Conférence de presse commune des syndicats OGBL, CGFP, ALEBA, FNCTTFEL, SYPROLUX et FGFC

Les représentants des six syndicats organisateurs de la manifestation pour une modification de la réforme projetée du système de pension qui aura lieu le mardi 16 octobre 2012 à 17h00, Place Clairefontaine à Luxembourg-ville, ont donné aujourd’hui une conférence de presse commune. A cette occasion les intervenants ont rappelé les propositions faites par les syndicats dans ce contexte sans qu’à ce jour la politique n’ait répondu concrètement sous forme d’amendement du projet. C’est pourquoi les six syndicats appellent à manifester le 16 octobre. Tous les salariés et les retraités, du secteur privé comme du secteur public, seront concernés par cette réforme ainsi que par la suppression de l’ajustement des pensions dû le 1er janvier 2013 (1,5%). Mais ce sont surtout les jeunes d’aujourd’hui qui subiront le plein impact de cette réforme lorsqu’ils auront atteint l’âge de la retraite. Les syndicats organisateurs de la manif appellent donc toute la population active et à la retraite à venir manifester nombreux avec eux le mardi 16 octobre pour envoyer un signal fort au gouvernement.

 

 

 

 

 

 

 

Organisation des bus OGBL pour la manif du 16 octobre 2012

ARRÊT DEPART
BUS 1 Esch/Alzette, Gare 15h45
BUS 2 Aubange (B), Place de l’Eglise/Grand Rue 15h45
Rodange, Place de la Gare 16h00
Pétange, Place du Marché 16h10
Bascharage, en face Cactus 16h15
Bascharage, ZI Bommelscheuer-Luxguard/Av. de Luxembourg 16h20
BUS 3 Rodange, Place de la Gare, Portail principal ArcelorMittal 16h00
Pétange, Place du Marché 16h10
BUS 4 et 5 Dudelange, Gaaswierk/16, route de Bettembourg 16h00
Bettembourg, Arrêt rue d’Esch/alzette 16h10
BUS 6 Tétange, Atelier communal/85, rue de la Fontaine 16h00
Rumelange, Place de l’Hôtel de Ville 16h10
BUS 7 Belvaux, Service technique/75, rue de l’Usine 16h00
BUS 8 et 9 Esch/Alzette, Dépôt municipal/15, rue Barbourg 16h00
Esch/Alzette, Place de l’Hôtel de Ville 16h10
Esch/Alzette, Cimetière de Lallange 16h20
BUS 10 et 11 Esch/Alzette, Ecole Dellhéicht/rue de l’Hôpital 16h15
BUS 12 et 13 Differdange/Niederkorn, CHEM anc. HPMA 16h15
BUS 14 Differdange, Services Régie-Hall de la Chiers/66, rue E. Mark 15h45
BUS 15 Differdange, Portail principal ArcelorMittal, rue Emile Mark 16h15 16h15
BUS 1 Allemagne Saarbrücken, Congresshalle 14h30
Saarlouis, Hauptbahnhof 15h00
Merzig, Stadthalle 15h15
Perl, Bäckerei/Café „Schampaul“ 15h45
BUS 2 Allemagne Trier, Hauptbahnhof, Bussteig 7 15h00
Trier, Abteiplatz, St. Matthias 15h15
Wasserbillig, Grenzübergang 15h45
BUS 3 Allemagne Mettendorf, Hotel „Kickert“ 15h00
Irrel, Postplatz 15h30
BUS France Villerupt, Mairie/5, rue Albert Lebrun 15h30
Audun-le-Tiche, Place du Château 15h45
BUS Belgique Bastogne, Place Merceny 15h20
Martelange, Route d’Arlon 15h40
Arlon, Route de Longwy – Carrefour 16h05
ARRIVEE Luxembourg, Place de la Constitution 16h45
RETOUR DE TOUS LES BUS Luxembourg, Parking-bus Glacis 18h30

Vous trouverez des informations sur les bus direction centre-ville à partir des P+R de Luxembourg sur ce site

Le maintien du pouvoir d’achat et la mise en œuvre de réformes visant une politique de l’emploi positive sont nos objectifs

Jean-Claude Reding, président de l’OGBL
Jean-Claude Reding, président de l’OGBL

Plus que jamais deux sujets dominent l’agenda syndical de l’OGBL: la défense des revenus et du pouvoir d’achat des salariés et la lutte contre l’augmentation des emplois précaires et incertains.

