L’OGBL se bat pour les salariés des boutiques en faillite

faillite_boutiquesPlus de 60 salariés des 17 magasins (Loft, Geox, Comptoir des Cotonniers, etc.), ayant déclaré faillite simultanément le 4 septembre, ont participé à la séance d’information organisée par les responsables du Syndicat Commerce de l’OGBL ce vendredi 6 septembre. Les salariés ont été informés sur leurs droits et l’OGBL va les assister dans les démarches à suivre (déclarations de créances, chômage, etc.). Deux agents de l’administration de l’emploi (ADEM) ont également participé à la réunion.

Avant la réunion, une réunion a eu lieu à l’initiative de l’OGBL entre le ministre du Travail, Nicolas Schmit, la ministre des Classes moyennes (commerce), Françoise Hetto-Gaasch, la confédération du commerce (CLC) et le syndicat Commerce de l’OGBL. Le but de toutes ces initiatives est d’assister au maximum les salariés, y compris à retrouver rapidement un nouvel emploi.

Communiqué par le syndicat Commerce de l’OGBL
le 6 septembre 2013

Groupe Cactus : renouvellement de la convention collective de travail

En date du 22 mars 2013, le renouvellement de la convention collective pour les salariés du Groupe Cactus vient d’être signé entre les syndicats OGBL et LCGB d’une part, et la direction du groupe Cactus, d’autre part.

L’OGBL, en tant que porte-parole des négociations a pu conclure les améliorations suivantes:

Rémunération

A partir du 1er mars 2013, une augmentation linéaire de 14€ (+- 0,5% en moyenne) est accordée sur les traitements mensuels.
A partir du 1er mars 2015, une augmentation linéaire de 15€ (+- 0,5% en moyenne) est accordée sur les traitements mensuels.

Paiement d’une prime unique de 200€ avec le salaire du mois de mars 2014 à tous les salariés engagés avant le 31 décembre 2013. (prorata temporis pour les contrats à temps partiel)

Il est accordé un bon d’achat d’une valeur de 100€ à tous les salariés engagés avant le 31 décembre 2013. Ces bons seront distribués au mois de mars 2014.

Une majoration de 2€/mois est accordée au niveau de la prime de présence qui passe de 15 € à 17 € à partir du 1er juillet 2013.
Une majoration de 2€/mois est accordée au niveau de la prime de présence qui passe de 17 € à 19 € à partir du 1er juillet 2014.

Amélioration de la prime liée à l’ancienneté et payable en juillet 2014
Ancienneté supérieure à
2 ans + 10€ soit un montant de 110€
5 ans + 20€ soit un montant de 150€
10 ans + 30€, soit un montant de 220€
15 ans + 40€, soit un montant de 270€
20 ans + 50€, soit un montant de 350€
25 ans + 60€, soit un montant de 460€

Pour le travail des samedis et des veilles de jours fériés légaux, un supplément de 35% est accordé pour les prestations tardives de 19.00 heures jusqu’à l’heure de fermeture. Le taux applicable de 18.00 heures à 19.00 heures est de 10%.

Congé, Pause rémunérée

A partir de l’année 2014, un (1) jour de congé supplémentaire est accordé aux salariés ayant atteint l’âge de 50 ans depuis le 1er janvier 2014 et justifiant d’une ancienneté de service supérieure ou égale à 10 ans.

Le dimanche, une pause rémunérée supplémentaire de 15 minutes est accordée si la durée de travail est de 8 heures.

La convention collective aura une durée de 30 mois, du 1er janvier 2013 au 30 juin 2015.

Communiqué par le Syndicat Commerce de l’OGBL
le 22 mars 2013

Marco Aldany ferme ses portes au Luxembourg sans se soucier de ses salariés

Marco AldanyLe personnel de Marco Aldany a appris samedi passé que les salons de coiffure de cette enseigne au Luxembourg fermeraient définitivement en date de ce jour.

Les clés de chaque établissement ont été reprises par la direction de Marco Aldany et les salariés n’ont plus accès à leur poste de travail. Ils n’ont pas reçu non plus une autorisation de dispense temporaire de leurs fonctions signée par la direction.

