Personnes âgées: l’OGBL a rencontré la ministre de la Famille

Une délégation du département des pensionnés de l’OGBL conduite par Carlos Pereira, membre du bureau exécutif, a été reçue le 17 juin 2014 par la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, pour un échange de vues sur le programme gouvernemental en matière de politique pour les personnes âgées.

Carlos Pereira a salué la volonté du gouvernement de mettre un accent sur la création de logements adaptés aux besoins spécifiques des personnes âgées et intégrés à des concepts urbanistiques. Ceci afin d’éviter la constitution de «ghettos». L’OGBL partage également la volonté du gouvernement d’instaurer un contrôle de la qualité des maisons de retraite et de soins.

Concernant le nombre de lits disponibles en milieu stationnaire qui ne devrait pas augmenter dans les prochaines années, la ministre a expliqué que la demande réelle aurait stagné au cours de la dernière décennie, légitimant ainsi la décision du gouvernement de simplement maintenir les effectifs actuels. Selon la ministre, les personnes âgées intégreraient de plus en plus tard des institutions gériatriques par rapport à il y a encore dix ans. Un phénomène ayant évidemment un effet sur la demande.

L’OGBL a également fait part de ses préoccupations quant à d’eventuelles augmentations tarifaires au sein des maisons de retraite et de soins comme cela a été le cas dans un passé encore récent. La ministre s’est engagée dans ce contexte à ce qu’il n’y ait pas d’augmentations tarifaires à l’avenir qui ne soient justifiées.

L’échange a ensuite longuement porté sur l’intégration des personnes âgées de nationalité étrangère résidant au Luxembourg. La ministre a souligné que cette population était largement sous-représentée au sein des institutions gériatriaques ainsi que des associations de personnes âgées. Constatant à ce niveau un véritable «déficit», l’OGBL et la ministre ont tout deux évoqué l’idée de mener à terme une réflexion approfondie sur ce sujet en y associant tous les acteurs concernés.

Enfin, Carlos Pereira a interpellé la ministre sur le manque de moyens alloués au Conseil supérieur des personnes âgées ainsi que sur son fonctionnement actuel qui serait encore largement perfectible. Des considérations auxquelles la ministre a porté une grande attention.

L’enrevue s’est déroulée dans un climat constructif marqué par un esprit d’ouverture.

Communiqué par l’OGBL
le 18 juin 2014

L’OGBL-Jeunes prend position sur la «garantie jeunes»

La France qui a lancé son programme «Garantie Jeunes» à la fin de l’année dernière, est le premier pays à prendre sa part du gâteau des six milliards d’euros débloqués par l’Union européenne afin de lutter contre le chômage des jeunes. L’OGBL-Jeunes considère la Garantie pour la Jeunesse comme un appui pertinent visant à accompagner un jeune demandeur d’emploi vers une insertion durable dans la vie active. L’OGBL-Jeunes se réjouit que la version luxembourgeoise soit bientôt sur les rails.

Pour l’OGBL-Jeunes, la «Garantie Jeunes» ne peut être efficace que si elle se base sur certains principes:

  1. elle doit viser tous les jeunes qui sont à la marge du marché du travail;
  2. elle doit faire l’objet d’une intervention rapide et être proposée dans un délai de 4 mois;
  3. dans ce contexte, il y lieu de définir le terme «jeune» de manière large et d’étendre le droit à la «Garantie Jeunes» aux 25-30 ans;
  4. elle doit comprendre une approche individualisée car les jeunes ne forment pas un groupe homogène et elle doit offrir un éventail approprié de mesures et de services de qualité;
  5. il faut également assurer une harmonisation de la validation des expériences professionnelles acquises dans le cadre des programmes de la «Garantie Jeunes», ainsi qu’une reconnaissance des acquis non formels et informels;
  6. il faut prévoir un bilan annuel et une évaluation qualitative pour suivre la mise en œuvre du plan;
  7. ce dispositif doit être financé de manière adéquate.


Des emplois décents!

Pour l’OGBL-Jeunes l’enjeu ne peut donc être simplement de réduire le nombre de chômeurs à court terme, mais aussi de lutter contre la précarité qui s’impose aux jeunes surtout lors de la période de transition vers la vie active. L’OGBL-Jeunes ne se contente pas du fait que des moyens soient mis dans la formation et l’accompagnement social mais également dans la création d’emplois. Ainsi, les entreprises doivent être rappelées à leur responsabilité de non seulement prendre des jeunes en apprentissage mais elles doivent aussi être incitées à offrir un emploi à durée indéterminée (CDI) aux jeunes au terme de leur formation.

