Echange de vues entre l’ambassadeur de Roumanie et l’OGBL

Le 18 janvier 2011 une délégation OGBL conduite par Jean-Claude Reding, président, a été reçue par SEM Vlad Tudor Alexandrescu, ambassadeur de Roumanie et doyen du Corps diplomatique au Grand-Duché de Luxembourg.

L’entrevue portait notamment sur la politique du travail, la sécurité sociale, les questions d’immigration, dont les mesures transitoires restrictives toujours en vigueur au Luxembourg, ainsi que sur la coopération syndicale au niveau européen.

Dans ce contexte l’ambassadeur a estimé le nombre de ressortissants roumains au Luxembourg à entre 1000 et 1200 personnes.

Communiqué par l’OGBL
le 18 janvier 2011

La vigilance reste de mise

A l’occasion de sa première réunion en 2011 le Comité exécutif de l’OGBL a fait une analyse de la situation économique et sociale du pays. L’OGBL constate qu’après les pensionnés qui ont déjà vu baisser leur revenu début janvier, la majorité des salariés se rendront compte de la perte de leur revenu net à la fin du mois lorsqu’ils consulteront leurs fiches de salaire. Impôt de crise, impôt de solidarité, augmentation de l’assurance-maladie … Dans ce contexte, le Comité exécutif rappelle que des mersures fiscales socialement plus équitables étaient possibles. Le Comité exécutif estime également qu’il faut vérifier la situation financière réelle de l’Etat notamment du point de vue des recettes afin de déterminer si l’impôt de crise reste nécessaire ou s’il n’est pas possible de dégager les moyens pour amortir la charge fiscale pour les revenus faibles et moyens.

Le pouvoir d’achat des citoyens baissera également à cause d’une augmentation de diverses taxes communales comme celle relative au prix de l’eau potable. L’OGBL estime qu’une approche sociale dans la fixation du prix de l’eau n’est pas contraire aux directives européennes.

Enfin, la réforme de l’assurance-maladie a conduit à une augmentation de la participation des assurés à divers soins de santé. L’OGBL continue à contester ces mesures compte tenu de la bonne situation financière de la Caisse nationale de santé (CNS) et considère par ailleurs qu’elles étaient totalement superflues. En abolissant le plafond cotisable, l’équilibre budgétaire de la CNS serait assuré pour des années.

En ce qui concerne l’assurance-dépendance, l’OGBL demande avec insistance que l’Etat rétablisse l’ancien système de financement dynamique, abandonné après la tripartite de 2006, et rappelle au ministre de la Sécurité sociale sa promesse de tout faire afin que le gouvernement abandonne ce gel de la participation étatique dès 2011.

En ce qui concerne la politique familiale, notamment en matière de prestations familiales, l’OGBL constate que la situation devient de plus en plus confuse et socialement injuste. Il demande une révision et une redéfinition de cette politique.

Une discussion sur l’index en 2011 est superflue

Dans l’ensemble, le Comité exécutif constate avec une certaine satisfaction que, contrairement à nos pays voisins, au Luxembourg au moins la pression syndicale ait conduit à un allègement du paquet de mesures d’austérité au bénéfice des salariés. Par ailleurs, l’accord bipartite entre le gouvernement et les trois syndicats représentatifs au niveau national a conduit à un désamorçage des attaques virulentes des organisations patronales, de certaines franges des partis au pouvoir ainsi que de celles des chefs de file des Verts et des Libéraux contre l’indexation des salaires et des pensions au coût de la vie. Pour l’OGBL, la situation à ce niveau est claire pour 2011 et une nouvelle table ronde tripartite sur ce sujet est actuellement superflue et même contraire à l’accord bipartite du 29 septembre 2010.

L’OGBL défend les acquis du droit du travail en matière d’aménagement du temps de travail

La vigilance reste de mise, car de nouvelles attaques contre les acquis du droit du travail sont déjà dans le circuit procédural. Ainsi, le Comité exécutif a notamment inscrit sur l’ordre du jour de la prochaine réunion du Comité national une analyse détaillée du projet de loi sur le compte épargne temps (CET). Ce projet pose de grands problèmes à l’OGBL car en l’état il risque de devenir un instrument de flexibilisation et d’allongement du temps de travail. Le projet de loi en question ne tient pas sufisamment compte de l’avis du Conseil économique et social de 2004 sur ce sujet qui demandait explicitement qu’un système CET devrait être négocié dans tous les cas entre les partenaires sociaux et trouver son application soit par le biais de conventions collectives soit par celui d’accords au niveau national. Le présent projet ne respecte pas la volonté des partenaires sociaux d’organiser le système de compte épargne temps dans le cadre du dialogue social collectif tel que d’ailleurs préconisé par le Conseil économique et social.

D’autres sujets traités à l’occasion de la réunion du comité exécutif concernaient la réforme de l’Administration de l’emploi (ADEM) ainsi que la manifestation interrégionale du 24 janvier 2011 à Völklingen à l’occasion du Sommet de la Grande-Région.

