Renouvellement de la convention collective de travail pour le métier d’installateur d’ascenseurs

Le renouvellement de la convention collective de travail pour le métier d’installateur d’ascenseurs a été signé le 21 septembre 2010 entre l’OGBL, syndicat majoritaire, et la Fédération Luxembourgeoise des Ascensoristes.

Un nouveau texte coordonné, tenant compte tant du statut unique que des modifications intervenues dans le Code du Travail, a été rédigé.

A côté des ces mises à jour favorisant une meilleure lecture et compréhension, l’accord prévoit les améliorations suivantes:

Les congés

Au congé annuel s’ajoutent deux (2) jours de congé supplémentaires liés à l’ancienneté du salarié. Les congés sont répartis comme suit :

  • 26 jours à partir d’une ancienneté de 10 ans
  • 27 jours à partir d’une ancienneté de 15 ans
  • 28 jours à partir d’une ancienneté de 20 ans
  • 29 jours à partir d’une ancienneté de 25 ans

La prime de fin d’année

Les salariés âgés de plus de 50 ans conservent le droit à l’intégralité de leurs primes avec deux (2) absences pour maladie. Le système existant reste inchangé pour les salariés n’ayant pas encore atteint les 50 ans.

La convention collective a été signée pour une période s’étalant entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 23 septembre 2010

Vers un secteur de l’artisanat plus attractif et plus compétitif

L’OGBL, en tant que syndicat majoritaire dans le secteur du bâtiment et de l’artisanat du bâtiment, en a assez des attaques incessantes du patronat de l’artisanat envers les salariés du secteur. Un moratoire de l’index pendant deux ans, ensuite le plafonnement de l’index à hauteur d’une fois et demie le salaire social minimum (SSM), la modification du panier des produits et services servant de base au calcul des tranches indiciaires ou encore un moratoire des conventions collectives et en même temps le non-ajustement du salaire social minimum (SSM) au 1er janvier 2011 sont des revendications patronales provocatrices et inacceptables pour les salariés artisans et pour l’OGBL.

Un manque chronique d’attractivité

L’artisanat, premier employeur du Luxembourg, possède un potentiel de développement énorme, mais ce dernier est freiné par un manque de main d’oeuvre qualifiée et une absence de jeunes voulant s’investir dans cette voie. Avec plus de postes à pourvoir que de candidats, ce fait ne peut être nié.

Le patronat doit remettre en question sa politique d’austérité étouffante et collaborer avec les syndicats afin d’attirer plus d’artisans et de motiver les jeunes à s’engager sur la voie d’une carrière dans l’artisanat. Où allons-nous trouver nos futurs électriciens, peintres, carreleurs, installateurs sanitaires et autres artisans du bâtiment, si le patronat s’entête à proposer de bas salaires sans espoir d’évolution?

Afin d’augmenter l’attractivité du secteur, il est indispensable d’améliorer les conditions de travail, de revaloriser les salaires et de créer des emplois stables par le biais des négociations de conventions collectives. La politique tarifaire est le seul instrument qui permette de garantir aux salariés une meilleure redistribution de la richesse produite.
Une amélioration des conditions de travail et de rémunération des salariés du secteur contribuera indéniablement à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité du secteur.

Ce n’est certainement pas par la diminution des salaires – c-à-d la baisse du pouvoir d’achat des salariés – et la dégradation des conditions de travail que le secteur de l’artisanat gagnera en attractivité et en compétitivité!

L’OGBL dénonce les attaques du patronat contre le pouvoir d’achat des salariés

Le Syndicat Bâtiment de l’OGBL ne peut que rejeter les propositions des organisations patronales et nous les invitons à élaborer des propositions plus constructives pour le bien du secteur et de ses salariés.

La suspension de l’index ou toute modification du système d’indexation est hors de question pour l’OGBL. Faut-il rappeler que l’index n’est pas une augmentation de salaire, mais une simple compensation pour la dévalorisation de l’argent due à l’inflation. En d’autres termes, l’index rétablit partiellement une perte de pouvoir d’achat qui a déjà eu lieu.

Dans un secteur où les salaires sont déjà plutôt bas et les possibilités d’évolution limitées ou inexistantes, la politique tarifaire des conventions collectives permet une évolution des salaires et l’amélioration des conditions de travail. Or, vouloir geler les salaires négociés et en même temps suspendre l’indexation des salaires et renoncer à l’ajustement du salaire social minimum (SSM) à l’évolution générale des salaires, revient à priver les salariés de l’artisanat de toute perspective de progression et de participation aux gains de productivité qu’ils ont eux-mêmes générés par leur travail. La vision du patronat est une vision de régression.

Devons-nous rappeler que les salaires d’embauche dans ce secteur se situent souvent au niveau du SSM? Si les revendications patronales étaient mises en oeuvre, cela conduirait à rendre ces métiers encore moins attractifs.

Les propositions de l’OGBL

Afin d’améliorer les conditions de travail des salariés du secteur et de rendre les métiers de l’artisanat plus attractifs, l’OGBL propose entre autres par la voie du dialogue entre partenaires sociaux de regrouper les conventions collectives des différents métiers du parachèvement du bâtiment.

Cette initiative apporterait notamment plus d’égalité entre les métiers, mais également une amélioration des conditions de travail de tous les salariés. Ce regroupement devrait être accompagné d’une revalorisation des différents métiers afin de les rendre plus attractifs.
L’unification des conventions éviterait la mise en concurrence entre les conventions des différents métiers qui est souvent pratiquée aux dépens des salariés.

