Renouvellement de la Convention Collective de Travail

L’OGBL, en tant que porte-parole des syndicats dans l’entreprise, le LCGB et la direction de Prefalux S.A. se sont accordés, le 22 janvier 2020, sur le renouvellement de la convention collective de travail qui couvre les 283 salariés de l’entreprise, dont le siège est situé à Junglinster.

L’accord signé entre partenaires sociaux porte sur une durée de 36 mois, à savoir du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2022, et prévoit entre autres :
– le paiement d’une prime unique de 500€ brut avec le salaire de janvier 2020
– des augmentations linéaires des salaires tarifaires de 1% en 2020, en 2021 et en 2022
– des augmentations linéaires des salaires réels de 0,6% en 2020, en 2021 et en 2022
– une harmonisation du congé social et du congé pour consultation médicale pour l’ensemble du personnel

Cet accord a été négocié dans le cadre d’un dialogue social constructif entre partenaires sociaux et correspond à une amélioration majeure des conditions de travail et de rémunération des salariés de l’entreprise.

Communiqué par les syndicats OGBL et LCGB ainsi que la société Prefalux S.A.
le 28 janvier 2020

Faillites des entreprises «Mir Bauen» et «My Construct»

L’entreprise de construction «Mir Bauen SARL» et l’entreprise de peinture et façades «My Construct SARL», ayant toutes deux le même siège à Pétange, ont été déclarées en faillite le 19 juillet dernier.

Ces deux faillites laissent une trentaine de salariés sans emploi.

L’OGBL est déjà en train de fournir le soutien administratif et légal à quelques salariés concernés, afin qu’ils puissent recevoir les indemnités auxquelles ils ont droit.

Si les autres salariés touchés par ces faillites souhaitent avoir des informations sur leurs droits et les démarches à suivre, l’OGBL les invite à prendre également contact avec lui à travers les différentes agences de son Service Information, Conseil et Assistance (SICA).

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 23 juillet 2019

Faillite de l’entreprise de construction B2TP LUX

L’entreprise de construction B2TP LUX S.A.R.L., dont le siège était situé à Bertrange, a été déclarée en faillite le 7 mars dernier.

L’OGBL accompagnait depuis la fin de l’année 2018 déjà, la situation turbulente que les quelque 20 salariés de l’entreprise traversaient, avec des salaires et primes qui n’étaient déjà plus payés qu’en partie, la plupart du temps en retard, ou bien tout simplement plus versés du tout.

L’entreprise ayant été déclarée en faillite, le syndicat Bâtiment de l’OGBL organise à l’attention des salariés concernés, une réunion le mercredi, 13 mars à 14h30, dans ses locaux à Esch-sur-Alzette (60, boulevard J.F. Kennedy), afin de les informer de leurs droits et pour procéder aux démarches administratives nécessaires (déclarations de créance, etc.).

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL
le 11 mars 2019

Arrêtons le matraquage des salariés du bâtiment!

En tant que syndicat majoritaire dans le secteur de la construction, l’OGBL se dit indigné par les nouvelles attaques du ministre en charge des Travaux publics, François Bausch, concernant le congé collectif et les conditions de travail de milliers de salariés dans le secteur du bâtiment.

Lors de la Fête des entrepreneurs ainsi que lors de diverses prises de position publique, François Bausch a à nouveau remis en question les dispositions du congé collectif dans le secteur de la construction.

Pour rappel, le congé collectif a été introduit par les dispositions de la convention collective de travail (CCT) du secteur du bâtiment et du génie civil, Il est le résultat d’une négociation entre partenaires sociaux relevant de l’autonomie tarifaire.

Cette disposition garantit à chaque salarié travaillant dans le bâtiment: 15 jours ouvrables de congé pendant la période d’été et 10 jours en hiver à des périodes déterminées dans la CCT du bâtiment et du génie civil. D’autres CCT dans le secteur de l’artisanat du bâtiment prévoient également un congé collectif.

Il peut y avoir des dérogations, décidées d’un commun accord entre partenaires sociaux dans des cas spécifiques tels que des fermetures d’usines, des travaux dans des établissements scolaires ou bien encore si la sécurité de personnes est mise en danger.

L’OGBL ne peut pas accepter qu’un ministre piétine de la sorte les droits des salariés qui ont été négociés en toute autonomie tarifaire par l’OGBL. Les résultats de négociations collectives ainsi que les négociations elles-mêmes ont lieu entre partenaires sociaux et ne concernent en aucun cas le monde politique.

L’OGBL juge inacceptable que certains politiques, sensés veiller en principe au bien-être de la population, prennent des positions aussi hostiles à l’égard de la qualité de vie et de la sécurité au travail des salariés du secteur du bâtiment et de l’artisanat du bâtiment.

L’OGBL tient à rappeler que les salariés sont aujourd’hui déjà très flexibles quant à leurs horaires de travail (prestations d’heures supplémentaires et travail du samedi).

