Les travailleurs du dimanche ont le droit d’aller voter pendant leur temps de travail!

L’OGBL tient à rappeler que les droits et devoirs civiques, donc le droit d’aller voter, font partie des dispenses de service dont doit jouir tout salarié avec conservation de l’intégralité de son salaire, et ce conformément à l’article L. 233-11 du Code du travail.

Si par exemple une infirmière qui travaillera dimanche prochain souhaite aller voter, elle a le droit de le faire pendant son temps de travail sans en être sanctionnée de quelque façon que ce soit.

L’OGBL invite tous les salariés qui rencontreraient des entraves à l’exécution de ce droit de la part de leur employeur de lui envoyer un courriel à l’adresse suivante: info@ogbl.lu.

Communiqué par l’OGBL
le 3 juin 2009

L’OGBL demande au ministre du Travail et de l’Emploi de faire respecter la loi

Dans une lettre adressée le 29 mai au ministre du Travail et de l’Emploi, l’OGBL demande que le ministre fasse respecter les dispositions légales en matière de continuation du salaire par les employeurs en cas de maladie. Pour l’OGBL, «continuer le salaire» veut dire que le salarié doit continuer à être rémunéré comme s’il avait travaillé normalement. Donc, p.ex., les travailleurs postés et les travailleurs de dimanche doivent toucher en plus du salaire de base les primes pour travail de nuit ou de dimanche. Or, certaines entreprises ne paient que le salaire de base et avancent comme argument les changements qui seraient intervenus suite à l’introduction du statut unique.

Le ministre a lui-même précisé récemment dans sa réponse à une  question parlementaire urgente que les dispositions légales non seulement sont claires, mais qu’en plus (hormis les majorations pour heures supplémentaires) elles n’ont subi aucune modification suite à l’introduction du statut unique. C’est-à-dire que le paiement des primes visées ci-dessus serait dû.

Comme certaines entreprises continuent à ignorer les précisions du ministre, l’OGBL demande que l’Inspection du travail et des mines soit chargée d’urgence à faire appliquer la loi et à mettre fin à cette illégalité qui coûte cher surtout aux travailleurs postés.

A défaut d’une application des dispositions légales dans ce domaine, la paix sociale sera sérieusement menacée dans les entreprises concernées.

Communiqué par l’OGBL
le 29 mai 2009

La grande manifestation du 16 mai prend forme

La manifestation syndicale contre tout démantèlement social en temps de crise qui aura lieu samedi prochain à Luxembourg-ville prend forme.

Les manifestants se rassembleront à 15h15 comme suit dans le quartier de la gare: l’OGBL et la FNCTTFEL dans la rue de Strasbourg, la CGFP et la FGFC dans la rue Joseph Junck, l’ALEBA dans la rue de Reims, le LCGB et le SYPROLUX dans la rue d’Epernay et toutes les autres organisations ainsi que les particuliers qui souhaitent participer dans la rue du Commerce et les environs.

Devant la tête du cortège les banderoles avec les cinq principaux mots d’ordre seront portés, à savoir: Ensemble contre tout démantèlement social; Pour nos emplois; Pour notre pouvoir d’achat; Pour notre sécurité sociale; Ne touchez pas à l’index, nos salaires et nos pensions. Ensuite, le carré de tête sera constitué de huit représentants de chacun des 7 syndicats qui se sont réunis pour organiser cette manifestation. Le cortège se dirigera vers la Place de la Constitution (Gëlle Fra) en passant par l’avenue de la Liberté, le pont et le boulevard Roosevelt.
Quatre brefs discours de 5 à 7 minutes chacun seront prononcés sur la place de la Constitution: Jean-Claude Reding parlera pour l’OGBL et la FNCTTFEL, Romain Wolff pour la CGFP et la FGFC, Robert Weber pour le LCGB et le SYPROLUX et Marc Glesener pour l’ALEBA.

Les organisateurs tiennent à réitérer leur demande à l’adresse des partis
politiques et des élus de se retenir et de s’abstenir à récupérer la manifestation à des fins électorales. Par contre, toutes les personnes qui partagent les revendications syndicales sont évidemment invitées à participer.

Communiqué par l’OGBL, la CGFP, le LCGB, l’ALEBA, la FGFC, la FNCTTFEL et le SYPROLUX
le 13 mai 2009

La crise ne doit pas servir de prétexte pour ralentir l’intégration des personnes handicapées dans le monde du travail!

Le Département des Travailleurs Handicapés de l’OGBL (DTH/OGBL) appelle ses membres et sympathisants à se joindre à la grande manifestation du 16 mai 2009.

Dans sa déclaration sur l’Etat de la nation, notre Premier ministre, Monsieur Junker a annoncé que 2009 sera une année très difficile mais que 2010 sera «exceptionnellement difficile». Nous n’avions pas besoin d’attendre les prédictions de Monsieur Junker pour savoir cela. Le chômage partiel, les licenciements massifs et l’escalade du taux de chômage suite à la crise font déjà bien partie de notre quotidien.

Il est évident que dans un tel contexte les budgets de l’Etat devront être gérés avec beaucoup de précautions mais le Premier ministre a toutefois assuré qu’il n’y aura pas de démantèlement social.

Le DTH restera vigilant à ce que cet engagement ne soit pas oublié après les élections législatives du 7 juin 2009. En plus, le DTH insiste sur le fait que les efforts des dernières années en matière d’intégration des personnes handicapées dans notre société devront continuer. Nous n’accepterons pas que la crise serve de prétexte pour ralentir les efforts d’intégration des personnes handicapées.

