L’OGBL demande d’étendre le congé pour raisons familiales

La grippe porcine a atteint le Luxembourg depuis quelque temps. Dans le cadre de la rentrée scolaire le problème prend encore une autre dimension. Un enfant touché par la grippe porcine doit rester à la maison et doit être gardé par un parent. Or, beaucoup de parents salariés ont probablement épuisé leur congé annuel de récréation. Par ailleurs, le congé prévu à des fins pareilles, à savoir le congé pour raisons familiales, n’est pas adapté à cette situation exceptionnelle et particulière.

Le congé pour raisons familiales en principe limité à 2 jours

La législation en vigueur prévoit que le congé pour raisons familiales (pris en charge par l’Etat) est accordé à un travailleur ayant à sa charge un enfant de moins de 15 ans accomplis qui, en cas de maladie grave, accident ou d’autres raisons impérieuses de santé, nécessite la présence d’un parent. Le congé est de 2 jours par an et par enfant. Il peut être prolongé sur avis du Contrôle médical de la sécurité sociale (CMSS) dans le cas de maladies exceptionnellement graves comme le cancer ou des maladies qui nécessitent une hospitalisation de 2 semaines consécutives.

Raison impérieuse de santé publique

Or, aujourd’hui nous nous trouvons face à un problème de pandémie, c’est-à-dire devant une raison impérieuse de santé publique. A problème exceptionnel, mesure exceptionnelle! L’OGBL fait appel au gouvernement d’étendre le congé pour raisons familiales exceptionnellement et sans trop de formalisme à une durée permettant aux parents salariés de garder leur(s) enfant(s) touché(s) par la grippe porcine aussi longtemps que jugé nécessaire par les autorités scolaires et médicales.

L’OGBL demande par ailleurs que l’âge des enfants scolarisés concernés soit porté exceptionnellement à 17 ans accomplis.

Communiqué par l’OGBL le 18 septembre 2009

Le leitmotiv du 16 mai reste actuel!

La période des vacances est terminée. La période des vacances devrait être une période de loisirs et de repos. Pour certains de nos concitoyens, la période estivale était plutôt marquée par la peur de l’avenir.

Nous pensons aux salariés qui ont perdu leur emploi chez Villeroy&Boch, Qatena, Laubach, Duscholux et encore dans d’autres entreprises. Nous pensons aux salariés qui se demandent s’ils vont continuer à rester au chômage partiel, à ceux qui se posent des questions sur l’avenir de leur entreprise, sur l’avenir de leur emploi. Nous pensons aux jeunes qui terminent leur formation et se demandent s’ils vont pouvoir trouver un emploi.

Nous avons besoin d’une politique active de l’emploi qui empêche la destruction d’emplois pour des raisons de profit. L’Etat luxembourgeois a dépensé et mis à disposition des montants importants de recette fiscale pour aider les entreprises à maîtriser la crise. De ce fait résulte une obligation pour ces entreprises, et en particulier pour celles, qui n’ont pas seulement bénéficié des programmes conjoncturels, mais également d’aides directes, comme c’est le cas de certaines banques. Cela signifie en même temps que l’Etat doit s’ingérer lorsque des entreprises ne se tiennent pas à cette obligation. Il est inadmissible que d’un côté, des entreprises encaissent des aides financées par le contribuable, et que d’un autre côté ces mêmes entreprises poussent leurs salariés vers le chômage.

Les instruments en vigueur visant à éviter le chômage, tels le chômage partiel et les plans de maintien dans l’emploi, doivent être étendus et améliorés. La sécurisation financière en cas de perte d’emploi sans responsabilité personnelle doit également être améliorée.

La protection des salariés en cas de faillite doit être renforcée. L’OGBL demande une action urgente dans ce domaine.

Les jeunes gens qui ont terminé leurs études ou leur formation et qui sont à la recherche d’un emploi ont besoin d’un appui actif, non compliqué et non bureaucratique. Des initiatives comme le portail d’information pour jeunes mis en place par les ministères de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de la famille et du travail (www.anelo.lu) vont dans la bonne direction.

Après une longue période d’inactivité, le Comité permanent du travail et de l’emploi se réunira le 20 octobre prochain. C’est une bonne chose. L’OGBL participera activement à ces travaux et insistera à ce que cet organe se dote d’un programme d’action concret pendant la crise et qu’il ne se limite pas au minimum prévu par la loi.

