La marche pour la paix est reportée au 20 juin 2020

Face à l’extension de l’épidémie de coronavirus (COVID-19) qui touche désormais également le Luxembourg, la Direction de la Santé recommande de ne pas organiser des événements rassemblant un nombre important de personnes.

Prenant acte de cette recommandation, les organisateurs de la Marche pour la paix 2020 («Friddensmarsch 2020»), à savoir l’OGBL et la FSPL («Friddens-an Solidaritéitsplattform Lëtzebuerg»), ont ainsi décidé de reporter la manifestation prévue initialement pour le 28 mars prochain.

La nouvelle date prévue pour la Marche pour la paix est désormais le 20 juin, journée mondiale des réfugiés des Nations-Unies. Les détails quant au déroulement de la manifestation suivront.

Communiqué par l’OGBL et la FSPL,
le 12 mars 2020

Les employeurs doivent prendre des mesures préventives adéquates – les salariés ne peuvent pas en être pénalisés

Face à la propagation inquiétante de l’épidémie de Coronavirus (Covid-19), certains employeurs luxembourgeois ont déjà commencé à mettre en place des mesures préventives visant à la fois à protéger la santé de leurs salariés et à assurer la continuité de leurs activités. Ainsi, des salariés ayant voyagé récemment dans certaines régions du monde jugées à risque, peuvent par exemple se voir imposer de rester chez eux pendant un laps de temps qui peut varier entre deux et trois semaines. Il s’agit là d’initiatives responsables que l’OGBL ne peut que saluer.

Toutefois, l’OGBL a également pris connaissance de cas où des employeurs, tout en imposant à leurs salariés de rester chez eux, les obligent à prendre des jours de congés légaux afin de couvrir cette période de «mise en quarantaine». L’OGBL dénonce fermement cette approche. En aucun cas, un salarié ne peut être contraint d’utiliser son congé légal, qui sert à la récréation et au repos, dans le cadre d’une mesure préventive ordonnée par son employeur. Les employeurs qui décident d’imposer une «mise en quarantaine» à leurs salariés doivent impérativement leur octroyer un congé extraordinaire ou une dispense de travail sans perte de salaire.

Par ailleurs, l’OGBL appelle tous les employeurs du pays à prendre leurs responsabilités et ainsi, à collaborer étroitement avec les délégations du personnel – les délégués à la sécurité et à la santé tout particulièrement – afin de mettre en place des mesures préventives dans les entreprises, dans l’intérêt à la fois des salariés et des employeurs. Des mesures diverses et variées doivent pouvoir être envisagées, portant aussi bien sur l’hygiène que sur les méthodes de travail. Dans ce contexte, une attention particulière doit être portée aux salariés qui sont davantage exposés au public dans le cadre de leurs activités professionnelles. Ces derniers doivent en effet pouvoir bénéficier de mesures préventives renforcées.

Enfin, l’OGBL appelle le ministre du Travail à émettre une circulaire à l’adresse des employeurs visant à les responsabiliser, en leur rappelant leurs obligations relatives à la protection de la santé de leurs salariés. Si cela s’avère nécessaire, l’OGBL estime également que le recours au «chômage accidentel ou technique involontaire» tel que le prévoit le Code du travail  (articles L. 532-1 à L. 532-4) doit être envisagé pour les entreprises dont le fonctionnement serait amené à être partiellement ou totalement interrompu, suite à la mise en place de mesures préventives visant à lutter contre l’expansion de l’épidémie de Coronavirus.

Communiqué par l’OGBL
le 26 février 2020

L’OGBL et l’ADESP signent un accord de coopération

L’OGBL et l’Association du personnel policier détenteur d’un Diplôme de fin d’Etudes Secondaires de la Police grand-ducale a.s.b.l. (ADESP) viennent de signer un accord de coopération, visant à coopérer sur le plan de la défense des intérêts du personnel détenteur d’un diplôme de fin d’études secondaires ou équivalent dans la Police grand-ducale.

L’OGBL s’engage à soutenir l’ADESP dans sa mission de représentation du personnel concerné. En contrepartie, l’ADESP associe l’OGBL à ses activités, soutient le travail du syndicat Services publics de l’OGBL et invite ses membres à adhérer à l’OGBL.

L’OGBL associe également l’ADESP à ses travaux au niveau des organisations syndicales européennes et internationales des services publics.

Dans ce contexte, l’OGBL tient à souligner qu’il soutient pleinement les revendications légitimes du personnel représenté au sein de l’ADESP concernant la reconnaissance de leur diplôme, en vertu du principe de l’égalité de traitement et donc de l’accès du personnel concerné à la carrière B1 de la Fonction publique.

L’OGBL a affirmé, à cette occasion, qu’il soutiendra aussi les démarches juridiques de l’ADESP en la matière au niveau des juridictions administratives, tout en espérant qu’une résolution politique du problème puisse être trouvée. Dans ce contexte, l’OGBL appuiera les revendications de l’ADESP dans les discussions à venir avec les ministres compétents, à savoir les ministres de la Fonction publique et de la Sécurité intérieure.