Une vraie garantie pour la jeunesse doit déboucher sur des emplois décents et de qualité pour tous les jeunes. L’emploi des jeunes est un grand défi national. L’avenir de notre pays en dépend!

Communiqué par le Département Jeunes de l’OGBL
le 16 juin 2014

Tagesresolution der Studienkonferenz vom 30. Mai 2014

Anlässlich seiner Studientagung vom 30. Mai 2014 im Bildungszentrum der Arbeitnehmerkammer in Remich befasste sich die Pensioniertenabteilung des OGBL mit der aktuellen wirtschaftlichen und sozialen Lage in Luxemburg.

Insbesondere setzte sich die Pensionniertenabteilung des OGBL mit folgenden Themen auseinander:

Pflegeversicherung

Die OGBL-Pensioniertenabteilung begrüßt, dass die Regierung im Laufe dieses Jahres die Pflegeversicherung zu reformieren gedenkt.

In diesem Zusammenhang fordert die Pensioniertenabteilung, dass:

  • die Sozialpartner in die Diskussionen über diese Reform miteinbezogen werden;
  • der Staat wieder mindestens 45% zu den Einnahmen der Pflegeversicherung beiträgt;
  • der Leistungskatalog der Pflegeversicherung so überarbeitet und ausgebaut wird, dass er den heutigen Ansprüchen der Versicherten gerecht wird;
  • der Versicherte im Vordergrund steht, was nur möglich ist durch Einführung von Qualitätskontrollen der Leistungen und Leistungserbringer.

Die Sozialpolitik und Sozialversicherung insbesondere die Pflegeversicherung sollte so reformiert werden, dass es den Versicherten ermöglicht ihren Lebensabend im Einklang mit ihrem Gesundheitszustand bestmöglich zu gestalten.

Gesundheitswesen

Die OGBL-Pensioniertenabteilung nimmt zur Kenntnis, dass im Gegensatz zu den vorherigen Prognosen die finanzielle Lage der nationalen Gesundheitskasse sich positiv entwickelt hat aufgrund der höheren Beteiligungen der Patienten.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung ist sich jedoch bewusst, dass der CNS in den kommenden Jahren noch größere Ausgaben bevorstehen.

Nichtsdestotrotz fordert, die Pensioniertenabteilung des OGBL, beruhend auf dem Solidaritätsprinzip, die Aufhebung der aktuellen Beitragsgrenze (5x Mindestlohn) zur Absicherung der Finanzlage der CNS.

Diese Maßnahme würde zu zusätzlichen Einnahmen führen, die dazu dienen könnten den Leistungskatalog zu verbessern sowie neue Leistungen im Bereich der Zahnprothetik und Alternativmedizin unter anderen anzubieten.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung zeigt sich entsetzt über die aktuellen Zustände in den Notaufnahmen und fordert die Politik auf, die erforderlichen Maßnahmen zu ergreifen.

Desweiteren ist die OGBL-Pensioniertenabteilung der Meinung, dass eine qualitative Medizin durch ein transparentes und effizientes Einsetzen der Mittel sowie die Einführung von Qualitätskontrollen gewährleistet werden könnte. Der Aufschlag der Ärztehonorare bei Belegung von Erstklasse-Zimmern ist nicht gerechtfertigt.

Die Pensioniertenabteilung des OGBL setzt sich ein für den Erhalt sowie die Verbesserung unseres Gesundheitswesens und wehrt sich mit allen Mitteln gegen jegliche Form von Zwei-Klassensystem. Der Zugang zu einer vollwertigen Medizin sollte für jeden ob reich oder arm, garantiert sein.

Pensionswesen

Bezugnehmend auf die Pensionsreform, die am 1. Januar 2013 in Kraft getreten ist und nach Analyse der Finanzlage der Pensionskasse fordert die Pensioniertenabteilung:

  • die Rücknahme der Verschlechterung des Rentenajustement-Modus, die in dieser Reform festgeschrieben wurde;
  • dass die noch ausstehende Anpassung der Renten (1,7%-0,3%) an die Lohnentwicklung rückwirkend erfolgt;
  • ebenfalls den Erhalt der bescheidenen Jahresendprämie (Prime de fin d’année), die fälschlicherweise noch immer als 13. Monat betrachtet wird.