Communiqué par l’OGBL
le 18 janvier 2011

L’OGBL se voit confirmé et demande le retrait immédiat des augmentations

D’après la plus récente évaluation de l’équilibre financier de l’assurance-maladie, la Caisse nationale de santé (CNS) clôturerait l’année 2010 avec un excédent cumulé de plus de 68 millions d’euros. Cette situation correspond aux estimations avancées par l’OGBL dans le cadre de la dernière réunion quadripartite ainsi qu’au niveau du comité directeur de la CNS.

Cet excédent couvre plus que largement les besoins supplémentaires en recettes pour l’année 2011 et il est absolument injustifié d’augmenter les diverses participations des patients aux soins de santé, augmentations qui sont en vigueur depuis le 1er janvier 2011. Ces participations supplémentaires aux dépens des assurés qui s’ajoutent à l’augmentation des cotisations de 0,1% sont totalement superflues et l’OGBL demande avec insistance que ces mesures soient annulées avec effect immédiat.

Communiqué par l‘OGBL
le 12 janvier 2011

Contact: Carlos Pereira : 621 329 114

L’assurance dépendance n’a pas été augmentée!

L’OGBL a reçu beaucoup d’appels de la part de pensionnés se plaignant du fait que l’assurance dépendance aurait augmenté de manière significative. Après vérification il s’avère que sur la fiche de pension la cotisation de l’assurance-dépendance a été augmentée de 0,8%, ce qui correspond au nouvel impôt de crise.

En effet, pour des raisons informatiques, la Caisse nationale d’assurance pension (CNAP) n’a pas pu ajouter une nouvelle ligne sur la fiche de pension pour indiquer le prélèvement de l’impôt de crise. Et comme cet impôt est calculé sur les mêmes bases que l’assurance-dépendance, la solution retenue par la CNAP pour 2011 est de fusionner ces deux montants.

Afin de dissiper ce malentendu, l’OGBL demande à la CNAP de prévoir sur la fiche de pension une note explicative à ce sujet.

Communiqué par l‘OGBL
le 4 janvier 2011

Contact: Carlos Pereira : 621 329 114

La question de l’index est réglée pour 2011!

Postface à l’accord bipartite „syndicats-gouvernement“

Les signes de retour à une nouvelle discussion sur l’indexation des salaires et pensions (« l’index ») se multiplient. On pourrait citer d’un côté les attaques des Verts et du DP contre l’index. Mais également dans les rangs du CSV surgissent régulièrement des voix qui pourraient mener à la conclusion que la prochaine attaque contre le bon vieux système luxembourgeois de l’index est imminente.

L’OGBL aimerait rappeler dans ce contexte que la bipartite du 29 septembre 2010 entre les syndicats et le gouvernement a mené à un résultat clair que l’OBGL considère comme accord officiel. La bipartite entre le gouvernement et les fédérations patronales au contraire n’a pas conduit à un résultat contraignant. Indépendamment du contenu d’un tel accord entre patronat et gouvernement, l’OGBL considère que la question de l’index est réglée pour 2011, y compris du point de vue compatibilité économique! Le Bureau exécutif de l’OGBL salue dans ce contexte les récentes déclarations des responsables du LSAP.

La paix sociale n’est pas gratuite

Si jamais un besoin urgent de rediscuter le thème de l’index ou bien de mettre en question un quelconque point de l’accord du 29 septembre se faisait ressentir prochainement au niveau du gouvernement, l’OGBL relancera sa mobilisation arrêtée à ce moment. Compte tenu de la situation actuelle, la paix sociale n’est pas gratuite. Les salariés et les pensionnés ont déjà payé pour la crise et seront appelés à contribuer encore davantage en 2011 (impôt de crise, impôt de solidarité, pas d’adaptation des barèmes d’impôt à l’inflation, abolition partielle des allocations familiales, …). S’y ajouteront les augmentations des participations aux prestations de la Caisse nationale de santé ainsi que par exemple les augmentations de diverses taxes communales.

L’OGBL salue expressément que le Parlement va voter jeudi prochain l’adaptation du salaire minimum à l’évolution générale des salaires au 1er janvier 2011.Ceci est d’autant plus important qu’il devient de plus en plus difficile dans notre pays, pourtant l’un des riches du monde, de s’en sortir avec le salaire minimum. De plus en plus de personnes qui se trouvent à ce niveau de revenu glissent dans le surendettement et la pauvreté.
Mais également de plus en plus de personnes à moyens revenus ont peur de l’avenir et craignent pour l’avenir de leurs enfants. Les causes en sont malheureusement réelles.
Une politique de dégradation sociale et une politique qui vise des pertes de revenus pour la majorité des salariés et des pensionnés se heurteront à l’opposition déterminée de l’OGBL. Tous les partis devraient en prendre conscience.

Communiqué par le Bureau exécutif de l’OGBL
le 14 décembre 2010

Sparpaket, Gesundheitsreform, Pflegeversicherung, Rentenajustement, Studienbeihilfen …

Der OGBL-Exekutivausschuss tagte am 29. November 2010 und befasste sich unter anderem mit dem Sparpaket der Regierung, der Gesundheitsreform, der Pflegeversicherung, dem Rentenajustement und den Studienbeihilfen.

