5 100 candidats OGBL pour les élections sociales: une progression de 25% par rapport à 2003

À ce jour, l’OGBL compte 5 100 candidats dans les entreprises pour les élections sociales du 12 novembre prochain. Le chiffre est encore en évolution, car des listes et candidatures supplémentaires sont en cours de dépôt.
L’OGBL présente des candidats dans au moins 810 entreprises.

Communiqué par l’OGBL
le 30 octobre 2008

L’OGBL salue les décisions de la réunion sur le maintien de l’emploi dans le secteur financier

Suite à la demande de l’OGBL adressée par lettre aux ministres Krecké et Biltgen ainsi qu’à l’ABBL le 10 octobre 2008, une réunion portant sur le maintien de l’emploi dans le secteur financier a eu lieu le 27 octobre 2008.

Pour l’OGBL, il était nécessaire de s’échanger sur les mesures préventives à mettre en place dans les meilleurs délais. Car les compétences extraordinaires du personnel du secteur financier sont un des éléments-clés du succès de la place financière luxembourgeoise. Il faut tout faire pour éviter que le personnel concerné par une restructuration ou, le cas échéant, par la fermeture d’un institut financier, soit perdu pour le marché de l’emploi luxembourgeois.

C’est pourquoi, l’OGBL a insisté sur la mise en oeuvre d’une politique qui vise à sauvegarder les compétences et le savoir-faire dans le secteur financier. Une politique qui ne prendrait pas en compte cet aspect serait une politique myope et sans envergure.

L’OGBL a donc proposé de mettre en place un monitoring de l’emploi dans le secteur financier (suivi détaillé des offres et demandes d’emploi, analyse des profils professionnels et des besoins de formation spécifique, …). Cette analyse est nécessaire pour faire jouer à bon escient les instruments légaux en place et pour éviter que l’on donne aux salariés concernés par d’éventuelles restructurations comme seule perspective celle de s’inscrire au chômage.

L’OGBL a par ailleurs demandé que soit mis en place un dialogue social sectoriel sur l’emploi et il a constaté avec satisfaction que cette proposition fut retenue dans les conclusions des membres du gouvernement qui ont participé à la réunion. Une plateforme d’échange et de concertation a donc été créée. Elle sera composée de hauts fonctionnaires, de représentants de l’ABBL et de l’ALFI (Association luxembourgeoise des fonds d’investissement) ainsi que de représentants syndicaux.

Communiqué par l’OGBL
le 27 octobre 2008

L’OGBL demande une réunion urgente pour aider le personnel des banques islandaises

L’OGBL a envoyé aujourd’hui une lettre aux ministres de l’Economie et du Travail ainsi qu’à l’ABBL pour leur proposer la tenue urgente d’une réunion visant à adopter des mesures pour aider le personnel des trois banques islandaises actuellement en cessation d’activités.
Pour l’OGBL, il faut agir très rapidement pour éviter que plus de 350 salariés des banques Kaupthing, Landsbanki et Glitnir ne tombent au chômage.

Communiqué par l’OGBL
le 10 octobre 2008

Crise financière, budget de l’Etat pour 2009, pouvoir d’achat, index et chèques-services

Le Comité exécutif de l’OGBL s’est penché lors de sa réunion du 6 octobre 2008 sur les thèmes de la crise financière, du budget de l’Etat pour 2009, du pouvoir d’achat, de l’index et des chèques-services.

Crise financière

Le Comité exécutif de l’OGBL a salué l’action rapide du gouvernement pour contribuer à sauver de l’effondrement les instituts bancaires Fortis et Dexia. La sauvegarde de banques fortes ancrées au Luxembourg, la sécurisation des dépôts des épargnants, le maintien de l’emploi et des conditions de travail des salariés sont les priorités pour l’OGBL dans cette affaire. Dans ce contexte, le président de l’OGBL, Jean-Claude Reding, a souligné le comportement exemplaire de la délégation du personnel présidée par l’OGBL ainsi que le dialogue positif avec les directions des entreprises et les responsables du gouvernement au cours des dernières semaines mouvementées. Le dialogue entre les directions des entreprises et les délégations du personnel et leurs syndicats doit continuer, ceci surtout pour éviter des conséquences négatives pour les salariés.