Im Falle einer Verschlechterung der Finanzlage der Pensionskasse ist die Pensioniertenabteilung bereit, über alternative Finanzierungsmöglichkeiten nachzudenken.

Sie ruft die europäischen Abgeordneten auf, sich mit allen ihnen verfügbaren Mitteln gegen die Initiativen der EU-Kommission zur Wehr zu setzen, die den Abbau der öffentlichen Pensionssysteme zugunsten der privaten Versicherungsanbieter bevorzugen. Diese Richtlinien haben zum Zweck die Regierungen sowie die Arbeitgeber aus ihrer Verantwortung gegenüber den Pensionierten zu entlassen und durch minimale Pensionsleistungen der öffentlichen Pensionskassen Ersparnisse im Staatshaushalt und bei den Arbeitgebern zu ermöglichen.
Folglich würde dies zum Abbau der aktuellen Pensionssysteme führen, die auf der intergenerationellen Solidarität beruhen, und die Einführung von privaten Pensionssystemen fördern, mit den damit verbundenen Risiken. Die Zusatzrentensysteme ermöglichen den Bevölkerungsgruppen mit niedrigem Einkommen keine vollwertige Absicherung im Alter.

Anpassung an die Preisentwicklung (Index)

Die OGBL-Pensioniertenabteilung unterstützt weiterhin den OGBL in seinem Kampf für die Wiedereinführung der integralen Indexanpassung, damit die Kaufkraft garantiert bleibt.

Internationale Politik

Die OGBL-Pensioniertenabteilung unterstützt die Forderung des OGBL, die Verhandlungen über die TTIP (Freihandelsabkommen EU-USA) sofort zu stoppen.

Die OGBL-Pensioniertenabteilung unterstützt die internationale Gewerkschaftspolitik des OGBL und des internationalen Gewerkschaftsbundes, Spannungen nicht gewalttätig sondern diplomatisch zu lösen.

Verabschiedet anlässlich der Studientagung der OGBL-Pensioniertenabteilung am 30. Mai 2014

La politique de l’Union européenne doit être profondément réorientée

Lors de sa réunion du 27 mai 2014, le Comité national de l’OGBL a notamment analysé les élections européennes, la situation économique et sociale, les projets de loi et de règlements en matière de politique de l’emploi ainsi que la réforme des bourses d’études. Le Comité a également adopté la position de l’OGBL relative à la réforme du congé parental et arrêté une procédure interne permettant, le cas échéant, d’ouvrir la voie vers la grève dans le secteur du nettoyage. Par ailleurs, le Comité national a entendu des rapports sur la situation dans les institutions de la sécurité sociale et sur le congrès de la Confédération syndicale internationale (CSI). D’autres sujets abordés concernent la réforme du casier judiciaire et la suite de la mobilisation luxembourgeoise contre le traité transatlantique de libre échange (TTIP). Enfin, le Comité national a arrêté le calendrier des travaux préparatoires pour le prochain Congrès de l’OGBL qui se tiendra les 5 et 6 décembre 2014.

En ce qui concerne les élections européennes, l’OGBL est alarmé par la progression de l’extrême droite anti-européenne dans un grand nombre de pays et particulièrement en France, au Royaume-Uni et au Danemark, où ces formations sont arrivées en tête du scrutin. Même l’Allemagne envoie pour la première fois un néonazi à Strasbourg, tout un symbole!

L’OGBL constate aussi que le parti populaire européen (PPE), le parti de Jean-Claude Juncker, a perdu une soixantaine de sièges et contient lui aussi en son sein des partis que l’on devra qualifier d’extrême droite comme le Fidesz hongrois de Viktor Orban qui a raflé plus de 50% des suffrages. On peut donc parler, en général, d’un glissement marqué vers la droite populiste et xénophobe. Ceci est largement le résultat de la politique menée par un Conseil européen dominé par la droite libérale, voire néolibérale, et une Commission européenne à majorité néolibérale surtout concernée par le rendement du capital.

Pour l’OGBL, il importe peu qui deviendra président de la Commission européenne. Ce qui compte, c’est la politique qui sera menée. Continuer avec la politique d’austérité, de libéralisation et de privatisation des services publics, de réduction de la protection sociale, de mise en concurrence des travailleurs d’un pays à l’autre, aurait dans un avenir proche des conséquences autrement plus dramatiques que ce qui s’est passé le 25 mai 2014.