Vu ces faits, l’OGBL demande que la Fédération des Artisans et les autres fédérations patronales du secteur de l’artisanat du bâtiment changent d‘attitude. Il est primordial de rechercher dans ce domaine des solutions différenciées et adaptées à la situation du secteur du bâtiment et de l’artisanat du bâtiment luxembourgeois et son environnement grandrégional.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et
Constructions métalliques de l’OGBL
le 21 juin 2010

Plan social chez Compagnie Luxembourgeoise d’Entreprises SA (C.L.E.)

Le vendredi 29 janvier 2010, la délégation du personnel de la Compagnie Luxembourgeoise d’Entreprises SA (C.L.E.) a été informée par la direction de l’entreprise de sa décision de procéder à une réduction des effectifs qui touchera une grande partie des salariés de l’entreprise. C.L.E. emploie actuellement environ 200 salariés.

C.L.E. réalise essentiellement des projets immobiliers non-résidentiels. L’entreprise de construction fait partie du groupe belge CFE qui est actif dans le secteur du bâtiment et du génie civil.

L’année passée, les négociations d’un plan de maintien dans l’emploi avaient débuté, mais cette procédure n’a pas porté ses fruits. La société avait pris la décision de continuer ses activités sans changements majeurs et sans donner suite à ces négociations.

Par conséquent, l’OGBL, qui est seul à représenter les salariés de la CLE au sein de la délégation du personnel, va demander une entrevue d’urgence avec la direction de l’entreprise afin d’obtenir de plus amples informations sur la décision de procéder à la diminution d’effectifs et à l’élaboration d’un plan social.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 1er février 2010

Kurt Construction S.A. ou le manque flagrant de responsabilité sociale

En date du 9 avril 2009, les représentants du personnel ont été informés par la société Kurt S.A ayant son siège au Bridel d’un transfert d’activité imminent. Le nouvel actionnaire de la société en question, la société Carré, voulant transférer l’ensemble du personnel et de ses chantiers vers 3 différentes sociétés et garder seulement quelques salariés administratifs.

L’OGBL, en tant que porte-parole des salariés, avait à plusieurs reprises demandé une entrevue avec la direction suite à des rumeurs persistantes au sujet d’une possible fermeture ou reprise de la société. Malgré ces demandes, la société Kurt a essayé de faire la sourde oreille et a nié par téléphone toute négociation officielle de reprise par d’autres sociétés.

L’information relative au transfert d’activité donnée aux délégués du personnel le 9 avril, transfert qui doit avoir lieu demain, 15 avril, n’a pas permis d’en informer convenablement le personnel concerné. Le personnel n’a notamment pas été informé sur les répercussions de ce transfert d’activité et a été laissé dans l’ignorance totale de la part de la direction. Ceci n’est pas le dialogue social tel qu’il devrait être mené au sein des entreprises.

L’OGBL dénonce avec véhémence cette manière de faire, totalement irrespectueuse à l’égard des salariés. L’OGBL suivra activement ce dossier et accompagnera les salariés transférés ainsi que ceux qui resteront au sein de la société Kurt et dont l’avenir est également incertain.

Afin d’éviter de tels comportements à l’avenir, il est urgent de réviser la loi sur les transferts d’activités en renforçant le droit relatif à l’information et la consultation des représentants du personnel afin de mieux protéger les acquis et les conditions de travail des travailleurs.

Une réforme en profondeur de la législation sur la représentation du personnel dans les entreprises s’impose d’urgence. C’est aussi contre ce genre de nonrespect du dialogue social de la part de certains employeurs que les salariés manifesteront à Luxembourg-ville le 16 mai prochain.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 14 avril 2009

Faillite de l’entreprise Rob. Blaschette S.à.r.l.

Les salariés de l’entreprise de construction et de génie civil Rob. Blaschette S.à.r.l. ont été informés ce matin devant les portes fermées de leur dépôt que la société allait déposer son bilan. Les 70 salariés ont été priés de rentrer chez eux.

Plusieurs salariés ont contacté l’OGBL qui a pris en main le dossier. Une réunion d’information avec l’ensemble du personnel aura lieu le vendredi 6 mars 2009 à 10h00 au siège de l’OGBL à Esch/Alzette.

L’OGBL demande que la faillite soit prononcée par le tribunal compétent dans les plus brefs délais afin de réduire au maximum la période d’incertitude et d’attente des salariés et de leurs familles.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 26 février 2009

Renouvellement de la convention collective chez ECHOLUX SA

Un avenant à la convention collective de travail (CCT) a été récemment conclu entre l’OGBL et la société ECHOLUX SA. Cette convention collective concerne les ouvriers et les employés privés.
La durée de la CCT est de 2 ans.

Voici les résultats de la négociation:

  • augmentation réelle de 1,3% au 1er janvier 2008;
  • augmentation réelle de 1,3% au 1er janvier 2009;
  • paiement d’une prime unique de 500 euros en 2008

Par ailleurs, la nouvelle CCT prévoit quelques changements au niveau des barèmes avec instauration de nouvelles carrières.

Communiqué par le Syndicat Bâtiment, Artisanat du bâtiment, Constructions métalliques de l’OGBL
le 6 mai 2008