Le DTH revendique à ce que les lois en faveur des personnes handicapées soient enfin appliquées:

  • La loi de 2001 portant sur l’accessibilité des lieux publics doit être appliquée sans dérogation. Egalement, l’accessibilité des transports en commun et des structures privées ouvertes au public doivent devenir une réalité.
  • La nouvelle loi scolaire défend l’idée d’une école primaire d’inclusion, le DTH réclame des mesures concrètes afin de garantir cette inclusion. En effet il à été omis de traiter concrètement la question des élèves handicapés dans cette nouvelle loi. En ce qui concerne le post primaire ou la formation continue il reste également d’importants efforts à fournir pour permettre aux personnes handicapées de suivre des études de qualité.
  • Concernant la loi de 2003 portant sur le Travailleur handicapé nous insistons sur l’application des quotas. En effet, la loi du 12 septembre 2003 fixe clairement des quotas. En cas de non respect, la loi prévoit même une sanction. Curieusement il a été «omis» de créer un organe de contrôle ou bien de confier cette tâche à une administration, comme p.ex. à l’Inspection du Travail et des Mines. En France, les quotas sont strictement contrôlés et en cas de non respect, l’argent des contraventions est réinvesti dans des projets de sensibilisation ou encore reversé à des institutions oeuvrant dans le domaine du handicap.

C’est afin de garantir une meilleure surveillance et un accompagnement adapté des personnes handicapées sur leur lieu de travail que le DTH demande que soit élaborée, en collaboration avec les partenaires sociaux, une loi visant la création de conseillers régionaux pour les salariés handicapés, qui auraient pour tâche de conseiller et d’accompagner les salariés handicapés sur leur lieu de travail ainsi que d’assumer le rôle de médiateur en cas de difficultés avec l’employeur ou les administrations.

En décembre 2006, le Luxembourg A signé la convention des Nations Unis sur les droits des personnes handicapées et de ce fait déclaré son intention de ratifier cette même convention. Le DTH est persuadé que la Convention relative aux droits des personnes handicapées est un précieux outil pour améliorer la situation des citoyens handicapés et nous revendiquons une prompte ratification par le Luxembourg.

Voilà pourquoi, le DTH appelle à une vaste mobilisation de toutes les personnes en situation de handicap, d’accident du travail ou d’invalidité pour participer à la manifestation organisée par l’OGBL en date du 16 mai 2009.

Communiqué par le Département des travailleurs handicapés de l’OGBL
le 12 mai 2009

Crise: il faut contrecarrer les licenciements économiques abusifs

Le président de l’OGBL reçoit une délégation de déi Lénk

Le président de l’OGBL Jean-Claude Reding a récemment reçu une délégation de déi Lénk (La Gauche) composée des personnes suivantes: André Hoffmann, Nico Reichling, Guy Thomas, Justin Turpel et Serge Urbany.
L’échange de vues portait sur une proposition de loi élaborée par déi Lénk visant à contrecarrer les licenciements économiques abusifs.
L’OGBL partage les objectifs de cette proposition qui vise notamment à améliorer la protection des salariés face à des licenciements injustifiés, à augmenter les indemnités en cas de licenciement abusif et à améliorer les moyens d’action des délégués du personnel et des syndicats.
Par ailleurs, les deux parties ont eu un échange de vues sur la manifestation du 16 mai initiée par l’OGBL et organisée par les syndicats luxembourgeois avec la participation de multiples organisations de la société civile. Cette manifestation est l’occasion de donner un signal fort au gouvernement et au patronat: la crise actuelle ne doit pas conduire à un quelconque démantèlement social! Les travailleurs n’ont pas causé cette crise et ils ne sont pas prêts à en assumer les coûts. Déi Lénk s’est déclaré solidaire avec le mouvement syndical et soutient cette initiative.

Communiqué par l’OGBL
le 7 mai 2009

L’OGBL et l’Union Syndicale Luxembourg prêts à renforcer leur coopération

Des responsables de l’OGBL et de l’Union Syndicale Luxembourg (USL) se sont réunis pour un échange de vues et pour planifier le renouvellement de leur accord de coopération. L’USL participera également à la grande manifestation du 16 mai.

L’Union syndicale est le 1er syndicat représentatif du personnel des institutions européennes. A travers l’Union européenne, l’Union Syndicale compte plus de 20 000 membres et au Luxembourg plus de 1 000. Un accord de coopération entre l’OGBL et l’USL existe depuis les années 90 qu’il y a lieu d’adapter à la situation d’aujourd’hui. Car, malgré les apparences et les idées reçues, le personnel des institutions européennes est confronté à une précarisation grandissante. L’Union européenne n’est pas nécessairement l’employeur qui respecte le mieux le droit du travail et, dans certains cas, même les directives émanant d’elle. Pour le secrétaire politique de l’USL, Miguel Vicente Núñez, «la précarisation galopante des conditions de travail pour les agents contractuels, mais aussi pour les nouveaux collègues fonctionnaires recrutés aux grades de base, induit des difficultés majeures d’intégration notamment à cause du coût du logement au Luxembourg». Pour certains agents contractuels le salaire de base est en dessous du salaire social minimum luxembourgeois. Ces contrats à durée déterminée sont souvent d’une durée initiale extrêmement courte et ne sont convertis en contrat à durée indéterminée que dans des circonstances très spécifiques.

Les représentants de l’USL dénoncent les dérives néolibérales de la Commission européenne en matière de politique du personnel et le manque de dialogue social. Le président de l’USL Angelo Milella fait valoir que «la mise à jour de l’accord de coopération OGBL/USL viendra ainsi à un moment propice pour souligner la valeur ajoutée de l’action syndicale, et ce particulièrement dans les temps de crise que nous traversons».

Les deux syndicats se rencontreront prochainement pour élaborer cette mise à jour de leur accord.

Communiqué par l’OGBL et l’Union Syndicale Luxembourg
le 6 mai 2009