Catalyst Recovery S.A. : Les problèmes de harcèlement persistent

Une histoire sans fin! En 2005, la société Catalyst Recovery S.A. a déjà connu de graves problèmes de communication et de pression. Alors, l’OGBL et l’ITM sont intervenus et la société a été suivie pendant des mois par un psychologue du travail qui a essayé d’améliorer la communication et l’ambiance dans la société. Le résultat était de très courte durée.

Depuis le début de l’année 2007, les problèmes de harcèlement se sont répétés et plusieurs personnes ont porté plainte pour harcèlement moral. La direction a pris note mais n’a pas trouvé utile de chercher une solution.

Le résultat étant qu’aujourd’hui plusieurs personnes sont en maladie ou sous traitement médical car elles ne supportent plus cette pression. Suite à quoi l’OGBL et un avocat sont encore une fois intervenus auprès de la direction afin de les inciter à prendre en compte ces problèmes et à trouver des solutions acceptables pour tous. La réaction de la direction est qu’aujourd’hui elle ne communique plus que par l’intermédiaire de son avocat, mais toujours sans succès.

Au lieu de résoudre les problèmes, la société a récemment licencié un autre salarié qui s’estimait lui-même être victime de harcèlement moral.

Nous tenons donc à attirer l’attention de la direction de Catalyst Recovery S.A. sur sa responsabilité en cas de harcèlement et nous l’incitons fortement à reprendre le dialogue avec la délégation du personnel et avec l’OGBL, faute de quoi toutes les instances légales seront chargées du dossier.

Communiqué par le syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie.
Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre
le 20 mars 2008

Lettre ouverte à la direction de Villeroy & Boch Luxembourg

Les masques sont enfin tombés

RAS–LE-BOL DES CONTREVERITES !

Depuis des mois nous négocions le renouvellement des conventions collectives des ouvriers et des employés de l’entreprise Villeroy & Boch. Depuis des mois, Monsieur Charles- Antoine de Theux de Montjardin, directeur-gérant du site luxembourgeois, certifie qu’il ne veut « rien prendre à personne » et il se plait à le répéter régulièrement lors de diverses réunions du personnel.
Ce 20 février 2008, Monsieur de Theux de Montjardin a déclaré dans un article paru dans un journal luxembourgeois, qu’il fallait s’attaquer aux coûts salariaux et les diminuer. Fini donc, selon lui, les progressions barémiques, les jours de congé d’ancienneté, les augmentations linéaires.
Toujours selon la direction, « les frais de personnel seraient d’un million d’euros plus élevés que sur un site allemand ». On parle de quel site allemand ? Mettlach, Merzig ou Torgau (situé sur la rive de l’Elbe dans le nord-ouest de la Saxe)?
Pour rappel : une grande partie du site luxembourgeois travaille en feu continu (7 jours sur
7), l’autre partie de la production est dans un régime de 3 postes par jour, donc y compris la nuit. N’est-ce pas normal d’avoir des coûts supérieurs si on tient compte de l’ensemble des suppléments payés (nuit, dimanche, fériés…)?
Les coûts salariaux du personnel sont connus et contrôlables, qu’en est-il des émoluments du comité de direction ? Grande inconnue, puisque les fiches de salaire des membres de la direction sont gérées en sous-traitance par une société externe. Vive la transparence !

Lors des négociations du plan social de 2006, il a été question de l’introduction d’une nouvelle technologie et de nouveaux emplois liés à cette dernière. Aujourd’hui, nous ne voyons toujours rien arriver.

RAS-LE-BOL DES JEREMIADES SUR LES PERTES DE COMPETITIVITE !

Toujours selon la direction, le site luxembourgeois ne serait pas compétitif par rapport à
d’autres sites.
Depuis la restructuration de 2003, tout est mis en oeuvre pour faire du site luxembourgeois un centre de coûts, plutôt qu’un centre de profit. Toutes les opérations à haute valeur ajoutée (telle que la décoration) ont été transférées vers d’autres sites. La matière première nécessaire à la production de céramique est achetée en Allemagne auprès du groupe, alors qu’auparavant elle était produite sur le site. Quel est le prix d’achat et quelle marge bénéficiaire la maison-mère réalise-t-elle au travers de cette opération ?

RAS-LE-BOL DU DIALOGUE SOCIAL A LA FACON V&B !