Nos contacts journaliers avec les salariés dans les entreprises nous enseignent que la charge de travail, qui était déjà considérable, a encore augmenté. Certains employeurs et managers profitent de la crise pour augmenter la pression et le stress sur le lieu de travail. Avant la crise, les organisations patronales ont beaucoup parlé de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). C’est aujourd’hui que les employeurs
peuvent mettre en pratique ces concepts. Les soucis des salariés doivent être pris au sérieux. Ceci veut dire: information et dialogue plutôt que pressions et insécurisation! Dans ce domaine, une importance clé revient au dialogue social organisé avec les délégués du personnel et leurs syndicats. Or, l’OGBL constate que dans certaines entreprises, le dialogue social est dégradé à un exercice imposé pénible. Cette expérience faite sur le terrain confirme l’OGBL dans son opinion qu’il est indispensable, en particulier en temps de crise, de moderniser rapidement la législation sur la représentation du personnel, c-à-d la législation en matière de cogestion, et, par ce biais, de renforcer et d’améliorer le dialogue social au niveau de l’entreprise. Et ce dans l’intérêt des salariés. Nous nous attendons à ce que ce domaine devienne une priorité du nouveau ministre du Travail et de l’Emploi.

Nous ne savons pas aujourd’hui, si la relance économique annoncée est durable. C’est pourquoi ce serait une erreur d’arrêter les programmes conjoncturels maintenant et de déclencher une politique d’austérité.

Au contraire, il y a lieu de maintenir le pouvoir d’achat des gens, de le renforcer et de le sécuriser en cas de maladie, d’accident, d’invalidité et dans la vieillesse. De nouvelles attaques contre le système d’indexation de la part des fonctionnaires des organisations patronales et de la part du représentant de la Banque centrale européenne au Luxembourg sont totalement superflues et ne sont pas matière à débattre pour l’OGBL. Les revendications de la manifestation du 16 mai restent d’actualité. Le soutien massif que les salariés et pensionnés ont apporté aux revendications syndicales continue de constituer pour l’OGBL une obligation d’agir.

Jean-Claude Reding, président

Une convention relative au harcèlement et à la violence au travail vient d’être signée au niveau interprofessionnel.

Les syndicats OGBL et LCGB, d’un côté, et l’Union des Entreprises Luxembourgeoises ‐ UEL, de l’autre, ont récemment signé un accord relatif au harcèlement et à la violence au travail. Cet accord a pour vocation de transposer en droit luxembourgeois l’accord‐cadre du 26 avril 2007 conclu par les partenaires sociaux au niveau européen.
Dans cet accord, les partenaires sociaux nationaux identifient le harcèlement et la violence comme des comportements inacceptables qui peuvent affecter potentiellement tous les salariés, indistinctement de la nature et de leur lieu de travail. Selon les parties signataires de la convention en question, il convient de sensibiliser les employeurs, les travailleurs et leurs représentants par rapport à ce phénomène et de leur indiquer des pistes leur permettant de se prémunir contre ces comportements au travail.
Les parties signataires ont donc fixé les lignes directrices en matière de sensibilisation, de prévention et de gestion des actes de harcèlement et de violence au travail. Elles ont également laissé aux partenaires sociaux la possibilité de conclure au niveau approprié des conventions afin de préciser si nécessaire les dispositions de l’accord.
Les partenaires sociaux signataires se proposent de demander au Gouvernement de déclarer le présent accord d’obligation générale par voie de règlement grand‐ducal. Il sera alors applicable à l’ensemble des entreprises légalement établies sur le territoire national et à tous les travailleurs qui sont liés à celles‐ci par un contrat de travail.

Communiqué par l’OGB‐L, le LCGB et l’UEL, le 7 juillet 2009

Propositions d’orientation pour la politique dans l’enseignement supérieur et de la recherche

Récemment les représentants du personnel de l’OGBL au sein de l’Université et de différents centres de recherche publics se sont rencontrés pour un échange de vue sur la politique dans l’enseignement supérieur et de la recherche.

Conscients de l’importance de l’enseignement supérieur et de la recherche pour le développement social, culturel et économique du Luxembourg, les représentants du personnel estiment que l’Université et les Centres de recherche publics doivent rester une priorité budgétaire pour le futur gouvernement.

Maintenir et développer l’attractivité de l’Université et des Centres de recherche publics doit être la ligne d’orientation pour la politique du personnel. Il faut valoriser le travail du personnel et fidéliser les chercheurs et les enseignants-chercheurs en améliorant la qualité des relations du travail et l’implication du personnel dans les processus décisionnels, et en développant les perspectives de carrières.