Avec le mouvement syndical européen, l’OGBL est d’avis que le véritable défi de l’Europe est de remettre ses 26 millions de chômeurs au travail. L’Union européenne doit enfin mettre le citoyen au centre du projet européen. L’Union européenne doit faire en sorte que les politiques sociale et humaine priment sur les politiques économique et financière. Les leaders politiques européens doivent arrêter de se laisser dicter leur politique par le puissant lobby du capital international.

Le mouvement syndical est d’avis que l’Europe doit, à court terme, faire une politique résolument orientée vers la croissance durable et la création d’emplois. Elle doit notamment se doter rapidement d’une stratégie d’investissement transnationale, d’une politique commune en matière industrielle ainsi que d’une politique commune en matière d’énergie.

Pour contrer la tendance nationaliste, xénophobe et régressive, il faut que les pays travaillent davantage ensemble et mettent en place des politiques communes créatrices d’emplois et de richesses dont profitent l’ensemble des pays et des citoyens de l’UE.

Investir dans le travail c’est investir dans l’avenir!

Les plus récentes prévisions économiques laissent entrevoir une reprise, reprise modeste, mais reprise tout de même. Ceci vaut plus particulièrement pour le Luxembourg. Selon le Statec, le PIB a augmenté en 2013 de 2,2% et devrait augmenter cette année de 3,1%. L’inflation est faible et le restera probablement tout au long des prochaines années. Le taux d’emploi va continuer à augmenter. La secrétaire d’État au ministère de l’Économie a eu raison de dire que ces chiffres ne sont pas mauvais.

Au lieu d’un dumping sur les salaires, nous avons besoin d’une offensive de qualité et de qualification, et cela dans l’intérêt des entreprises et des salariés

Malgré tout, les fédérations des employeurs, surtout l’UEL, crient toujours à la catastrophe. La fédération des industriels (Fédil) se plaint d’une perte de compétitivité et en voit l’origine dans l’évolution des salaires. Par rapport aux conventions collectives signées dans le domaine de l’industrie, cette critique est largement exagérée. Il est dissimulé délibérément que l’industrie luxembourgeoise n’est, au niveau européen, qu’en 9e position en ce qui concerne le coût salarial unitaire derrière la Suède, la Belgique, le Danemark, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Finlande et l’Autriche.

La situation difficile dans le secteur financier n’a pas non plus ses origines dans les frais du personnel, mais plutôt dans le processus de restructuration dans lequel se trouve le secteur.

Dans les deux domaines, il faut une politique différenciée, concernant le site Luxembourg et ainsi non seulement défendre les emplois mais aussi les développer. Pour y arriver, des mesures pour promouvoir la capacité d’innovation ainsi qu’une offensive au niveau de la qualification sont nécessaires afin de favoriser la qualité et la productivité. Pour cela, il n’y a rien de tel que le dialogue social au sein de l’entreprise et du secteur. Il incombe aux ministères de l’économie et des finances de gérer ce dialogue dans les deux domaines. Ceci n’est pas seulement nécessaire parce que les organisations patronales ont beaucoup de mal à entamer ce dialogue, mais également, parce que le gouvernement doit s’investir activement dans ce processus de renforcement, de restructuration et de développement de notre site industriel et de notre place financière, et cela ensemble avec tous les concernés, en l’occurrence les patrons et leurs fédérations, les salariés et leurs syndicats, et en premier lieu l’OGBL.

Un bon travail requiert une rémunération bonne et équitable

Pendant les dernières années l’évolution réelle des salaires n’était pas très favorable, et cela à cause des nombreux gels ou quasi gels des salaires lors des négociations salariales dans les secteurs privé et public, à cause du versement tardif de l’adaptation indiciaire, à cause de décisions négatives dans les domaines des allocations familiales et de la politique fiscale et surtout à cause de la progression rampante de la charge fiscale suite à la non-adaptation des barèmes à l’évolution du coût de la vie qui s’est fait aux dépens de la majorité des salariés. Cela n’a pas seulement des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat de nombreux salariés et pensionnés, mais également sur les secteurs d’activités économiques qui vivent de la consommation locale et régionale, concrètement donc le commerce et l’artisanat. C’est pourquoi, il est incompréhensible que les hauts responsables des fédérations du commerce et de l’artisanat entrent dans le jeu de la lamentation des fédérations patronales des secteurs industrie et finances en ce qui concerne les salaires apparemment trop élevés, au lieu de se fâcher, par exemple, sur les prix exagérés des terrains et des loyers qui affectent plus particulièrement les petites et moyennes entreprises.