Les revenus et le pouvoir d’achat sont doublement menacés

La crise, qui n’a été causée ni par les salariés ni par leurs salaires, mais dont la faute revient aux spéculateurs financiers irresponsables et à leur course effrénée au profit, sert de prétexte pour geler les salaires, voire les diminuer et ce tant dans le secteur public que privé. Les salaires des jeunes et des femmes sont plus particulièrement dans la ligne de mire. Sans aucune honte, on exploite la peur du chômage pour imposer cette politique. La sous-traitance de domaines entiers d’activité, les privatisations, les contrats de travail à durée déterminée, le travail intérimaire, les systèmes d’évaluation et les nouvelles méthodes de gestion constituent d’autres moyens pour y arriver. Dans ce contexte, il est irresponsable de monter les salariés du commerce, de l’artisanat, de l’industrie, du secteur tertiaire privé contre les salariés du secteur hospitalier, des maisons de soins, des crèches, de l’éducation, de la poste et des chemins de fer, des institutions publiques techniques et administratives.

Les revenus des salariés actifs et pensionnés ont déjà été diminués à cause des manipulations de l’index, du décalage de l’ajustement des pensions, des réductions en matière de politique familiale, de l’augmentation des participations des assurés aux soins de santé. D’autres mesures à venir comme la suppression au 1er janvier 2013 du prochain ajustement des pensions – un cas indiscutable de vol de retraite – ont été annoncées. S’y ajoutent des hausses d’impôt progressives suite à la non-adaptation des barèmes d’impôt à l’inflation que ressentent surtout les salariés et pensionnés aux petits et moyens revenus.

La réforme du système de pension va dans la même direction, celle du démantèlement social graduel. Voilà pourquoi, l’OGBL manifestera le 16 octobre pour une révision de la réforme du système de pension et contre le vol de retraite décidé par le gouvernement.

L’OGBL continuera à s’opposer contre la politique d’austérité – une politique erronée et nuisible du point de vue social – d’autant plus que des alternatives socialement équitables existent. Que ce soit en matière de financement des prestations sociales qu’en matière de politique fiscale.

Le plein emploi est et restera notre objectif

Les jeunes ont de plus en plus de difficultés pour trouver un emploi. Ils sont souvent contraints d’accepter des emplois précaires. Mais les jeunes ont eux-aussi droit à des relations de travail normales. A cet égard, les employeurs du secteur public tout autant que ceux du secteur privé ont une responsabilité sociale. Nous avons besoin de plus de postes d’apprentissage, de nouveaux profils professionnels. Et c’est dans ce domaine également que les employeurs sont sollicités. L’OGBL et son Département des jeunes s’engageront à fond pour atteindre ces buts. Un prochain pas dans cette direction sera notre action Freeze devant la Chambre des députés le 9 octobre.

En ce qui concerne la politique de l’emploi pour les salariés plus âgés, les discussions ont assez duré. Nous avons besoin de dispositions contraignantes à ce sujet. Il importe plus que jamais d’améliorer et de renforcer la législation pour le maintien de l’emploi. Nous appelons les fédérations patronales mais aussi les dirigeants politiques à faire preuve de volonté d’innovation et de réforme.

Une bonne politique de l’emploi doit tenir compte de la situation concrète sur place, voilà pourquoi le dialogue social, les négociations menant à des accords collectifs se révèlent nécessaires. Et c’est pour cela que nous avons d’urgence besoin de la réforme de la législation sur la cogestion.

L’OGBL dit Non à la dégradation du système d’assurance pension projetée par le gouvernement! Il y a des alternatives au démantèlement social!

Le gouvernement prévoit de faire voter, avant la fin de l’année, la réforme des pensions par le Parlement.

Parallèlement à l’entrée en vigueur de la réforme des pensions, il est également prévu de supprimer l’adaptation des pensions à l’évolution des salaires due le 1er janvier 2013.
Ainsi, non seulement les futures retraites seraient diminuées, mais les pensionnés d’aujourd’hui seraient également sanctionnés.