Le droit à l’information, à la consultation et à la participation des représentants du personnel à tous les échelons décisionnels doit être amélioré et adapté aux besoins du monde académique et de la recherche.

Dans le même ordre d’idées l’OGBL suggère de créer une plateforme permettant d’associer le monde du travail, la société civile au développement et à l’orientation de la politique universitaire et de la recherche.

Les représentants du personnel attirent également l’attention du futur gouvernement sur les spécificités en matière de sécurité et de santé au travail dans le domaine de la recherche, qui nécessitent une attention particulière dans l’intérêt du personnel concerné, mais au-delà dans l’intérêt du développement de la recherche au Luxembourg.

D’autres sujets comme la charge d’enseignement des enseignants-chercheurs, la sécurisation des parcours professionnels des chercheurs, l’évolution des carrières et la politique en matière de rémunération doivent faire l’objet d’un débat politique et trouver une solution adéquate dans le cadre de conventions collectives de travail.

Les représentants du personnel espèrent que les sujets ci-dessus seront pris en considération dans le programme gouvernemental.

Communiqué par l’OGBL le 25 juin 2009

Der OGBL-Nationalvorstand tagte am 16. Juni in Düdelingen

Mit uns kein Sozialabbau!

Der OGBL-Nationavorstand tagte am selben Tag wie die Koalitionäre CSV und LSAP. Die Wahlen und ihre Folgen waren denn auch einer der Hauptpunkte auf der Tagesordnung. OGBL-Präsident Jean-Claude Reding bedauerte eingangs das schlechte Abschneiden der mehr oder weniger gewerkschaftsfreundlichen Kräfte im Europaparlament: die Sozialisten, die Grünen und die Linken. Aber auch die Christlichsozialen wurden innerhalb der europäischen rechtskonservativen Volkspartei (PPE) geschwächt. Dies Ergebnis bedeute, so Reding, dass die neoliberale Linie der auslaufenden Barroso-Kommission möglicherweise in der neuen Kommission neuen Auftrieb bekommen könnte und somit bedeute dies nichts Gutes für das schon kränkelnde soziale Europa.

Was die Wahlen in Luxemburg anbelangt, betonte Jean-Claude Reding – und er bekam dafür den Sukkurs des Nationalvorstands – dass der OGBL als parteipolitisch unabhängiger Gewerkschaftsbund keine Rücksicht auf die eine oder andere Regierungspartei zu nehmen brauche. Den OGBL interessiere nur was im Koalitionsabkommen stehe und dass darin den gewerkschaftlichen Forderungen des OGBL vom 16. Mai 2009 Rechnung getragen werde (siehe unten). Diese Forderungen seien als „rote Linien“ zu verstehen, die nicht überschritten werden dürfen, ansonsten der 16. Mai eine Neuauflage erfahren könnte. Insbesondere die LSAP werde an ihrer Fähigkeit gemessen, während der nächsten fünf Jahre konsequent den Sozialstaat zu verteidigen. Wenn die LSAP als einzige Partei, die ihrem Namen nach noch immer eine Lohnempfänger-Partei ist, es nicht fertig bringen sollte, bereits im Rahmen der Koalitionsverhandlungen die gewerkschaftlichen Forderungen gebührend einzubringen, wäre es für die Zukunft dieser Partei möglicherweise besser, sie würde gar nicht mit in die Regierung gehen.

Im Zusammenhang mit dem Thema Kaufkraft betonte Jean-Claude Reding ebenfalls die Notwendigkeit, das Kindergeld, den Kinderbonus und die Chèquesservices wieder an den Index zu binden. Durch die „Desindexierung“ von 2006 habe das Kindergeld bereits um zwischen 5 und 7,5% an Wert verloren. Die Chèques-services müssten darüber hinaus allen Kindern der in Luxemburg Beschäftigten, also aller der in Luxemburg steuer- und sozialversicherungzahlenden Arbeitnehmer, zugute kommen. Das heißt auch den Grenzgängern und denjenigen Arbeitnehmern, deren Kinder älter als 12 Jahre
sind.

Der Nationalvorstand befasste sich des Weiteren eingehend mit der wirtschaftlichen und sozialen Lage und mit den Forderungen des Europäischen Gewerkschaftsbundes, um die Krise zu meistern. Carlos Pereira berichtete über die Problematik des „Reclassement“ und der Wiedereingliederung von Arbeitnehmern, die über längere Zeit erkrankt waren bzw. einen Unfall erlitten haben. Von diesem Problem sind in der Zwischenzeit 10.000 Arbeitnehmer betroffen und in vielen Fällen führen die derzeit gültigen Bestimmungen zu einem dramatischen Einkommensverlust bei diesen Menschen. Minister Di Bartolomeo hatte dem OGBL noch vor den Wahlen versichert, auf diesem Gebiet sei eine grundlegende Reform in Ausarbeitung.

