden. Der EGB hat sich auf seinem Athener Kongress ein ambitiöses und umfangreiches Arbeitsprogramm gegeben, das jetzt schrittweise umgesetzt werden soll. Die europäische Gewerkschaftsbewegung muss ihre mediale Präsenz ausbauen und stärker für ihre Vorschläge und Forderungen werben.
Übereinstimmend stellte man fest, dass die Griechenland verordnete Sparpolitik das Land nur noch weiter schwächt und weder Lösungen noch Perspektiven aufzeigt.
Die griechischen Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer haben besseres verdient .
Nach einer kurzen Analyse des Istzustandes des europäischen Sozialdialogs, zeigte sich der EGB grundsätzlich dazu bereit, in Verhandlungen mit den europäischen Arbeitgebern über die Arbeitszeitrichtlinie einzusteigen. Voraussetzung hierfür ist und bleibt allerdings, dass alle strittigen Punkte auf die Tagesordnung kommen müssen.
Der OGBL war vertreten durch Jean-Claude Reding, Präsident und Nico Clement, Mitglied der Geschäftsführung, der LCGB durch Viviane Georgen, stellvertretende Generalsekretärin und Tania Matias, Gewerkschaftssekretärin.

Journée d’action syndicale européenne le 21 juin : il faut un autre cap à la gouvernance économique européenne

Le Congrès de la Confédération européenne des syndicats (CES) s’est tenu à Athènes du 16 au 19 mai. Il s’est centré sur la gouvernance économique européenne. La CES adresse un message urgent aux décideurs européens en organisant une Euro-manifestation à Luxembourg-ville et une journée d’action et d’information en Europe, le 21 juin prochain. Le message des syndicats européens est clair : Gouverner l’Europe signifie renforcer son modèle social et non l’attaquer.

Le Congrès d’Athènes a unanimement condamné le type de gouvernance économique que l’Union européenne veut imposer. La gouvernance est la question principale actuellement discutée au sein du trilogue institutionnel européen : Commission, Conseil et Parlement. Les mesures qui seront prises affecteront des millions de travailleurs et de citoyens. Bernadette Ségol, Secrétaire générale de la CES a déclaré : « Le mouvement syndical européen entend faire pression et organisera une journée d’action et d’information aux niveaux européens et national, le 21 juin prochain. Nos demandes sont claires :

les progrès obtenus lors du vote de la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen doivent être préservés : l’autonomie des partenaires sociaux doit être assurée particulièrement en ce qui concerne les salaires et leur cadre de négociation ;
les dépenses publiques en faveur d’investissements durables doivent sortir du carcan budgétaire ;
la gouvernance économique européenne doit inclure une harmonisation de l’assiette fiscale avec un taux d’imposition minimum pour les entreprises ;
des Euro-obligations doivent être crées (Eurobonds) pour financer des investissements dans les projets et les réseaux d’infrastructures et de développement européens ;
Le Conseil et le Parlement jouent un rôle important dans le processus démocratique européen. Ce rôle doit être préservé.»

Pour la CES, gouverner l’Europe signifie œuvrer pour une Europe plus sociale et solidaire pour tous les citoyens, les jeunes en particulier. La gouvernance économique responsable préconisée par la CES doit être axée sur l’accès à des emplois stables et de qualité, la promotion généralisée de la formation pour tous, des salaires décents, ainsi qu’une protection sociale forte. Le pouvoir d’achat, le niveau des retraites et l’accès à des services sociaux de qualité doivent être défendus et assurés.

23/05/2011