Robert Racké übernimmt Vorsitz der europäischen Rentner- und Seniorenföderation FERPA

Im Rahmen der Sitzung des Zentralvorstands der Pensioniertenabteilung des OGBL vom 19. Mai 2011 wurde mitgeteilt, dass Abteilungssekretär Robert Racké im April in Venedig anlässlich des Kongresses der FERPA einstimmig für vier Jahre zu deren Präsidenten gewählt wurde. Der Zentralvorstand hat Robert Racké für diese Ehre ausdrücklich beglückwünscht. Die FERPA ist die einzige europäische gewerkschaftliche Plattform für Rentner und Senioren und zählt 10 Millionen Mitglieder.
Der Zentralvorstand der Pensioniertenabteilung befasste sich des Weiteren mit den Quadripartite-Beschlüssen und bereitete die jährliche Studientagung vor, die im Remicher Bildungszentrum Cefos am 27. Mai ab 9.00 Uhr stattfindet. In diesem Rahmen werden sich die OGBL-Pensionierten mit der von der Regierung vorgeschlagenen Pensionsreform auseinandersetzen.

Mitgeteilt von der Pensioniertenabteilung des OGBL
am 20. Mai 2011

Les ministres des Finances maintiennent la pression à la baisse sur les salaires

Lors de la réunion informelle de Budapest, les ministres des Finances de l’UE examineront le tableau des indicateurs qui doit être utilisé dans le nouveau processus politique européen sur la gouvernance économique. La CES est particulièrement préoccupée par les indicateurs salariaux en cours d’élaboration.

Ils portent atteinte à l’autonomie du dialogue social et aux négociations entre syndicats et employeurs. Dans la pratique, le fait de publier des indicateurs salariaux et de les associer systématiquement à la “gouvernance économique” se fera au détriment de la position de négociation des syndicats et des travailleurs. On assistera à un nivellement vers le bas.

Le tableau indicateur définit un taux maximum d’augmentation pour les coûts salariaux (unitaires), mais il n’est pas fait référence aux faibles rémunérations et aux salaires de certains travailleurs qui doivent être majorés. On ne parle ni de modérer les parts croissantes du revenu national dont s’emparent les riches, ni de mettre un terme à la culture excessive des bonus.

John Monks, Secrétaire général de la Confédération européenne des syndicats a déclaré : « Cette approche est totalement déséquilibrée. Elle consiste toujours à réduire les salaires, mais jamais à condamner les politiques qui compriment les salaires au maximum. C’est la raison pour laquelle nous organisons une Journée d’action européenne le 9 avril, à Budapest – contre l’austérité et l’injustice et pour la croissance et l’emploi. »

08/04/2011

Conseil européen : la CES s’oppose à une gouvernance économique européenne qui mette en danger les salaires et les droits sociaux

Une délégation de la Confédération européenne des syndicats (CES) participera au Sommet social tripartite [1] du 24 mars qui précédera le Conseil européen dont un des thèmes centraux sera la gouvernance économique européenne. Les syndicats européens défendront l’idée d’une gouvernance économique responsable offrant des garanties sociales à la différence de celle qui est actuellement sur la table. De nombreux mouvements de protestation sociale ont lieu actuellement en Europe pour demander une solution alternative aux mesures d’austérité aux effets socialement désastreux notamment en ce temps de crise marqué par un taux de chômage élevé et par la précarité.

L’examen annuel de la croissance produit par la Commission européenne ainsi que le Pacte de compétitivité de la Chancelière Merkel et du Président Sarkozy, ont fait des propositions qui tirent dangereusement les salaires et les droits sociaux vers le bas.

Le Président Van Rompuy et le Président Barroso ont modifié l’approche mais pas la substance de leur texte et de leur message. Et il demeure implicite que, dans l’avenir, la modération salariale ou la déflation seront au cœur de la stratégie. Les chefs de gouvernement de la zone euro veulent « revoir les accords de fixation des salaires et, le cas échéant, le degré de centralisation dans le processus de négociation, et les mécanismes d’indexation. » De plus, ils veulent des « réformes du marché de l’emploi pour encourager la flexicurité… » et la limitation des régimes de retraite anticipée.

John Monks, Secrétaire général de la CES, a déclaré : « La gouvernance économique européenne contient de graves omissions. Sur les salaires, il n’est pas fait mention des niveaux croissants d’inégalité, de l’écart qui se creuse sans cesse entre les riches et les pauvres, les cadres et les autres, ni des banquiers et de leur appétit gargantuesque pour les bonus élevés ; il y a un rejet implicite de l’inflation ou de la comparabilité en matière de négociation des salaires ; il n’y a pas de reconnaissance de la détérioration des contrats d’emploi de nombreux travailleurs causée par la croissance du travail précaire, ce qui discrédite le terme de “flexicurité”. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes mobilisés dans plusieurs villes européennes afin de réclamer un Pacte en faveur de plus d’équité et d’égalité et contre l’austérité. Nous sommes partisans d’une protestation paisible et démocratique, telle que celle qui a lieu aujourd’hui à Bruxelles, mais aussi à Berlin et à Paris, et samedi à Londres. »

La CES se félicite de l’intérêt manifesté par la mise en place de taxes sur les transactions financières, l’émission d’euro-obligations afin de restreindre la spéculation et de financer un plan européen de relance, et l’élaboration de politiques industrielles dynamiques. John Monks a ajouté : « J’espère que cette situation évoluera de manière rapide et constructive mais on aura davantage besoin de ce type de gouvernance économique positive, et pas seulement d’une gouvernance d’austérité ».