Cette fermeture précipitée des salons de coiffure Marco Aldany concerne 20 salariés, assistés d’ailleurs par l’OGBL depuis que cette situation s’est déclarée.

Pour l’instant, le Syndicat Commerce de l’OGBL n’a aucune preuve qu’une faillite soit déclarée.

La direction a non seulement manifesté aucune volonté de négocier un plan social en vue d’un licenciement collectif, mais elle a en plus caché jusqu’à la dernière minute son intention de fermer ses établissements.

Le Syndicat Commerce de l’OGBL déplore ce comportement pitoyable et déloyal des responsables de Marco Aldany envers les salariés.

Communiqué par le Syndicat Commerce de l’OGBL
le 4 mars 2013

Personne de contact :
Hernani Gomes
621 374 976

Plan social signé pour les salariés du magasin «A la Bourse»

Le magasin traditionnel «A la Bourse», situé dans la Grand-Rue à Luxembourg-Ville et spécialisé dans la vente de vêtements, de tissus et de linge de maison fermera ses portes à la fin de l’année, suite à la cessation de bail.

L’OGBL et la délégation du personnel de la société «Les Grands Magasins à La Bourse» et les représentants de la société Jean Kahn & Cie, S.e.c.s., ont négocié un plan social pour les 16 salariés concernés par le licenciement collectif (c’est-à-dire tous les salariés à durée indéterminée). Ces négociations se sont déroulées dans la bonne entente et endéans les délais prévus par la loi.

Le plan social a été signé aujourd’hui et intègre différentes dispositions, dont les mesures suivantes:

  • les salariés avec moins de 5 ans d’ancienneté recevront une indemnité de départ équivalente à un mois de salaire brut. Par dérogation au Code du Travail, les parties ont encore accordé de rajouter pour tous les autres salariés l’équivalent à un mois de salaire brut par rapport à leur indemnité de départ légale (i.e. 2 salaires après 5 ans d’ancienneté au lieu d’un seul salaire prévu par la loi, 3 salaires après 10 ans de services continus au lieu de 2 salaires légalement dus et ainsi de suite);
  • chaque salarié recevra en plus 80 euros bruts par mois d’ancienneté (cela équivaut à 960 euros pour une année de travail complète, à temps plein);
  • la société paiera aux salariés une indemnité extraordinaire par enfant à charge;
  • une prime de présence/motivation hebdomadaire de 75 euros (bruts) sera payée à chaque salarié par semaine entière de présence pendant la période de préavis. La prime est proratisée pour un temps partiel et les salariés avec un contrat à durée déterminée en bénéficient aussi.

Les salariés concernés par le licenciement collectif bénéficieront des mesures d’aide au réemploi.

Communiqué par le Syndicat Commerce de l’OGBL
12 octobre 2012

Les entreprises du commerce ne respectent pas la nouvelle loi sur la fermeture des magasins

La nouvelle loi du 12 juillet 2012 réglant la fermeture des magasins dans le commerce est entrée en vigueur le 1er août dernier et elle n’est déjà pas respectée.

Cette loi fixe à 19h00 la fermeture des magasins les samedis et veilles de jours fériés. L’heure de fermeture peut néanmoins être portée à 20h00 à condition que les partenaires sociaux aient conclu un accord dans le cadre d’une convention collective.

Or, ceci n’a certainement pas été le cas au moins dans les sociétés Auchan Luxembourg S.A., Cora Luxembourg S.A., Match Luxembourg S.A. et Cactus S.A., qui ont fermé leurs établissements samedi passé à 20h00 sans que leurs conventions collectives de travail ne prévoient un accord valable par rapport à la nouvelle loi.

Dans le cas d’Auchan Luxembourg S.A., la majoration entre 19h00 et 20h00 prévue dans la convention collective signée le 17 février 2012 était expressément «conditionnée au maintien de l’autorisation accordée par le ministère des Classes moyennes et du Tourisme permettant l’ouverture prolongée jusque 20h00 les samedis». Rappelons que cette autorisation ministérielle concernait la dérogation à la loi du 19 juin 1995 fixant la fermeture à 18h00 le samedi et la veille des jours fériés, accordée par la ministre des Classes moyennes au secteur du commerce et de l’artisanat. Par cette dérogation, les commerçants ont pu fermer leurs établissements à 20h00, la plupart des samedis et veilles des jours fériés, entre le 1er juillet 2010 et le 31 juillet 2012. Ainsi, la ladite autorisation ministérielle n’est plus actuelle du fait de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

Dans le cas des autres sociétés citées ci-dessus, leurs conventions collectives ne répondent pas non plus aux obligations prévues dans la nouvelle loi.