Manifestement, pour la direction locale, le dialogue social se limite à faire semblant d’écouter le personnel et ses portes paroles et à répéter aveuglément ce qui lui a été dicté en plus haut lieu.
Pour nous, tout dialogue doit être basé sur l’écoute mutuelle, le respect mutuel, la confiance mutuelle et l’échange d’idées. Impossible de réaliser cela chez Villeroy & Boch actuellement !
Dans les jours qui viennent, les organisations syndicales OGBL et LCGB vont réunir le personnel en assemblées, un référendum sera organisé. Le personnel nous mandatera pour la suite des événements. Des actions syndicales ne sont pas à exclure.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie,
Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL
le 22 février 2008

RESTRUCTURATION chez HYOSUNG Colmar-Berg

La direction de HYOSUNG LUXEMBOURG S.A. a informé en date du 13 février 2008
les partenaires sociaux sur la situation de l’entreprise:

  • Le bilan 2007 affiche une perte substantielle.
  • Le budget 2008 affichera une perte similaire à l’exercice 2007.
  • Des investissements ne sont pas envisageables tant que la société ne réalise
  • pas de profits.

Par conséquent la société mère a décidée de tranférer le retordage et tissage du fibre Polyester en Corée du Sud. Ce transfert d’activité concerne 79 salariés dans les départements retordage et tissage. Le volume mensuel de production serait progressivement réduit de quelque 800 tonnes / mois jusque juin 2009 prévisionellement.
En outre les plans de travail seraient réduit progressivement de 7 à 5 jours ouvrables par semaine d’ici juin 2009, ou plus tard dans l’année 2009. Le nombre des machines serait réduit en fonction.

La restructuration fera l’objet d’un plan de maintien dans l’emploi. L’objectif d’un tel plan est de définir des mesures qui permettent de réaliser une restructuration tout en évitant des licenciements secs.

Certaines mesures à envisager ont été définies. D’autres dispositions complémentaires feront l’objet d’une négociation.

L’extension de la convention collective pour les années 2008 et 2009 a été retenue.

Hyosung est un fabricant de fibres pour la manufacture de pneumatiques et occupe
actuellement 302 salariés.

Communiqué par l’OGBL et le LCGB
le 15 février 2008

Négociations chez Fulflex SA à Kehlen : Signature du plan social

Après une dernière réunion de négociation, un marathon de 9h30 à 18h15 le mardi, les syndicats OGBL et LCGB ont signé un accord le mercredi à 14h00 en ce qui concerne le plan social pour la société Fulflex installée à Kehlen licenciant pour des raisons économiques 22 personnes sur un total de 36.

Un plan de maintien dans l’emploi a été signé le 24 octobre 2007 ce qui fait que 4 personnes sont actuellement en prêt temporaire de main-d’oeuvre auprès de la société Amersil installée également à Kehlen. 2 personnes ont opté pour un départ volontaire ce qui porte le nombre des licenciements à 20 personnes.

Le mardi, les syndicats ont discuté des critères de sélection pour les personnes à licencier et avons retenu en plus des critères compétences, la situation familiale, l’âge et l’ancienneté des personnes dans la société ainsi que la situation personnelle de chacun.

En plus des indemnités pécuniaires, un préavis de 90 jours à été négocié pour les salariés ayant moins de 5 ans d’ancienneté et pour l’ensemble du personnel une dispense de prester le préavis ce qui veut dire qu’à partir du 23 janvier 2008 les personnes concernées peuvent rester à la maison et se consacrer à la recherche d’un nouvel emploi.

Les personnes qui pendant leur préavis trouvent un nouvel emploi avec un contrat d’une durée minimale de 6 mois ou à durée indéterminée, et qui en informent la direction de Fulflex, se verront payer le préavis restant ainsi que les indemnités restantes dans les 15 jours suivants.

Ont été négociées des indemnités de départ extralégales de 1 200 € par année d’ancienneté payées au prorata des mois de présence dans la société et jusqu’à la fin du préavis. Une prime unique est en plus payée à chaque salarié, c’est-à-dire 750 € pour les anciennetés de moins de trois ans, 1 500 € pour les anciennetés entre 3 et 6 ans et de 2 200 pour les anciennetés de plus de 6 ans. Les personnes qui ont plus que 5 ans d’ancienneté se voient payer en plus de l’indemnité de départ légale l’équivalent d’un salaire mensuel.

Le congé restant et calculé jusqu’à la fin du préavis, sera payé à chaque salarié, les ouvriers se voient attribuer en plus 960 € ce qui représente 50% de la prime de production et de la prime de qualité et les employés toucheront 210 € soit 50% de la prime de qualité plus le prorata du 13e mois calculé à la fin du préavis.

Le paiement des indemnités extralégales se fera en milieu de préavis à savoir pour le 15 mars et le 31 mars. Toutes les autres indemnités légales seront payées avec le salaire du mois de janvier 2008.