Lors de ses discussions avec le gouvernement, l’OGBL a souligné qu’il est nécessaire d’inverser la tendance en matière de pouvoir d’achat, aussi bien pour des raisons sociales que pour des raisons économiques. C’est pourquoi l’OGBL exigeait que la loi sur la manipulation de l’index ne soit pas reconduite. C’est pourquoi l’OGBL exige également que les barèmes d’impôt soient ajustés par rapport à l’inflation afin d’ajuster la trop grande charge fiscale qui pèse sur les revenus moyens.

De bonnes prestations sociales sont la garantie pour la cohésion sociale et également un bon investissement dans l’avenir

L’OGBL souligna aussi l’importance des prestations de la sécurité sociale pour la sécurisation sociale, mais également pour la justice sociale dans notre pays. Sans les prestations sociales, le risque de pauvreté, étant déjà élevé, le serait encore davantage. La désindexation des allocations familiales et leur limitation à 18 ans ont des répercussions négatives pour de nombreuses familles. En plus, cette politique a-t-elle déclenché la pagaille concernant les bourses d’études. La jeunesse luxembourgeoise a manifesté de manière très impressionnante contre la réforme prévue des bourses d’études. Le gouvernement ferait bien de ne pas changer à nouveau dans la hâte la loi sur les bourses d’études, mais plutôt d’aborder cette réforme en liaison avec d’autres réformes annoncées, en l’occurrence celle concernant les allocations familiales et celle concernant l’impôt sur le revenu. La façon de procéder du précédent gouvernement a montré que la précipitation peut coûter cher. Il s’agit d‘en tirer les leçons.

Il faut considérer les conséquences de la politique d’austérité – économiser ne doit pas être une fin en soi!

Il y a beaucoup de bonnes raisons pour mener une politique qui maintient le pouvoir d’achat des personnes, qui sécurise leur couverture sociale et qui investit dans l’avenir. C’est pourquoi, lors de l’établissement du budget de l’État pour 2015, il s’agit de procéder avec discernement et de prendre ses distances par rapport à une politique qui économise par pure idéologie. Dépenser et investir de façon efficace, c’est une chose, le démantèlement du système social, une politique de gel voire de diminution du pouvoir d’achat au détriment des salariés actifs et pensionnés en est une autre. Pour cette raison, il faut arrêter maintenant avec les manipulations de l’index, pour cette raison également le salaire minimum et les pensions doivent être adaptés systématiquement, lorsque l’évolution des salaires est positive, et pour cette raison il nous faut une réforme fiscale socialement juste.

Nous avons besoin de réformes pour un monde du travail meilleur et plus humain

Il serait temps de faire avancer des réformes positives, respectivement de les proposer, et cela surtout dans le domaine du droit du travail. La réforme relative aux délégations du personnel doit enfin être menée à bien. Il nous faut des réformes en matière de protection contre le licenciement, de maintien dans l’emploi et d’une meilleure protection des salariés en cas de faillite. Il nous faut des réformes visant à endiguer voire inverser la tendance à la précarisation des emplois. Ceci est surtout important pour les jeunes qui souffrent le plus de cette évolution négative. Nous avons besoin d’améliorations au niveau du droit du travail permettant aux salariés de mieux concilier vie professionnelle et vie familiale. Nous avons besoin d’une discussion relative aux effets de la digitalisation du monde du travail sur la vie personnelle du salarié. Nous avons besoin de réformes permettant aux salariés plus âgés qui le souhaitent de conserver leur emploi, plutôt que d’être écartés du monde du travail. Il nous faut aussi des mesures permettant une transition graduelle de la vie active à la retraite. Nous avons également besoin de réformes pour mieux protéger la santé sur le lieu de travail. Ici il s’agit de bien plus que la sécurité sur le lieu de travail. Il s’agit du respect du travail de tout un chacun ainsi que de la qualité des conditions de travail et des relations professionnelles.

Jean-Claude Reding
Président de l‘OGBL

Wie positionieren sich die luxemburgischen Parteien zu TTIP?

Luxemburg, 21. Mai 2014. Wenige Tage vor den Europawahlen bewertet die Plattform gegen TTIP, bestehend aus den luxemburgischen Gewerkschaften und Nichtregierungsorganisationen Action Solidarité Tiers Monde, Aleba, Bio-Lëtzebuerg, Caritas Luxembourg, Cercle de coopération des ONG de développement, CGFP, FNCTTFEL, Greenpeace Luxemburg, LCGB, Lëtzebuerger Jongbaueren a Jongwënzer asbl, Mouvement écologique, OGBL, Syprolux und Union luxembourgeoise des consommateurs, die Stellungnahmen der politischen Parteien zur Transatlantischen Handels- und Investitionspartnerschaft, kurz TTIP.