Organigrammänderungen

In eigener Sache nahm der Nationalvorstand unter anderem die folgenden Änderungen im Organigramm an beziehungsweise zur Kenntnis:

Da Alain Kinn zum 1. Juni in die „Chambre des salariés“ gewechselt ist, um dort die Verantwortung für den neu geschaffenen Bereich der gewerkschaftlichen Fortbildung zu übernehmen sowie für die Förderung von Wohlbefinden und Gesundheitsschutz am Arbeitsplatz zuständig ist, wurden seine politischen Aufgaben im geschäftsführenden Vorstand großenteils an Nico Clement übertragen. Das von Alain Klinn bekleidete Amt des Tarifsekretärs im Bereich Hüttenindustrie und Bergbau wird von Raymond Kapuscinsky übernommen.

Die tägliche Koordinierung der anderen von Alain Kinn wahrgenommenen  Aufgaben innerhalb des OGBL werden großenteils von Véronique Eischen übernommen, die zur Abteilungsleiterin avanciert.

Pit Schreiner avanciert ebenfalls zum Abteilungsleiter und übernimmt die Koordinierung der drei Berufssyndikate, die im OGBL zuständig sind für die Arbeitnehmer aus dem öffentlichen Dienst bzw. für alle Arbeitnehmer der nichtgewinnstrebenden Wirtschafts- und Sozialbereiche.

Im Nationalen Schlichtungsamt wird der OGBL in Zukunft durch die folgenden Kollegen vertreten sein: Jean-Claude Bernardini, Véronique Eischen, Hubert Hollerich und Pit Schreiner.

Marco Casagrande wird den OGBL in der SNCI vertreten.

Abschließend, nahm der Nationalvorstand die Kündigung von Marie-Thérèse Sannipoli in der Rentnergruppe der Arbeitnehmerkammer an. Für sie wird Fernand Schott nachrücken.


Zur Erinnerung: Die OGBL-Forderungen an die Adresse der Politik vom 16. Mai 2009  

 

Es darf zu keinem Leistungsabbau bei den Sozialversicherungen (Kranken, Renten- und Invaliden-, sowie Unfall- und Pflegeversicherung) kommen.

Der finanzielle Beitrag von Patronat und Staat für die Sozialversicherungen darf nicht gekürzt werden. Er muss sogar, wenn es die Anpassung der Leistungen erfordern sollte, heraufgesetzt werden können!

Gegen die Privatisierung der Sozialen Sicherheit, der Sozialversicherungen und der öffentlichen Dienstleistungen.

Das Gesetz über die automatische Anpassung der Löhne, Gehälter und Renten an die Inflation – den Index – darf unter keinen Umständen angetastet werden.

Sowohl das Gesetz über den Mindestlohn als auch das Gesetz über das soziale Mindesteinkommen (RMG) sind strikt zu respektieren.

Die Anpassung der Renten (Rentenajustement) an die allgemeine Lohnentwicklung muss wie bisher im Zwei-Jahres-Rhythmus erfolgen.

Das Rentenalter darf nicht erhöht werden.

Kein Lohnabbau in den öffentlichen Dienstleistungsbereichen und keine politische Unterstützung für eine Lohnpolitik in den luxemburgischen Betrieben, die einen Stopp, einen Abbau der Löhne oder ein Zurückbleiben der Löhne hinter der wirtschaftlichen Produktivitätsentwicklung zum Ziel hat.

Eine verbesserte Arbeitslosengesetzgebung. Bei anhaltender Krisenentwicklung muss die Arbeitslosenentschädigung erhöht und länger bezahlt werden.

Die Gesetzgebung über die Kurzarbeit muss weiter angepasst werden: Ausbau der beruflichen Fortund Weiterbildung und Einführung der 100-prozentigen Entschädigung für die Arbeitnehmer.

Die Gesetzgebung über den „maintien dans l’emploi“ muss kurzfristig verbessert werden, damit dieses Instrument wirklich seinen Zweck erfüllt: nämlich präventiv Arbeitsplätze abzusichern und Arbeitslosigkeit zu verhindern.

Die gesetzliche Absicherung der Arbeitnehmer bei Konkursen muss verbessert werden.

