Pour rappel: le 31 octobre, les commerces doivent fermer à 19h

Le 31 octobre, les commerces devront, en principe, fermer leurs portes à 19h.

La veille d’un jour férié (à l’exception des veilles de Noël, de Nouvel An et de la Fête Nationale), les commerces doivent fermer leurs portes à 19h au plus tard. Cela vaut évidemment aussi pour le 31 octobre, veille de la Toussaint.

La loi prévoit une seule exception à cette règle: les entreprises qui ont une clause les y autorisant dans leur convention collective de travail (CCT) peuvent ouvrir jusqu’à 20h.

Il y a pourtant régulièrement des entreprises qui ne respectent pas cette disposition légale et qui ouvrent jusqu’à 20h, sans qu’une clause dans leur CCT les y autorise. Ces entreprises, en plus de contourner une clause qui protège les salariés, sapent les droits de négociation des syndicats.

Suite à une première communication à ce sujet, certaines entreprises ont régularisé leur situation et trouvé un accord avec l’OGBL afin d’introduire une clause dans leur CCT les autorisant à ouvrir jusqu’à 20h. On peut notamment citer dans ce contexte Auchan, Cora et Match qui, suite à l’intervention de l’OGBL, paieront des majorations à leurs salariés travaillant entre 19h et 20h la veille d’un jour férié. A noter aussi que d’autres entreprises ont déjà une clause dans leur CCT les autorisant à ouvrir jusqu’à 20h depuis quelques années.

Il est aujourd’hui plus important que jamais de faire respecter les lois existantes en matière d’heures d’ouverture et de protéger les salariés des attaques du patronat, qui revendique une libéralisation totale de celles-ci.

L’OGBL rappelle qu’il revendique une réforme progressiste de la loi sur les heures d’ouverture dans le commerce et une meilleure protection des salariés. La situation actuelle, où la loi est contournée à travers des dérogations ministérielles, n’est pas tenable.

L’OGBL se réserve le droit d’agir à l’encontre de toute entreprise qui ne respecterait pas la législation en matière d’heures d’ouverture.

Leurs heures d’ouverture sont nos heures de travail!

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 30 octobre 2019

31 octobre : la loi sur les heures d’ouverture doit être respectée !

L’OGBL revendique le respect de la loi sur les heures d’ouverture dans le secteur du commerce.

La veille d’un jour férié (à l’exception des veilles de Noël, de Nouvel An et de la Fête Nationale), les commerces sont tenus de fermer leurs portes au plus tard à 19h. Cela vaut évidemment aussi pour le 31 octobre, veille de la Toussaint.

La loi prévoit une seule exception à cette règle: les entreprises qui, dans leur convention collective, ont une clause les y autorisant, peuvent ouvrir jusqu’à 20h.

Hélas, régulièrement, des entreprises ne respectent pas cette disposition légale et ouvrent leurs portes jusqu’à 20h sans y être autorisées par une clause retenue dans leurs conventions collectives. Ces entreprises, non seulement, contournent une disposition légale censée protéger les salariés, mais elles sapent également les droits de négociation des syndicats.

Le contournement de cette disposition légale est un phénomène qui tend à se généraliser dans le secteur. En effet, il est de plus en plus fréquent de voir des employeurs tenter de contourner la loi relative aux heures d’ouverture. La fédération patronale dans le secteur du commerce (clc) revendique, par ailleurs, une libéralisation totale de celles-ci. Et ce, alors même que les salariés qui travaillent dans le commerce souffrent déjà aujourd’hui d’une extrême flexibilité de leur temps de travail, rendant quasiment impossible une conciliation entre vie privée et vie professionnelle.

Il est donc aujourd’hui plus important que jamais de faire respecter les lois existantes et de protéger les salariés des attaques patronales. L’OGBL rappelle également qu’il revendique une réforme progressiste de la loi sur les heures d’ouverture dans le commerce et une meilleure protection des salariés. La situation actuelle, dans laquelle la loi est contournée à travers des dérogations ministérielles, n’est tout simplement pas tenable.

L’OGBL se réserve le droit d’agir à l’encontre de toute entreprise qui ne respecterait pas la législation en matière d’heures d’ouverture.

Leurs heures d’ouverture sont nos heures de travail!

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 21 octobre 2019

Cactus : les négociations sont dans l’impasse

Après plus d’un an, les négociations autour de la convention collective pour le personnel de Cactus se trouvent dans l’impasse. En effet, l’OGBL, en tant que syndicat majoritaire chez Cactus, ainsi que le LCGB, doivent constater qu’aucun accord n’a pu être trouvé à ce jour et ce, malgré l’excellente situation économique de l’entreprise.