Résolution de la CES sur la Gouvernance économique européenne : http://www.etuc.org/a/8478

[1] Le sommet social tripartite a pour objectif d’assurer la participation efficace des partenaires sociaux à la mise en œuvre des politiques économiques et sociales de l’Europe. Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le rôle des partenaires sociaux européens est renforcé en particulier avec la reconnaissance du sommet social tripartite (article 152 du traité sur le fonctionnement de l’UE) : http://www.etuc.org/a/535

23/03/2011

Sommet sur la compétitivité de l’UE : les syndicats européens disent non à la gouvernance de l’austérité

A la veille du Sommet sur la compétitivité qui se tiendra demain à Bruxelles, la Confédération européenne des syndicats (CES) a envoyé aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE une lettre signée par les principaux dirigeants syndicaux européens, appelant à modifier l’approche actuelle en matière de gouvernance de l’austérité et à adopter une approche dont les objectifs centraux sont la croissance et les emplois.

La CES est fortement opposée à la manière dont le concept de gouvernance économique de l’UE est mis en oeuvre et aux propositions actuelles concernant le “Pacte de compétitivité”. Le mouvement syndical européen trouve profondément injuste que les travailleurs paient pour les folies des marchés financiers. Les propositions actuelles visent à exercer une pression à la baisse sur les salaires et à entraver les négociations collectives et l’autonomie des partenaires sociaux. Si cette approche est confirmée, c’est tout le concept d’Europe sociale qui est gravement menacé.

Au contraire, l’Europe a besoin de croissance et d’emploi, et d’une approche plus imaginative de la compétitivité. Dans ce contexte, les syndicats européens ont demandé le soutien du Conseil européen concernant les taxes sur les transactions financières, concernant les euro-obligations, et concernant un vaste plan européen sur le chômage des jeunes, le groupe le plus durement frappé par la crise. L’acquisition de nouvelles compétences et une nouvelle approche à l’égard des investissements dans l’industrie et dans le développement durable constituent également des éléments essentiels pour l’avenir de l’UE.“Le Pacte de compétitivité, avec ses comparaisons salariales strictes, contraindra les Etats membres à s’engager dans une spirale vers le bas des salaires et des conditions de travail. Cette situation précipitera l’économie dans le piège de la déflation et de la dépression. Entre-temps, les bénéfices, les bonus et les dividendes exploseront” a déclaré John Monks, Secrétaire général de la CES. “Attaquer les négociations collectives est une voie sans issue pour l’Europe. Il est illusoire de penser que la monnaie unique peut être sauvée par une gouvernance de l’austérité. Le “Pacte de compétitivité” qui est proposé augmentera les inégalités et déséquilibrera encore davantage la zone euro” a-t-il ajouté.

10/03/2011

L’OGBL salue le vote du Parlement européen

L’introduction d’une taxe sur les transactions financières (TTF) constitue depuis longtemps une demande prioritaire des mouvements syndicaux européens et mondiaux. Une TTC serait un outil essentiel de partage de la charge de la crise et d’atténuation de la spéculation à court terme sur les marchés financiers. Une TTF à un faible taux de 0,05% pourrait engendrer des revenus estimés à près de 200 milliards d’euros par an à l’échelle de l’Union européenne (UE) et 650 milliards de dollars US au plan mondial.

Le Parlement européen a adopté ce mardi 8 mars 2011 avec une très large majorité (529 voix pour, 127 voix contre et 19 abstentions) une résolution sur les financements innovants et demande par ce biais à l’Union européenne d’imposer une taxe sur les transactions financières, même si elle était seule à le faire.

La résolution affirme que les instruments proposés peuvent générer un “double dividende” en produisant non seulement davantage de moyens financiers, mais en rendant également le secteur financier plus sûr.

L’OGBL salue expressément ce vote important et demande au Conseil des ministres de suivre la recommandation du Parlement européen et de mettre en place une telle taxe au niveau européen dans les plus brefs délais.

Communiqué par l’OGBL
le 8 mars 2011

Le secteur financier doit payer pour la crise – Oui à une taxe européenne sur les transactions financières

L’introduction de taxes sur les transactions financières (TTF) constitue depuis longtemps une demande prioritaire des mouvements syndicaux européens et mondiaux ainsi qu’un outil essentiel de partage de la charge de la crise et d’atténuation de la spéculation à court terme sur les marchés financiers. Une TTF à un faible taux de 0,05% pourrait engendrer des revenus estimés à près de 200 milliards € par an à l’échelle de l’Union européenne (UE) et 650 milliards $ au plan mondial.

Nous souhaitons vivement que le Parlement se prononce avec détermination en faveur d’une TTF au plan de UE. Une telle détermination montrerait clairement aux citoyens et électeurs européens que les travailleurs et les budgets publics ne seront pas les seuls à supporter l’énorme facture de la crise économique et financière. Les parlementaires ne doivent pas se retrancher derrière l’attitude ferme qu’ils ont adoptée à ce jour en exigeant que le secteur financier apporte une contribution équitable et substantielle à la crise. La CES n’acceptera plus une autre excuse pour ne pas agir au prétexte qu’une telle taxe doit d’abord être adoptée au plan mondial”, a déclaré John Monks, le Secrétaire général de la CES.

Le 8 mars, le Parlement européen votera sur une recommandation visant à introduire une TTF au plan de l’UE. La CES et ses affiliés dans 27 États membres militent depuis plus de deux ans en faveur d’une imposition du secteur financier :

http://europeansforfinancialreform.org
www.financialtransactiontax.eu

04/03/2011