Gegen die drohende Arbeitslosigkeit von Schulabgängern 2009 bzw. bei anhaltender
Krisenentwicklung von Schulabgängern 2010, müssen präventiv unbefristete und befristete Arbeitsplätze in ausreichender Zahl bei Staat, Gemeinden und öffentlichen Einrichtungen geschaffen werden.

Die finanziellen Unterstützungen und die Auftragsvergaben des Staates an die Betriebe müssen von betrieblichen Arbeitsplatzgarantien und Lohngarantien für die Arbeitnehmer abhängig gemacht werden.

Auf europäischer und nationaler Ebene eine Politik, die das Sozial- und das Arbeitsrecht über das Wirtschaftsrecht stellt, die einer weiteren Flexibilisierung der gesetzlichen Arbeitszeit resolut entgegentritt und die arbeitsrechtliche Reformen für eine Stärkung des Kündigungsschutzes und der Arbeitsverträge vornimmt.

Bei vollem Lohnausgleich die gesetzliche Arbeitszeit verkürzen, um wirklich aktiv die
Arbeitslosigkeit zu bekämpfen.

Die Reform der betrieblichen Mitbestimmungsgesetze ist eine absolute Priorität: die Mitbestimmung muss tiefgreifend modernisiert und sozial fortschrittlicher gestaltet werden.

Die Zunahme der Verletzungen der Arbeits- und der Sozialgesetzgebung bzw. der Kollektivverträge durch die Arbeitgeber muss politisch und gesetzgeberisch bekämpft werden: die staatliche Überwachung und Kontrolle müssen dringend reformiert und effizienter werden.

Die staatlichen Sozialleistungen bzw. staatlichen Beihilfen müssen ausgebaut werden: vor allem im Bereich der Kinder- und Schülerbetreuung, aber auch u.a. beim Wohnungsbau- und Kauf sowie bei der Sanierung von Wohnungen nach ökologischen, energetischen und sozialen Kriterien.

Die öffentlichen Investitionen müssen weiter angekurbelt werden und sich prioritär auf die Entwicklung folgender Bereiche ausrichten: Erziehung und Wissenschaft, Gesundheit- und Sozialwesen, öffentlicher Transport, energie- und umwelteffiziente Infrastrukturen, Informationsund Kommunikationstechnologien.

Réinsertion sur le marché de l’emploi et reclassement professionnel

Une délégation de l’OGBL conduite par Carlos Pereira a été reçue par le ministre de la Sécurité sociale en date du 4 juin 2009 pour un échange de vues sur la problématique de la réinsertion professionnelle et du reclassement de salariés incapables d’occuper leur dernier poste de travail.

Le ministre Mars di Bartolomeo a informé la délégation qu’une réforme fondamentale de la législation en la matière est en cours. Cette révision des dispositions légales actuellement en vigueur vise notamment à créer un statut du salarié reclassé ainsi que la révision des modalités de reclassement interne et l’introduction dans le code de la sécurité sociale d’un nouveau type d’invalidité:
l’invalidité professionnelle.

Selon le ministre, lorsqu’un salarié n’est plus apte à exercer sa fonction suite à une maladie ou un accident, tout doit être fait pour le garder au sein de son entreprise dans le cadre d’un reclassement interne. Par la création d’un statut spécial pour les travailleurs qui se retrouvent en reclassement, le ministre veut mieux protéger les droits de ces personnes sur le marché du travail. Lorsqu’un salarié ne peut plus être placé sur le marché du travail dû notamment à son âge, à son niveau de formation ou à son état de santé, plutôt que de lui accorder une indemnité d’attente versée par la Caisse de pension après l’expiration de ses droits à l’indemnité de chômage, le ministre prévoit de lui accorder sous certaines conditions une invalidité professionnelle.

Pour l’OGBL, cette réforme semble aller dans le bon sens, car la pratique actuelle de l’indemnité d’attente ne tient pas compte des années travaillées à l’étranger et crée des cas d’extrême précarité. Il y a toutefois lieu de veiller à ce que cette invalidité professionnelle soit reconnue par les organismes de sécurité sociale étrangers afin que les années cotisées dans un autre pays soit prises en compte.

Dans ce contexte, l’OGBL a demandé au ministre d’entamer des négociations en vue de conclure avec un certain nombre de pays, dont notamment l’Italie, des accords bilatéraux sur la reconnaissance de l’invalidité.

L’OGBL veillera à ce que cette réforme soit poursuivie par le prochain gouvernement.

Communiqué par l’OGBL
le 4 juin 2009