La position de la direction n’a en réalité pas évolué de façon significative depuis janvier 2019. Elle ne propose que des augmentations salariales minimales, sans tenir compte de l’excellente santé économique de l’entreprise. 2018 a été une année record pour Cactus. Et entre 2015 et 2018, le chiffre d’affaires ainsi que les bénéfices ont fortement augmenté. Le chiffre d’affaires a augmenté de façon plus conséquente que la masse salariale. Les bénéfices ont, eux, explosé en 2018.

Les syndicats contractants estiment que les salariés ont leur part de responsabilité dans cette évolution positive et que ces derniers devraient, par conséquent, pouvoir en profiter. En avançant l’argument de la concurrence, la direction n’entend toutefois pas les faire participer à la bonne santé économique de l’entreprise.

L’OGBL et le LCGB revendiquent avant tout un avancement plus rapide dans la grille salariale (un échelon supplémentaire tous les deux ans, au lieu de tous les trois ans comme c’est actuellement le cas), ainsi que des augmentations salariales linéaires pour l’ensemble des salariés.

En l’absence de résultat satisfaisant, les syndicats devront recourir à tous les moyens syndicaux à leur disposition, afin de faire valoir leurs revendications légitimes.

La convention collective de Cactus concerne quelque 3200 salariés.

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 4 octobre 2019

Légiférer sur les heures d’ouverture des magasins, c’est légiférer sur la qualité de vie des salariés dans le commerce

Une délégation de l’OGBL, conduite par son président André Roeltgen et composée de représentants de son syndicat Commerce, a été reçue récemment par le ministre des Classes moyennes, Lex Delles. L’OGBL avait sollicité cette entrevue afin d’avoir un premier échange de vues avec le ministre à propos de la réforme de la législation en matière d’heures d’ouverture des commerces, telle qu’elle est annoncée dans le programme de gouvernement.

L’OGBL a tout d’abord tenu à souligner l’importance et l’attention qu’il porte à l’encadrement légal des heures d’ouverture des magasins et à ses possibles évolutions. En effet, comme il l’a rappelé au ministre, il faut bien avoir conscience que les heures d’ouverture dans le commerce sont les heures de travail des salariés employés dans ce secteur. Et par conséquent, toute modification du cadre législatif en matière d’heures d’ouverture a des répercussions immédiates, non seulement sur les conditions de travail, mais également sur la qualité de vie des salariés travaillant dans ce secteur.

lex_delles_1L’OGBL a tenu à rappeler au ministre, dans ce contexte, que le gouvernement s’est donné explicitement comme priorité pour les cinq prochaines années, «la conciliation de la vie privée avec la vie professionnelle» (p. 4 de l’accord de coalition) et qu’une réforme de la loi sur les heures d’ouverture ne peut donc pas l’ignorer. Une libéralisation complète des heures d’ouverture, comme l’exige la confédération des employeurs dans le commerce (CLC), serait ainsi en totale contradiction avec les intentions affichées par le gouvernement. Une telle mesure aurait en effet des conséquences dramatiques sur les conditions de travail et la qualité de vie des salariés dans le commerce, composés par ailleurs par une très grande majorité de femmes. L’OGBL s’est exprimé clairement contre toute libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce.

Concernant la législation actuelle, l’OGBL a vivement critiqué et ainsi demandé l’abandon de la pratique des dérogations ministérielles. Actuellement, le ministre peut en effet octroyer, sur demande d’un commerçant ou d’un collectif de commerçants, une dérogation aux heures de fermeture obligatoires prévues par la loi. L’OGBL dénonce cette pratique depuis plusieurs années. Le ministre a indiqué qu’il avait été lui-même surpris de l’existence d’une telle procédure, permettant au ministre d’autoriser des exceptions à la loi. Il a également fait savoir qu’il a déjà émis une circulaire pour exiger que des délais stricts soient désormais respecter en vue de l’obtention d’une telle dérogation.