Das Bündnis hatte sich am 7. Mai im Rahmen einer Pressekonferenz für einen sofortigen Verhandlungsstopp ausgesprochen und die Regierung sowie die politischen Parteien um eine klare Aussage diesbezüglich aufgefordert. Aktuell haben LSAP, Déi Gréng, Déi Lénk, KPL und PID der Plattform ihre Stellungnahmen schriftlich mitgeteilt, während von DP, CSV, ADR und Piratepartei bislang noch keine schriftlichen Stellungnahmen eingegangen sind.

Wie aus den Stellungnahmen hervorgeht, sprechen sich Déi Gréng, Déi Lénk, KPL und PID für einen Verhandlungsstopp aus und unterstützen somit die Forderung der Plattform. Demgegenüber will die LSAP erst das Ergebnis der Verhandlungen abwarten und hofft darauf, dass die nationalen Parlamente bzw. das Europaparlament über ein Abkommen abstimmen dürfen. Eine ähnliche Position vertritt die CSV, deren Stellungnahme die Plattform den Medien entnehmen konnte. Auch sie möchte sich erst nach Abschluss der Verhandlungen für oder gegen TTIP positionieren. Die CSV betont die Wichtigkeit des Schutzes europäischer Standards, während die LSAP in TTIP sogar eine Chance sieht, gemeinsame europäisch-amerikanische Standards als Standards in anderen Regionen der Welt einzuführen. Für die Plattform ist es unverständlich, wieso sich die Regierungspartei DP in einem solch wichtigen Dossier noch nicht schriftlich positioniert hat. Spitzenvertreter der Partei haben jedoch in der Öffentlichkeit die Position vertreten, im Freihandelabkommen würden Chancen liegen und man solle die Handlungsresultate abwarten.

Die Plattform gegen TTIP bewertet die Positionen von LSAP, CSV und DP als äußerst befremdlich. Angesichts der Breite des Handlungsmandates ist es schlichtweg irreal zu erwarten, hier würden nicht auch Kernelemente europäischer Errungenschaften in Frage gestellt. Dass im Rahmen der TTIP-Verhandlungen die USA die europäischen Werte und Standards als einzige Verhandlungsbasis ansehen und diese generell übernehmen würden, kann nur als weltfremd bezeichnet werden. So enthält TTIP einige Kernelemente wie der Schutz privater Investoren und die Angleichung der transatlantischen Standards, durch die zweifelsohne mit der Herabsetzung von sozialen, Umwelt- und Verbraucherstandards in Europa gerechnet werden muss. Darüber hinaus ist TTIP fundamental undemokratisch. So sollen im TTIP undemokratische Strukturen, wie z.B. intransparente Schiedsgerichte, wo Konzerne mit speziellen Klagerechten ihre Regressansprüche gegen Staaten geltend machen können, geschaffen werden. Zum anderen soll ein Regulierungsrat eingerichtet werden, der für die Angleichung der transatlantischen Standards sorgen soll. Dieser Regulierungsrat wird die Fähigkeit von Regierungen und Parlamenten, neue Regeln und Gesetze zum Schutz von Arbeitnehmern, Umwelt und Verbrauchern zu beschließen, maßgeblich zugunsten von Handelsinteressen beeinflussen. Schließlich ist ein „Abwarten, bis das Ergebnis vorliegt“, für die Plattform gegen TTIP inakzeptabel. Bislang ist nicht einmal eindeutig geklärt, ob die nationalen Regierungen und Parlamente bzw. das Europaparlament dem Abkommen überhaupt zustimmen müssen.

Die Plattform gegen TTIP appelliert erneut an alle politischen Parteien und an die Regierung, sich angesichts des intransparenten und undemokratischen Verfahrens und der Bedrohung europäischer Sozial-, Umweltschutz-, Landwirtschafts- und Verbraucherschutzstandards klar für einen sofortigen Verhandlungsstopp auszusprechen.

Aleba
Bio-Lëtzebuerg
Caritas Luxembourg
Cercle de coopération des ONG de développement
FNCTFFEL
Greenpeace Luxembourg
LCGB
Lëtzebuerger Jongbaueren a Jongwënzer Asbl
Mouvement écologique
OGBL
Syprolux
ULC