Communiqué par l’OGBL et l’ADESP
le 17 février 2020

 

L’OGBL voit ses revendications satisfaites

portugal_vignetteL’OGBL a obtenu du gouvernement portugais que de nouvelles permanences sociales soient organisées au Luxembourg au début du mois de février 2020 et il a également fait en sorte que les autorités portugaises détachent une fonctionnaire de la Sécurité sociale portugaise pour travailler au sein du Consulat du Portugal au Luxembourg.

L’OGBL rappelle tout d’abord qu’après de nombreuses initiatives de sa part, du fait de l’augmentation croissante du nombre de dossiers émanant de ressortissants portugais restés sans réponse de la Sécurité sociale portugaise – plus de 1 700 dossiers restés sans réponses en 2019 – des permanences sociales avaient déjà été organisées en avril 2019 au Luxembourg.

La secrétaire d’Etat aux Communautés Portugaises, Berta Nunes, a désormais confirmé à l’OGBL que le gouvernement portugais a également décidé de détacher une fonctionnaire de la Sécurité sociale portugaise pour travailler au sein du Consulat du Portugal au Luxembourg. La mission de la fonctionnaire consistera à accompagner les ressortissants portugais dans leurs démarches administratives relatives aux pensions. La fonctionnaire en question prendra ses fonctions en février 2020.

L’OGBL demande déjà depuis de nombreuses années aux gouvernements portugais successifs de trouver une solution face aux retards de la Sécurité sociale du Portugal dans ses réponses aux ressortissants portugais vivant au Grand-Duché.

L’OGBL espère que la nouvelle fonctionnaire sera en mesure de réduire les délais d’attente actuels.

L’OGBL rappelle également qu’il y a aujourd’hui encore plusieurs centaines de dossiers en attente d’une réponse. Les autorités portugaises ne répondant pas aux demandes émanant des autorités luxembourgeoises. Il s’agit là d’une violation des règles communautaires en matière de sécurité sociale, en particulier du règlement 883/2004.

Communiqué par l’OGBL
le 31 janvier 2020

Devoir de vigilance : Quelle place pour les droits humains dans la chaîne de valeur des entreprises ?

Lors d’une récente entrevue avec des coordinateurs de l’Initiative pour un devoir de vigilance (IDV), la nouvelle présidente de l’OGBL, Nora Back, a souligné l’importance que peuvent revêtir des délégués syndicaux dans la mise en œuvre d’un devoir de vigilance efficace quant au respect des droits humains dans le cadre des activités des entreprises. Des formations inspirées des principes directeurs des Nations Unies sont d’ailleurs déjà prévues par l’OGBL pour les représentants du personnel afin de les sensibiliser à ce sujet important, dont la mise en œuvre constituerait une mesure préventive dans le cadre de la lutte contre les violations des droits humains.

Nora Back a notamment rappelé dans ce contexte que l’OGBL, en tant que membre fondateur de l’IDV, a adopté lors de son congrès, en décembre 2019, une résolution afférente pour que le gouvernement prenne ses responsabilités: «Nous attendons également que le gouvernement luxembourgeois prenne rapidement une initiative concrète afin d’initier, tant en Europe qu’au Luxembourg, la mise en place d’une loi contraignante et effective pour un devoir de vigilance permettant de garantir le respect des droits humains et de l’environnement tout au long de la chaîne de valeur.»

L’OGBL lance par ailleurs un appel à l’adresse de l’UEL visant à ce qu’elle soutienne également l’initiative. Si de nombreuses entreprises se sont certes dotées de chartes éthiques ou de programmes de responsabilité sociale (RSE), force est de constater que ces mesures, même si elles vont dans la bonne direction, n’ont pas réussi à empêcher les violations des droits humains à l’échelle mondiale. L’OGBL tient également à souligner dans ce contexte qu’une mesure contraignante en matière de devoir de vigilance ne s’oppose pas à une économie dynamique, comme le prouvent certains pays ayant déjà adopté une telle mesure. D’ailleurs, aucune étude n’a jamais démontré que des normes contraignantes en matière de droits humains nuisent à la compétitivité d’un pays. Les intérêts économiques peuvent donc être parfaitement poursuivis dans le respect des droits humains.

Communiqué par l’OGBL
le 30 janvier 2020

Renouvellement de la Convention Collective de Travail

L’OGBL, en tant que porte-parole des syndicats dans l’entreprise, le LCGB et la direction de Prefalux S.A. se sont accordés, le 22 janvier 2020, sur le renouvellement de la convention collective de travail qui couvre les 283 salariés de l’entreprise, dont le siège est situé à Junglinster.

L’accord signé entre partenaires sociaux porte sur une durée de 36 mois, à savoir du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022, et prévoit entre autres :
– le paiement d’une prime unique de 500€ brut avec le salaire de janvier 2020
– des augmentations linéaires des salaires tarifaires de 1% en 2020, en 2021 et en 2022
– des augmentations linéaires des salaires réels de 0,6% en 2020, en 2021 et en 2022
– une harmonisation du congé social et du congé pour consultation médicale pour l’ensemble du personnel

Cet accord a été négocié dans le cadre d’un dialogue social constructif entre partenaires sociaux et correspond à une amélioration majeure des conditions de travail et de rémunération des salariés de l’entreprise.

Communiqué par les syndicats OGBL et LCGB ainsi que la société Prefalux S.A.
le 28 janvier 2020