Renouvellement des conventions collectives

Les conventions collectives de travail des salariés de Goodyear S.A. et de Goodyear Dunlop Tires Operations S.A. ont été renouvelées pour une durée de trois ans pour la période du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. L’accord a été signé le 25 avril 2013 par les deux directions, d’une part, et les représentants des syndicats OGBL, en tant que porte-parole, NGL-SNEP et LCGB, d’autre part.

Il a été convenu notamment que le salaire d’embauche horaire pour tous les salariés payés à l’heure et travaillant régulièrement le samedi sera augmenté de 11,30€ à 12,30€ (part fixe incluse), et pour tous les autres salariés ne travaillant pas régulièrement le samedi de 11,09€ à 12,09€ (part fixe incluse) à partir de la date de signature de la convention.

Dorénavant, le salaire d’embauche horaire sera adapté avec l’indice appliqué à l’ajustement du salaire social minimum.

Mise en place d’un nouvel instrument de cogestion

Par ailleurs, les représentants des salariés ont obtenu qu’un groupe de travail paritaire soit formé dès la signature de la convention. Ce groupe de travail aura comme objectif de garantir une transparence totale par rapport au système d’évaluation des salariés et des augmentations qui en résulteront. Ce groupe sera appelé à traiter les cas de désaccord entre un salarié et son évaluateur. Ainsi, chaque salarié pourra signaler son désaccord par écrit à un membre du groupe. Le groupe pourra également formuler des propositions pour l’amélioration du système d’évaluation.

Du côté salarial, ce groupe sera formé par les délégués permanents.

Pour les délégués du personnel et leurs syndicats, ce groupe représente une nouveauté positive et importante en matière de cogestion. A titre d’exemple, en cas d’évolution atypique de l’avancement d’un salarié, le groupe peut proposer des solutions et des mesures pour résoudre un éventuel litige entre les concernés.

Les syndicats signataires de l’accord saluent également le fait que le groupe pourra se faire assister par un ou plusieurs experts syndicaux pour se faire conseiller.

Le groupe de travail se réunira selon besoin et au moins trimestriellement afin de vérifier l’efficacité des mesures définies et de faire le suivi des décisions prises. Chaque partie pourra demander une réunion en dehors du calendrier établi.

Enfin, il est à noter que les négociations se sont déroulées dans un bon climat de partenariat social.

25 avril 2013

Méthodes de chantage pour réduire les acquis sociaux

La direction de Luxguard Dudelange convoquera six salariés dès mardi 6 novembre à des entretiens préalables afin de les licencier pour des raisons économiques. En plus de ces six personnes, trois salariés en CDD et deux salariés en période d’essai se sont vus arrêter leur contrat.

La direction a annoncé que cette pression serait maintenue jusqu’à ce que les salariés ou la délégation et l’OGBL aillent dans le sens d’une baisse des acquis sociaux (abandon de prime et de salaire).

L’OGBL, la délégation et les salariés sont remontés contre ces décisions arbitraires qui relèvent d’un chantage déplorable. En plus :

  • les salariés concernés par ces licenciements ont une certaine ancienneté et plusieurs sont âgés de plus de 50 ans;
  • la direction ne veut pas discuter sur un plan de maintien dans l’emploi;
  • la direction ne veut rien entendre pour mettre en place des préretraites ajustement et ainsi éviter des licenciements;
  • la direction ne veut rien entendre d’un reclassement des salariés sur un autre site de Guardian (Bascharage ou Grevenmacher).

L’OGBL se battra pour les salariés et la survie du site

La direction veut à tout prix licencier du personnel sans plan social et sans prendre sa responsabilité sociale. La direction refuse toute négociation sur ce sujet.

Lors de la dernière réunion avec la direction, l’OGBL a demandé qu’en contrepartie d’une ouverture en matière de meilleure gestion de la masse salariale, la direction donne une garantie en matière d’emploi ainsi qu’en matière de «rebuild» du four. La direction a refusé de donner quelque garantie que ce soit.

L’OGBL se battra pour et avec les salariés du site de Dudelange par tous les moyens possibles. Une première manifestation aura lieu le lundi 12 novembre devant l’usine à partir de 13h00. D’autres actions sont prévues et continueront jusqu’à ce que la direction donne des réponses concrètes quant à l’avenir du site de Dudelange.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
le 5 novembre 2012

Plan social signé

Ce lundi 22 octobre, la direction de la société Hyosung Wire Luxembourg S.A. et les représentants du personnel dont les syndicats OGBL et LCGB ont signé un plan social pour les quelque 200 salariés de l’usine de Roost qui prendra effet le 1er décembre 2012. 14 salariés continueront à travailler pour l’entreprise en reclassement interne dans les domaines de stockage et de vente. Par ailleurs, 23 salariés pourront bénéficier de la préretraite-ajustement ou de la retraite anticipée. Les délégués du personnel resteront sous contrat avec l’entreprise jusqu’à la fin du plan social, à savoir le 31 décembre 2014.