L’OGBL souligne cependant dans ce contexte que la crise financière mondiale actuelle devrait mener rapidement à une action coordonnée et efficace au niveau. Il faut élaborer un cadre réglementaire pour les opérations financières et bancaires afin d’éviter une situation analogue dans le futur. Il faudrait en outre renforcer au Luxembourg, et même au-delà dans toute la zone euro, de façon conséquente la protection financière dont bénéficient les épargnants en cas de faillite de leur banque. Il faudrait également mettre en place une instance de régulation centrale dans la zone euro. „Il est intolérable qu’une monnaie commune ait été introduite et que chaque Etat membre continue à réguler de façon autonome“, constate Jean-Claude Reding. En outre, dans une économie globalisée, il importe de mettre en oeuvre des politiques européennes coordonnées. Le maintien du pouvoir d’achat, la protection sociale et la sauvegarde de bons emplois doivent être les lignes directrices d’une telle politique. Il faut en finir avec la politique économique libérale qui a échoué et enfin construire une Europe sociale.

Budget de l’Etat 2009 et index

Le Comité exécutif de l’OGBL salue l’approche anticyclique du projet de budget de l’Etat pour l’année 2009. D’un côté, les investissements sont maintenus à un niveau élevé dans une période où la croissance économique s’annonce plus faible, d’un autre côté, des mesures fiscales, comme l’adaptation du barème de l’impôt à l’inflation et les crédits d’impôts, tentent de renforcer le pouvoir d’achat de tous les salariés, retraités et des bénéficiaires du revenu minimum garanti.

Cependant, un élément important pour rétablir la confiance des consommateurs et des commerçants fait défaut dans ce paquet de mesures : le rétablissement immédiat du mécanisme automatique de l’index.

Voilà pourquoi l’OGBL poursuivra sa campagne pour l’index. C’est un flagrant manque de courage que de dire „nous sommes pour l’index“, comme le fait le LCGB, et d’attendre passivement jusqu’en 2010 tout en sachant qu’il y a alors un grand risque de suppression de l’une ou de l’autre tranche indiciaire. Avec une telle attitude, un syndicat ne peut que faire le jeu du patronat ! Si seulement une tranche de l’index était supprimée, l’augmentation de 2% du salaire minimum au 1er janvier 2009, tant louée par le LCGB, serait plus que neutralisée. Ceci est un jeu malhonnête ! C’est maintenant et tout de suite qu’il faut jouer cartes sur table et afficher clairement et sans équivoque sa position en ce qui concerne l’index!

Chèques-services

Enfin, le Comité exécutif de l’OGBL a analysé l’introduction de chèques-services prévue en 2009. Si à la base l’OGBL salue cette mesure, il reste sceptique quant à l’approche choisie par la ministre de la Famille. La limitation à l’âge de 12 ans, la limitation de la mesure à la prise en charge extrascolaire des enfants ainsi que l’exclusion des frontaliers constituent de sérieux problèmes aux yeux de l’OGBL.

Après une analyse plus approfondie, l’OGBL se prononcera prochainement plus en détail sur cette mesure.

Communiqué par l’OGBL
le 7 octobre 2008

Index : LCGB unglaubwürdig

Indem LCGB-Präsident immer wieder sagt, der Index müsse wieder ab 2010 normal funktionieren, macht er das Spiel derjenigen, die den Index weitermodulieren bzw. eine oder zwei Indextranchen wegfallen lassen möchten. Nach Presseberichten geht Weber jetzt sogar so weit und „verspricht“, dass der Index im Januar 2010 wieder voll hergestellt wird. Und damit verliert er jede Glaubwürdigkeit. Denn, wenn der Index nicht zum 1. Januar 2009 wieder normal ohne Verzögerung ausbezahlt wird, sind bei bleibend hoher Inflation die Chancen sehr groß, dass Anfang 2010 bereits 2 Indextranchen aufgelaufen sein werden, und dass möglicherweise im Laufe von 2010 eine weitere Tranche fällig sein wird. Weber weiß genau, dass dann die Patronatsverbände und die Regierung auf eine neue Modulierung bzw.
auf den Wegfall der einen oder anderen Tranche drängen werden. Denn sie werden nicht akzeptieren, dass innerhalb eines Jahres die Löhne und Gehälter um 5 bzw. 7.5% angehoben werden, nur allein um den Kaufkraftverlust auszugleichen.