Alain Mattioli de l’OGBL et Jean-Paul Fischer du LCGB ont aidé les salariés concernées par ces licenciements dans la recherche d’un nouvel emploi en transmettant leur CV à des sociétés qui recrutent actuellement du personnel.
Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie.
Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL et le LCGB
le 23 janvier 2008

Négociation d’un plan social chez Fulflex SA à Kehlen : Des avancées

Suite à la manifestation de lundi dernier pendant laquelle l’ensemble du personnel était présent, les négociations d’aujourd’hui se sont déroulées dans une optique plus respectueuse des salariés.
La direction a en effet fait un effort manifeste dans le sens des revendications des salariés surtout en ce qui concerne les indemnités extralégales. Elle propose aujourd’hui une indemnité extralégale de 100€ par mois d’ancienneté en plus d’une prime unique de 750€ pour les personnes justifiant d’une ancienneté inférieure à 3 ans, de 1.500€ pour les anciennetés de 3 à 6 ans et de 2.200€ pour les anciennetés au-delà de 6 ans. Pour les personnes ayant une ancienneté supérieure à 5 ans l’équivalent d’un mois de salaire complémentaire leur sera attribué.
La totalité de ces avantages est très proche de nos revendications. Reste à discuter des points tels que la durée pendant laquelle le plan social est valable, les critères envisagés pour le choix des personnes à licencier, la possibilité de formations éventuelles ainsi que d’autres points légaux.
Une prochaine rencontre aura lieu le mardi 22 janvier. Si les discussions continuent dans le même état que hier jeudi, les syndicats sont confiant de trouver un accord.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie.
Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre de l’OGBL et le LCGB
le 17 janvier 2008

Piquet de protestation des salariés concernés

Le 18 juillet 2007, la direction de Fulflex avait informé la délégation du personnel du site luxembourgeois ainsi que les syndicats OGBL et LCGB de sa décision de se séparer de 20 personnes en raison de la délocalisation de la production vers Singapore.
Lors de la réunion suivante, le 27 juillet 2007, la même direction revenait sur ses propos en informant les syndicats que seulement 10 personnes seraient concernées et qu’une partie importante de la production resterait au Luxembourg. C’est à ce moment-là que les syndicats ont négocié un plan de maintien dans l’emploi : 5 personnes ont été reclassées dans une autre société et 5 personnes ont opté pour un départ volontaire avec une indemnité négociée entre partenaires sociaux. Cet accord a été signé en date du 31 octobre 2007 et la direction nous rassurait sur l’avenir du site.
Or, ce calme était éphémère, car déjà le 6 décembre 2007, la direction informait la délégation du personnel et les syndicats OGBL et LCGB que son client principal aurait décidé du jour au lendemain de changer de produit et que de ce fait Fulflex Luxembourg perdrait 80% de sa production. Ce revirement aurait comme conséquence le licenciement collectif de 18 personnes sur un total de 26 personnes restantes.
Ainsi, le 8 janvier 2008, les négociations pour la mise en place d’un plan social ont commencé.
Lors de la deuxième réunion de négociation, la direction a proposé ce qui suit :

  • un préavis de 90 jours (au lieu des 75 jours légaux) pour les personnes ayant moins de 5 ans d’ancienneté ;
  • le paiement du solde des congés et la dispense immédiate ;
  • le paiement de 50% des primes ;
  • le paiement d’un mois de salaire complémentaire pour les personnes ayant une ancienneté de plus de 5 ans ainsi
  • qu’une indemnité de 800 € par année d’ancienneté.

La direction déclarait vouloir payer l’intégralité de l’indemnité en une fois en prétendant qu’en touchant une somme aussi importante les salariés seraient contents.
Les syndicats OGBL et LCGB sont choqués par cette attitude méprisante des salariés et l’idée machiavélique de faire croire aux salariés que le paiement en une fois représentait « un cadeau ». En effet, ni le montant de l’indemnité supplémentaire par année d’ancienneté, ni le paiement unique préjudiciable aux salariés, n’est acceptable aux yeux des syndicats.
Le personnel a compris le jeu de la direction et s’est manifesté unanimement pour la reconnaissance de son ancienneté par le biais du paiement d’une indemnité de 2600 € par année d’ancienneté. Il faut savoir que l’ancienneté moyenne dans la société est de moins de 7 ans.
Le lundi, 14 janvier 2008, la 3e réunion de négociation est prévue à 9h30 avec la direction.
Nous espérons que la direction locale prend enfin ses responsabilités et nous fait une proposition respectueuse des attentes justifiées du personnel. Les salariés sont décidés de ne pas se laisser faire et une manifestation sera organisée devant l’usine avec un point presse à 13h50.

Communiqué le 11 janvier 2008
par le syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie.
Ciment, Papier, Plastique,
Textiles et Verre de l’OGBL et le LCGB