OGBL fordert Nicht-Einführung der Krisensteuer

Die OGBL-Exekutive stellt fest, dass das Sparpaket der Regierung beträchtlich ausgedünnt wurde. Die Kilometerpauschale, die Zinsbonifikation, der Steuerkredit „Bëllegen Akt“ wurden herausgenommen und der OGBL begrüßt dieses Einlenken seitens der Regierung ausdrücklich. Anderseits sollen jetzt die Betriebe Steuererleichterungen erhalten und von der so genannten „Soparfi-Finanzsektorsteuer“ wird nicht mehr gesprochen. Dies mit dem Ergebnis, dass die Unternehmen fast nichts zur Staatshaushaltssanierung beitragen. Für die Arbeitnehmer und Rentner bleiben allerdings die Krisensteuer, die Solidaritätssteuer, diverse Taxenerhöhungen sowie eine erhöhte Eigenbeteiligung bei den Leistungen des Gesundheitssystems.

Laut den Berechnungen des statistischen Amts Statec wird die Kaufkraft im Jahre 2011 um 0,5% zurückgehen. Dies wird sowohl die Arbeitnehmer als auch die Wirtschaft treffen. Da sich seit der Schnürung des ursprünglichen Krisenpakets die Lage der öffentlichen Finanzen ständig verbessert, fordert die OGBL-Exekutive die Regierung auf, von der Krisensteuer Abstand zu nehmen.

Gesundheitsreform: OGBL fordert Aussetzung der Erhöhung der Eigenbeteiligung

Der OGBL-Exekutivausschuss begrüßt, dass im Rahmen der Reform des Gesundheitswesens die Grundlagen des luxemburgischen Krankenversicherungssystems nicht angetastet werden. Er nimmt positiv zur Kenntnis, dass eine Reihe Verbesserungen an der Gesetzesvorlage vorgenommen wurden, stellt allerdings fest, dass noch viele Fragen offen bleiben. Die OGBL-Exekutive unterstützt in diesem Zusammenhang die Forderungen des Syndikats Gesundheit und Sozialwesen.

Was die Finanzierung der nationalen Gesundheitskasse (CNS) anbelangt, wird bedauert, dass Regierung und Parlament die im Gesetzesvorentwurf vorgesehene Aufhebung der Beitragsdeckelung nicht zurückbehalten haben. Hier wurde dem Druck der Arbeitgeberverbände nachgegeben. Infolge dessen werden nun den Versicherten Beitragserhöhungen, Erhöhungen der Eigenbeteiligung sowie Leistungsverschlechterungen aufgebürdet. Im Gegenzug sollen die Leistungserbringer ebenfalls einen Beitrag zum finanziellen Gleichgewicht der Gesundheitskasse leisten.

Da hier aber noch sehr viel Unklarheit herrscht wie und wann dies geschehen soll, fordert die OGBL-Exekutive, dass die Erhöhungen der Eigenbeteiligungen für die Versicherten ausgesetzt werden. Die verbesserte Finanzsituation der CNS würde dies ohne Weiteres zulassen.

Der OGBL-Exekutivausschuss gegrüßt des Weiteren die Ankündigung von Minister Di Bartolomeo die Politik des Einfrierens der staatlichen Beteiligung an der Finanzierung der Pflegeversicherung zu beenden und Verhandlungen für eine dynamische staatliche Beteiligung aufzunehmen.

OGBL fordert die integrale Auszahlung des Rentenajustements zum 1.1.2011

Die OGBL-Exekutive kritisiert erneut die Zweiteilung des Rentenajustements, d.h. die am 1. Januar 2011 geschuldete Anpassung der Renten an die allgemeine Lohnentwicklung der vergangen zwei Jahre von 1,9%. Für diese Maßnahme gibt es derweil überhaupt keinen Grund und der OGBL fordert mit Nachdruck die integrale Auszahlung des Ajustements am 1. Januar 2011.

Kindergeld-Studienbeihilfe-Regelung: Appell an die Regierung

Da es sich nun zeigt, dass der OGBL für die in seiner europäischen Klage gegen die luxemburgische Kindergeld-Studienbeihilfe-Regelung aufgeführten Beanstandungen zunehmend von den EU-Instanzen Unterstützung und Recht bekommt, richtet der Exekutivausschuss einen dringenden Appell an die Regierung, umgehend mit den national repräsentativen Gewerkschaften Verhandlungen zwecks Findung einer für alle Seiten annehmbare Lösung aufzunehmen. Eine europäische Verurteilung wegen Diskriminierung gegen die von der luxemburgischen Wirtschaft bitter benötigten zehntausende von Grenzgängern käme einem erheblichen Imageschaden für den EUGründerstaat Luxemburg gleich. Dies kann jetzt noch abgewendet werden!

Mitgeteilt vom OGBL-Exekutivausschuss
am 30. November 2010