L’OGBL rejette la réforme des pensions dans sa forme actuelle du fait qu’elle détériore les prestations d’aujourd’hui et qu’elle exige des générations futures soit de travailler plus longtemps, de partir plus tard à la retraite, soit d’accepter une réduction des prestations pouvant atteindre 15%. En outre, la réforme prévue remet en cause l’adaptation des pensions à l’évolution générale des salaires et projette de supprimer à moyen terme la prime de fin d’année.

L’OGBL rejette la réforme des pensions telle que prévue, car elle défavorisera les salariés ayant effectué pendant plus de 20 ans du travail de nuit. Ce sera également le cas pour les salariés devenus invalides.

La réforme des pensions se fera également aux dépens des salariés ayant commencé à travailler tôt, ceux qui tout au long de leur carrière professionnelle ont travaillé dans des conditions pénibles et qui, souvent, ne peuvent travailler que jusqu’à l’âge de 57 voire de 60 ans.

L’OGBL rejette la réforme des pensions dans sa forme actuelle, car elle n’offre pas d’autres perspectives aux jeunes que des diminutions de pension et le recours à la prévoyance privée, c’est-à-dire à des assurances pension complémentaires privées coûteuses et à hauts risques. Des jeunes qui aujourd’hui, et encore davantage à l’avenir, sont obligés de faire de longues études ou formations professionnelles avant d’entrer dans la vie active et de pouvoir acquérir des droits à une pension de vieillesse.

L’OGBL rejette la réforme du système de pension projeté par le gouvernement, car elle ne prévoit pas de mesures pour protéger les travailleurs plus âgés contre les licenciements pour raisons économiques, elle ne prévoit pas de mesures visant à adapter les conditions de travail aux besoins spécifiques des travailleurs plus âgés. Le projet ne prévoit pas non plus de mesures innovatrices permettant une transition flexible de la vie active vers la retraite.

Il y a des alternatives à cette réforme unilatérale basée uniquement sur des considérations financières de courte vue, une réforme démunie de toute proposition positive et innovante, une réforme qui ferait rétrograder notre système d’assurance pension de plusieurs décennies.

Il y a des alternatives permettant de sécuriser davantage notre système des pensions et de l’adapter à l’évolution des conditions de vie et de travail des générations actuelles et futures sans pour autant pratiquer le démantèlement social.

L’OGBL a soumis au ministre compétent des revendications et propositions visant à améliorer le projet de loi.

  • Il faut prévoir des sources de financement supplémentaires aux actuelles cotisations prélevées sur le salaire.
  • La pension de base (majoration forfaitaire) doit être substantiellement augmentée.
  • L’ajustement des pensions au 1er janvier 2013 est dû et ne doit pas être perdu.
  • Il faut veiller à ne pas priver de leurs droits les salariés qui ont fait du travail de nuit pendant plus de 20 ans et les salariés en invalidité.
  • La création d’un système de pension complémentaire de droit public, promis par le gouvernement et ouvert à tout salarié, doit être concrétisée et précisée.
  • La réforme doit inclure des mesures positives en faveur des jeunes qui continuent leur formation au-delà de l’âge de 18 ans.
  • Il faut prendre des mesures en matière de droit du travail visant à protéger les salariés plus âgés contre les licenciements pour raisons économiques, à mieux adapter leurs conditions de travail à leurs besoins et à permettre une transition flexible de la vie active vers la retraite.

Le projet de réforme des pensions peut et doit être révisé.
Pour mettre en exergue nos revendications, nous organisons
mardi 16 octobre à 17h00
une manifestation Place Clairefontaine à Luxembourg-ville.
Soutenez l’action de l’OGBL!
Participez à cette manifestation!

L’OGBL revendique une augmentation des allocations familiales

Du 11 au 24 septembre, l’OGBL organise une campagne de sensibilisation ayant comme thème les allocations familiales («allocs»). Depuis le 11 septembre des affiches grand-format informent à ce sujet dans le bassin minier et dans la capitale. Le lundi 17 septembre des dépliants seront distribués aux parents d’élèves devant certains bâtiments scolaires dans les localités énumérées ci-après. Cette action sera suivie d’une conférence de presse à la centrale de l’OGBL à Esch-sur-Alzette le 17 septembre à 10h30 au cours de laquelle le président de l’OGBL, Jean-Claude Reding, donnera des explications à la presse.