Wird dann der LCGB, wie bereits 2006, bereit sein, eine Tranche zu opfern?

Genau wie die Regierung versteckt sich der LCGB in der Index-Frage hinter dem Tripartite- Abkommen, obwohl das mit der Indexmodulierung anvisierte Ziel dieses Abkommens, nämlich die Sanierung der Staatsfinanzen, längst erreicht ist.
Die Kaufkraft schwindet zunehmend dahin, nicht nur für die Klein- und Kleinstverdiener, sondern auch für die Mittelverdiener. Dies ist heute, im Jahre 2008, eine brennende Realität.
Die Arbeitnehmer und Rentner wollen nicht bis 2010 warten um Klarheit in Sachen Kaufkraftausgleich zu bekommen.

Comité national de l’OGBL se penche sur les questions de pouvoir d’achat, sur l’index et approuve le programme pour les élections sociales

À l’occasion de sa réunion du 16 septembre 2008, le Comité national de l’OGBL s’est penché entre autres sur les questions du pouvoir d’achat et de l’indexation des salaires et des retraites. Par ailleurs, le Comité national a approuvé le programme de l’OGBL dans le cadre des élections sociales.

Index

L’OGBL demande que l’indexation des salaires doive à nouveau fonctionner normalement à partir de 2009. Il n’acceptera pas qu’une ou plusieurs tranches soient supprimées. Et il n’acceptera pas de plafonner l’indexation (tranche maximale). Le Comité national a donné son feu vert pour l’organisation d’une campagne de sensibilisation au sujet de l’index qui aura lieu pendant la première quinzaine du mois d’octobre. L’OGBL constate qu’aujourd’hui toutes les catégories de salariés et tous les retraités sont concernés par la perte de pouvoir d’achat, pas seulement les tout petits revenus. Et le commerce et l’artisanat le seront dans un deuxième temps, car la baisse de pouvoir d’achat conduira forcément à une baisse de la consommation.

Fiscalité

L’OGBL demande une adaptation complète du barème de l’impôt sur le revenu à l’inflation pour éviter que la charge fiscale continue à augmenter pour les particuliers. Par ailleurs, il demande notamment de revoir vers le haut les plafonds pour la déduction des dépenses spéciales ainsi que les différents abattements pour les salariés et pensionnés.

Salaire minimum

L’OGBL demande qu’au-delà de l’adaptation du salaire minimum à l’évolution générale des salaires, le salaire minimum soit ajusté de façon substantielle au 1er janvier 2009. Un pourcentage de cette hausse sera avancé dès que les chiffres de l’évolution générale des salaires depuis 2006 seront connus.

Chèques-services

L’OGBL est formel : si les chèques services ne bénéficient pas à tous les enfants des salariés qui travaillent au Luxembourg, résidents et frontaliers, il vaut mieux abandonner ce projet et augmenter les allocations familiales et/ou le boni enfant. Sinon cette mesure risque de créer des tensions entre les différentes catégories de salariés à cause d’une mise en œuvre partielle et discriminatoire.

Élections sociales

L’OGBL considère que les prochaines élections sociales sont d’une très grande importance politique. Car elles seront l’occasion d’articuler le rapport de force entre salariat, patronat et gouvernement. Le taux de participation aux élections a une influence certaine sur le poids des futures revendications salariales à l’adresse du gouvernement et du patronat. Il est donc très important d’aller voter nombreux, à la fois au niveau des entreprises et au niveau de la Chambre des salariés. L’OGBL fera tout pour gagner ces élections afin de pouvoir continuer à défendre avec force les acquis sociaux ainsi que les droits de tous les salariés et retraités.

Le Comité national a réitéré à cette occasion la mission principale de l’OGBL : défendre de façon indépendante, engagée et pragmatique les intérêts de tous ceux qui dépendent d’un salaire et d’une retraite. L’OGBL n’est pas et ne sera pas à l’avenir à la botte de personne : ni du pouvoir politique, ni du pouvoir de l’argent, ni d’un quelconque pouvoir idéologique.