L’OGBL a également attiré l’attention sur le fait que la plupart des stations-services au Luxembourg se trouvent aujourd’hui dans l’illégalité, sachant que la loi les autorise à vendre, outre du carburant, des produits alimentaires et non-alimentaires de première nécessité, mais uniquement sur une surface ne pouvant excéder 20m2 en principe. Une disposition qui, comme chacun peut facilement s’en rendre compte, est très loin d’être respectée.

lex_delles_2L’OGBL a ensuite exposé au ministre le modèle innovatif qu’il a élaboré et qui permettrait non seulement d’offrir davantage de flexibilité aux commerçants comme ils le revendiquent, mais également de garantir les intérêts et besoins des salariés concernés. L’OGBL plaide ainsi premièrement pour le maintien d’un cadre légal de base restrictif en matière d’heures d’ouverture (duquel les dérogations seraient définitivement bannies), c’est-à-dire, un cadre de base protecteur pour l’ensemble des salariés. Ensuite, l’OGBL propose que tout besoin supplémentaire exprimé par un commerçant ou un collectif de commerçants et nécessitant donc des aménagements spécifiques par rapport au cadre légal de base, fasse l’objet de négociation avec les syndicats dans le cadre de conventions collectives ou d’accords interprofessionnels. Ce modèle permettrait ainsi de répondre au mieux aux besoins multiples et variés des différents types de commerces, en tenant notamment compte de leur implantation géographique, tout en permettant, de l’autre côté, aux salariés et à leur syndicat de négocier, le cas échéant, des contreparties pour leur flexibilité. Il s’agit là tout simplement d’un modèle «gagnant-gagnant».

Par ailleurs, ce modèle aurait également l’avantage de contribuer à l’objectif retenu dans le programme de gouvernement visant «la promotion des conventions collectives» (p. 149 de l’accord de coalition). Un objectif  que l’OGBL soutient totalement. Pour rappel, 50% des salariés ne sont aujourd’hui pas couverts par une convention collective.

Le ministre des Classes moyennes a porté beaucoup d’attention aux remarques et réflexions émises par l’OGBL et s’est engagé à poursuivre ce dialogue dans le cadre de la réforme annoncée.

Communiqué par l’OGBL
le 7 mars 2019

Ouverture le 25 décembre: un tabou a été brisé !

Le 25 décembre 2018, jour de Noël, le syndicat Commerce de l’OGBL a organisé un piquet de solidarité devant un supermarché situé au centre-ville d’Esch-sur-Alzette.

Cet établissement avait décidé d’ouvrir ses portes jusqu’à 13h. Ceci a constitué une première au Luxembourg. En effet, jusqu’à présent jamais un magasin n’avait osé ouvrir ses portes un 25 décembre au Luxembourg. Un tabou a été brisé ! L’OGBL n’acceptera pas cela!

Dans ce contexte, le syndicat Commerce de l’OGBL réitère sa critique envers la mauvaise loi qui règle les heures d’ouverture au Luxembourg. Cette loi n’interdit pas formellement une telle ouverture, au contraire, elle autorise les magasins à ouvrir TOUS les jours fériés et dimanches jusqu’à 13h, sans même demander une dérogation.

Cette situation ne peut pas persister. L’OGBL revendique une loi qui permettra de négocier, dans un cadre légal, les heures d’ouverture des différentes branches dans le commerce, afin de disposer d’une loi qui protège mieux les salariés et leurs vies privés.

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL le 25 décembre 2018.

Renouvellement de la convention collective dans le secteur des garages

 

Le 27 juin 2018, le syndicat majoritaire OGBL et le LCGB d’une part, et les deux associations patronales ADAL et Fegarlux, d’autre part, ont signé, après de longues et difficiles négociations, le renouvellement de la convention collective pour les salariés du secteur des garages.

Cet accord prend effet rétroactivement au 1er janvier 2018 et couvre une période allant jusqu’au 31 décembre 2020.

Cet accord prévoit la revalorisation de la grille tarifaire comme suit:

  • revalorisation des carrières du DAP et du DT rétroactivement à partir du 1er janvier 2018
  • rallongement de la carrière de technicien à 10 ans

L’accord prévoit aussi une adaptation de la gratification comme suit:

  • la gratification s’élève à au moins 400 euros par an pour tous les salariés
  • pour les salariés à tâche manuelle qui ont dépassé la grille des salaires tarifaires à cause de leur ancienneté, la gratification s’élève à 450 euros par an
  • pour les salariés administratifs, la gratification s’élève à 600 euros par an

Par ailleurs, l’accord prévoit des modifications sur les congés liés à l’ancienneté:

  • avancement du jour de congé supplémentaire de 20 ans d’ancienneté à 15 ans
  • introduction d’un jour de congé supplémentaire à 25 ans d’ancienneté

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 10 juillet 2018