Au lieu que l’Etat s’attaque aux droits des salariés résultant de négociations collectives, l’OGBL revendique à ce qu’il veille, en tant qu’il est responsable pour les chantiers publics, à avoir une vision plus humaine dans le cadre des soumissions publiques. Les délais imposés aux entreprises par l’Etat et les pénalités y afférentes, pouvant s’élever à plusieurs dizaines de milliers d’euros par jour, ont des répercussions inutiles sur les salariés qui se voient contraints de travailler sous une pression énorme. L’OGBL demande à l’Etat de fixer des délais raisonnables pour la réalisation de ses projets, garantissant des conditions de travail acceptables pour les salariés du bâtiment.

La politique publique menée en la matière débouche sur une détérioration intolérable des conditions de santé et de sécurité des salariés, leur imposant du travail posté, des horaires décalés ainsi que du travail de nuit et pendant les weekends.

La rapidité d’exécution des chantiers ne peut pas primer sur la santé et la sécurité des salariés et toute action contraire à ce principe est scandaleuse.

L’OGBL appelle le gouvernement par conséquent à ne plus s’immiscer dans les négociations collectives et leur résultat, tout particulièrement en ce qui concerne le congé collectif, qui semble constituer une obsession pour François Bausch, n’en étant pas à sa première attaque contre celui-ci.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques

le 13 février 2019

L’OGBL signe une convention collective pour les quelque 630 salariés de SOCOM

Le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques de l’OGBL et la direction de SOCOM ont signé, le 11 décembre 2018, un avenant à la convention collective de travail pour les quelque 630 salariés qu’emploie l’entreprise. SOCOM est la plus grande entreprise au Luxembourg dans le domaine des installations électriques et électroniques.

L’OGBL est le seul syndicat présent chez SOCOM et donc le seul signataire de cette convention collective.

L’accord porte sur une durée de 3 ans, à savoir du 1er janvier 2018 (effet rétroactif) au 31 décembre 2020. Voici les principaux points que comporte cet accord:

  • Les salariés de l’ancien statut d’ouvrier bénéficieront d’une prime de 295 euros pour 2018 et d’un avancement d’au moins un échelon au niveau de la grille salariale jusqu’en 2020, ce qui représente environ 2% d’augmentation salariale pour la durée de la convention.
  • Les salariés administratifs et autres salariés de l’ancien statut d’employé privé bénéficieront d’une augmentation salariale de 2,1% sur 3 ans, à compter du 1er janvier 2018 (effet rétroactif). Ce groupe de salariés bénéficiera dorénavant aussi du même nombre de jours de congé, lié à l’ancienneté et à l’âge, que leurs collègues électriciens (càd: de 26 jours de base jusqu’à 29 jours théoriquement).
  • Une prime d’intéressement liée au bénéfice de la société est aussi garantie par la direction de SOCOM.

L’OGBL tient à souligner que les négociations se sont déroulées dans un climat constructif et ont pu par conséquent avancer rapidement.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques
le 13 décembre 2018

Signature de la convention collective pour le bâtiment et le génie civil

Après de longues et souvent difficiles négociations, la convention collective de travail (CCT) pour les quelque 18 000 salariés du secteur du bâtiment et du génie civil a été renouvelée le 4 décembre 2018.

L’accord signé prévoit entre autres:

–  une augmentation des salaires tarifaires de 2,4% sur 3 ans (1% au 1er janvier 2019, 0,7% au 1er janvier 2020 et 0,7% au 1er janvier 2021)

–  une augmentation des salaires réels de 2%, par le biais d’une revalorisation de la prime de fin d’année qui passe de 5 à 7 %. Cette surprime de 2% n’est pas conditionnée. Le complément de prime lié aux accidents de travail et à la sécurité est abrogé et intégré dans la surprime de 2%

– l’instauration d’un droit à la formation continue pour tous les salariés et la reconnaissance de la qualification obtenue (revalorisation salariale correspondante)

–  l’amélioration des conditions de travail des salariés administratifs, qui obtiennent 2 jours de congé supplémentaire (27 jours au total) et le versement d’une prime de fin d’année identique aux autres salariés tombant sous le champ d’application de la convention collective de travail

– la prise en charge de la formation professionnelle continue des chauffeurs de camions

Ce résultat ainsi que le fait que la revendication patronale portant sur l’instauration d’un système de flexibilité néfaste ait su être évité sont également le fruit de la mobilisation massive lors de la grande manifestation organisée par l’OGBL à Luxembourg-ville le 5 juillet 2018 (plus de 2 500 salariés y ont participée)  .

L’OGBL, en tant que syndicat largement majoritaire dans le secteur, tient à féliciter les salariés du bâtiment pour la détermination et la volonté dont ils ont fait preuve pour améliorer leurs conditions de travail et de rémunération.

Les principales revendications de l’OGBL ont été respectées et cet accord garantit des avancées majeures pour les salariés du secteur. L’OGBL tient à souligner que si les négociations avec le patronat ont certes pu être très conflictuelles au cours des deux dernières années et demie, le dialogue social s’est en revanche nettement amélioré vers la fin de la négociation, donnant lieu à un dialogue social constructif.

Fort de ce résultat et de sa position de syndicat majoritaire dans le secteur, l’OGBL continuera sa politique tarifaire offensive dans l’intérêt des salariés du secteur du bâtiment et génie civil.

Communiqué par le syndicat Bâtiment, Artisanat du Bâtiment et Constructions métalliques
le 4 décembre 2018