L’OGBL regrette que Hyosung ait pris la décision d’arrêter son activité de production de «steelcord» au Luxembourg plutôt que d’investir dans l’équipement de production. Il est incompréhensible, et, du point de vue écologique, totalement insensé, de faire désormais venir ce produit du Vietnam pour honorer le contrat entre Hyosung et Good Year alors que les deux usines se trouvent à quelques pas l’une de l’autre.

Le plan social s’applique aux salariés liés par un contrat à durée indéterminé. Sont donc exclus les salariés engagés sous contrat de travail à durée déterminée ainsi que les salariés en période d’essai.

Les salariés licenciés bénéficieront d’un délai de préavis en fonction de leur ancienneté conformément au Code du travail. Les délais de préavis commenceront à courir le 1er décembre 2012.

Les salariés continueront à travailler pendant la période de préavis jusqu’à l’arrêt complet de l’activité de production, à savoir le 1er avril 2013. Les salariés dont le préavis continuerait à courir après cette date seront dispensés de travailler.

Les indemnités de départ prévues par la loi seront versées à chaque salarié concerné au moment de sa sortie effective du personnel et au plus tard à l’expiration du délai de préavis légal.

Indemnité extra-légale de 100 euros

Outre l’indemnité de départ légale, l’employeur versera à chaque salarié licencié une indemnité de départ extra-légale correspondant à 100 euros par mois d’ancienneté.

Toutefois le versement de cette indemnité est conditionné. Si le salarié est absent pour cause de maladie entre 1 et 9 jours de travail pendant le mois de préavis devant effectivement être presté, le montant de l’indemnité sera réduit de 500 euros. Et si le salarié est absent pendant plus de 9 jours pendant un mois de préavis, l’indemnité sera diminuée de 1000 euros.

Les salariés qui n’auront pas été absents du travail pendant la période de préavis devant être effectivement prestée recevront une prime unique d’un montant de 500 euros.

Enfin, tous les salariés qui remplissent au cours des années 2013 et 2014 les conditions pour l’octroi de la préretraite-ajustement pourront faire valoir ce droit selon les dispositions légales en vigueur. Les salariés qui accepteront de bénéficier d’une mesure de préretraite-ajustement au cours des années en question recevront de la part de l’employeur une somme correspondant à 2 mois de salaire brut. Une telle indemnité sera également versée à tout salarié qui acceptera au cours des années 2013 et 2014 d’exercer son droit à une pension de vieillesse anticipée.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
le 22 octobre 2012

Deuxième manifestation de protestation le 3 septembre à Bascharage

Chez Luxguard Bascharage, les négociations pour le renouvellement de la convention collective ont débuté en octobre 2011 et ont échoué devant l’Office national de conciliation en date du 27 juin 2012.

Depuis lors, la direction n’a fait aucune ouverture qui permettrait de trouver une solution autour de la table de négociation. Bien au contraire: la production ayant repris de plus belle et afin de satisfaire ses clients, la direction exige de ses salariés de faire des heures supplémentaires exagérées, sans reconnaissance dans la convention collective.

De ce fait, l’OGBL et les salariés ont décidé d’augmenter leur pression avec une

deuxième manifestation de protestation
qui aura lieu lundi, le 3 septembre à Bascharage
de 13h00 à 15h00
(rassemblement au Parking Bëschfest et cortège jusqu’à l’usine)

point-presse au parking Bëschfest à 15h00

Depuis que le conflit a éclaté au sujet des améliorations qualitatives et financières de la convention collective et de son alignement aux conventions existantes dans les deux autres unités du groupe, des cas d’harcèlement moral sont quotidiennement à l’ordre du jour dans cette entreprise. La direction s’obstine à minimiser ces faits et refuse même aux personnes harcelées de se faire assister par leur conseil syndical lors des entretiens. Si cette situation de non-dialogue devait perdurer, le personnel et ses représentants se verraient obligés de faire appel aux dirigeants américains pour connaître leur approche dans ce conflit.

Le délai de conciliation expire le 24 septembre 2012 à minuit, si aucun accord n’est trouvé, la grève ne sera plus à exclure !

Communiqué le 30 août 2012
par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre

Ras-le-bol des salariés – piquet de protestation le 5 juin devant l’usine Luxguard Bascharage

Chez Luxguard I Bascharage et Luxguard II Dudelange, l’ambiance de travail se dégrade de plus en plus et la pression voire le harcèlement font partie du style managérial au quotidien. Les deux directions pratiquent une pression accrue sur les délégués du personnel et leur manière de travailler. Les agissements du management pourraient être qualifiés d’entrave au bon fonctionnement de la délégation.