L’action de distribution aura lieu devant les écoles fondamentales suivantes:

Luxembourg-ville: Bonnevoie: Ecole fondamentale 6, rue J.B. Gellé (8h30-9h30; Gare: Ecole fondamentale 20, rue du Commerce (8h30-9h00)
Esch/Alzette: Ecole fondamentale Brill (7h30-8h30)
Differdange: Ecole fondamentale Rue Emile Mark (7h30-8h30)
Rodange: Ecole fondamentale «Neiwiss», rue de la Gendarmerie (7h30-8h30)
Dudelange: Ecoles fondamentales Boudersberg, Brill, Deich, Gasselt, Ribeschpont, Stroutzbierg (7h00-8h00)
Mondorf: Ecole fondamentale, avenue des Villes jumelées (7h30-8h30)
Remerschen: Ecole fondamentale (7h30-8h30)
Wiltz: «Schoulbierg» (7h30-8h30)

Diminution de la valeur des allocs de 13%

Les allocations familiales et l’allocation de rentrée scolaire n’ont plus été adaptées à l’évolution des revenus depuis 2002. Et en plus depuis 2006, ces allocations sont désindexées. La désindexation à elle seule a conduit à une diminution de la valeur des deux allocations de quelque 13%.

Entre le 1er septembre 2006 et le 31 août 2012, la désindexation de l’allocation familiale a causé pour une famille avec 2 enfants à charge une perte de revenu de plus de 2 000 euros (sans prendre en considération la perte relative à la désindexation de l’allocation de rentrée scolaire). Pour une famille avec 3 enfants à charge cette perte s’élève déjà à plus de 4 000 euros.

Si l’allocation familiale avait été adaptée à l’évolution du coût de la vie, la somme pour un enfant de moins de 6 ans serait aujourd’hui de 204,87€ au lieu de 185,60€. A partir de l’âge de 12 ans, l’allocation familiale pour un enfant serait de 259,77€ et non 234,12€.

Afin de compenser partiellement la désindexation, le gouvernement a introduit en 2009 les chèques-services pour l’encadrement d’enfants jusqu’à l’âge de 12 ans. Dès qu’un enfant quitte l’école fondamentale, il ne peut plus bénéficier de ces chèques-services.

Diminution de la valeur du boni pour enfant

Le 1er janvier 2008 un crédit d’impôt appelé «boni pour enfant» a été créé. L’abattement fiscal pour les contribuables ayant des enfants à charge, jusqu’alors inclus dans l’impôt sur le revenu, a été fixé et est payé mensuellement aux familles concernées par la Caisse nationale des prestations familiales. La somme mensuelle de 76,88€ par enfant n’a, depuis, pas été adaptée à l’évolution du coût de la vie.

Comme les coûts de la vie d’une famille avec enfants à charge n’ont pas stagné, n’ont pas diminué mais ont, au contraire, considérablement augmenté, l’OGBL exige une réévaluation substantielle de l’allocation familiale, du boni pour enfants et de l’allocation de rentrée scolaire avec effet au 1er janvier 2013.

Communiqué par l’OGBL
le 11 septembre 2012

Texte impatiemment attendu!

L’OGBL vient d’apprendre que lors de sa réunion du 27 juillet 2012, le Conseil de gouvernement a pris note de l’avant-projet de loi portant réforme des procédures relatives au reclassement professionnel. Il s’en suit le processus de consultation jusqu’à fin septembre 2012 avant que le Conseil de gouvernement ne décide des suites.

Vu l’importance de cette réforme, l’OGBL regrette de ne pas avoir été consulté avant le dépôt du texte. Néanmoins, nous avons hâte de recevoir le texte dans son intégralité afin de pouvoir étudier son contenu et émettre notre avis.

Sachant que, depuis des mois, la loi du 25 juillet 2002 concernant l’incapacité de travail et la réinsertion professionnelle fait l’objet d’une pomme de discorde lors des réunions du Comité permanent du travail et de l’emploi, l’OGBL espère que l’avant-projet répondra aux besoins réels des personnes concernées.

Cette réforme doit prendre en compte l’ensemble de la problématique, sans quoi les concernés resteront sur leur faim.

Communiqué par le Secrétariat social de l’OGBL
le 1er août 2012