Un grave accident de travail suite à la réduction du personnel

Le nombre du personnel qui a été continuellement réduit sur les deux sites arrive désormais à un niveau critique. Lors des réunions avec le personnel, la direction de Luxguard Bascharage a affirmé que le niveau actuel limiterait la possibilité d’octroi des congés. Si cet aspect du manque chronique de personnel est déjà préoccupant, un autre facteur, l’insécurité des salariés sur les deux sites, est à condamner.

A maintes reprises, les délégations du personnel et les comités mixtes ont signalé aux directions de Luxguard I et Luxguard II le danger potentiel résultant de la pression accrue et du manque chronique de personnel. A leurs yeux, il n’était qu’une affaire de temps avant qu’un nouvel accident inévitable se passe.

La direction – il s’agit en effet de la même composition pour Bascharage et Dudelange – a fait la sourde oreille et de ce fait les salariés et leurs représentants condamnent fermement sa légèreté et négligence qui ont conduit le samedi 26 mai à Luxguard Dudelange à un très grave accident de travail.

Echec des négociations pour le renouvellement de la convention collective chez Luxguard I

Les négociations pour le renouvellement ont échoué et ce malgré la position modérée de l’OGBL et de la délégation qui ne revendiquaient  que l’alignement des conventions collectives sur les deux sites, le maintien des acquis sociaux ainsi qu‘une augmentation linéaire de 2% pour 2012 respectivement 2013 et 2014.  Cet échec confirme que le dialogue social est inexistant. En effet, la direction s’est déclarée incapable de trouver une solution autour de la table de négociation et a saisi l’Office national de conciliation du litige. Rappelons que depuis le mois d’octobre 2011, l’OGBL et la direction de Luxguard Bascharage négocient pour le renouvellement de la convention collective existante.

99,6% du personnel soutient l’OGBL

Suite à cette attitude de la direction, l’OGBL a consulté le personnel sur la marche à suivre. 99,6 % du personnel a mandaté l’OGBL de poursuivre le combat pour le maintien des acquis sociaux et la reconnaissance des revendications salariales et s’est engagé  à participer à des actions syndicales.

Une première action a eu lieu le 5 juin 2012.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie, Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre

 

Réunions des salariés

La société Faurecia établie à Eselborn / Clervaux a annoncé des investissements et des nouveaux projets pour son usine. Afin de rentabiliser à court terme ces projets, la direction a demandé des concessions substantielles aux syndicats OGBL et LCGB dans le cadre du renouvellement de la convention collective.

Ces demandes comprennent :

  • Suspension du congé lié à l’ancienneté et à l’âge;
  • Plafonnement de la prime d’ancienneté;
  • Plafonnement de la bonification des ex-employés;
  • Gel des salaires pour 3 années;
  • Suspension de la prime de fidélité;
  • Suspension du pécule de vacances des ex-employés;
  • Réduction de la prime dite 13e mois;
  • Réduction du pécule de vacances des ex-ouvriers;
  • Modifications sur le calcul de la prime d’intéressement;
  • Max. 28 jours de congé par année pour tous (actuel : 32 pour les ouvriers);
  • Réduction du supplément pour heures supplémentaires au niveau légal ou le droit de contourner le volontariat de leur prestation.

La direction de Faurecia a évalué l’impact direct sur la masse salariale existante à 5,5%. Ceci ne comprend ni l’effet du gel des salaires, ni celui des plafonnements, ni la perte de congés. La valeur totale des concessions demandées est évaluée entre 6 et 7%.

Conscient de l’importance d’investissements et de la pérennisation du site, les syndicats avaient proposé des concessions d’un ordre de grandeur de 1,7% basées sur des concessions concernant la première année d’embauche des nouveaux embauchés en Contrat à Durée Indéterminé :

  • Pas de pécule de vacances statut ex-ouvrier pendant 1 année;
  • Pas de 13e mois statut ex-employé pendant 1 année;
  • Moins 3 jours de congé pendant 1 année.

Les syndicats étaient en outre disposés d’accepter un gel des salaires, reconnaissant ainsi l’intention d’investir dans le site. Ces concessions n’auraient pas eu de répercussions sur les salariés actuels et auraient favorisés le contrat à durée indéterminé.

Cette proposition n’a pas suffi à la Direction qui insiste sur des pertes substantielles pour les salariés actuels. Lors de l’annonce des syndicats de réunir le personnel pour recevoir leur avis, la direction a refusé qu’une telle réunion se fasse au sein de l’entreprise. L’OGBL et le LCGB ont décidé d’organiser lesdites réunions des équipes sur le parking. Résultat : une large majorité des salariés ont été présents aux réunions et donnent leur support aux syndicats.

Les syndicats OGBL et LCGB et la délégation regrettent que la direction insiste sur des mesures qui pénalisent les salariés, lesquels sont demandés à fournir des efforts supplémentaires dans le but d’une rentabilisation à court terme des investissements entamés.

5 avril 2012