Nous contestons donc que les conditions légales de l’ouverture des établissements des sociétés Auchan Luxembourg S.A., Cora Luxembourg S.A., Match Luxembourg S.A. et Cactus S.A. les samedis après 19h00 soient remplies, puisqu’il n’existe pas d’accord conventionnel négocié en connaissance de cause de la base légale.

Mais il y a aussi des magasins qui ont fermé leurs portes le samedi passé à 20h00 et ce, malgré l’apparente inexistence d’une convention collective de travail pour leur personnel. C’est notamment le cas du centre commercial Pall Center à Oberpallen, où les salariés ont dû travailler samedi dernier jusqu’après 20h00, cet établissement étant pourtant obligé de fermer à 19h00.

Le ministère des Classes moyennes est chargé de la bonne application de la nouvelle loi et  de l’application des sanctions pénales, selon l’article 9 de la loi modifiée de 1995, à toute infraction à la loi. Nous avons demandé à la ministre des Classes moyennes de prendre des mesures urgentes en face des ouvertures éventuelles des établissements commerciaux fautifs les samedis et veilles des jours fériés après 19h00.

En outre, l’Inspection du Travail et des Mines est chargée de veiller à l’application de conditions de travail légales aux salariés et salariées concernés. Nous avons donc demandé au ministre du Travail de charger l’ITM de vérifier le respect de cette nouvelle loi et des conventions collectives de travail par les sociétés de commerce de détail, notamment Auchan Luxembourg S.A., Cora Luxembourg S.A., Match Luxembourg S.A. et Cactus S.A.

Communiqué par le Syndicat Commerce de l’OGBL
le 7 août 2012

Schlecker: L’avenir des filiales luxembourgeoises est-il garanti?

Ci-dessous nous publions un communiqué de presse relatif à la vente de Schlecker Autriche, Pologne, Italie, Luxembourg et Belgique.

Le secrétaire central de l’OGBL, André Sowa, a été en outre informé par le fondé de pouvoir de la succursale Luxembourg que, dans les deux à trois semaines, des détails sur le nouveau concept seront révélés.

L’OGBL continuera à veiller à ce que les intérêts des salariés de Schlecker soient défendus et protégés.

Communiqué par le Syndicat Commerce de l’OGBL
Le 31 juillet 2012


Communiqué de la S.à.r.l. Anton Schlecker

4 600 collaborateurs et toutes les filiales reprises

Vente de Schlecker Autriche, Pologne, Italie, Luxembourg et Belgique

Linz/Neu-Ulm, le 31 juillet 2012.
La société autrichienne Anton Schlecker S.à.r.l. avec ses succursales a trouvé un acquéreur. La société de restructuration autrichienne TAP 09 et le curateur de Schlecker, Arndt Geiwitz, ont signé le soir du 30 juillet 2012 à Linz, le contrat d’achat. Le nouveau propriétaire reprendra l’ensemble des 1 350 sites en Autriche, Italie, Pologne, Belgique et Luxembourg. Quelque 4 600 collaborateurs seront réemployés par TAP 09. En ce qui concerne le prix d’achat et les détails contractuels, les deux parties ont convenu de garder le silence.

“Je me réjouis beaucoup qu’il y ait un bon avenir pour les 4 600 collaborateurs et les filiales”, disait Arndt Geiwitz encore le soir même. “Les négociations avec TAP 09 ont été marqués par un grand esprit de collaboration et la volonté de trouver la meilleure solution pour les collaboratrices et collaborateurs”.

“Nous nous félicitons de l’adjudication. Nous avons maintenant, grâce à ces sites, une bonne base qui nous permet de mettre en œuvre rapidement notre nouveau concept”, se réjouit le Dr. Rudolf Haberleitner, CEO de TAP 09.

TAP 09 projette de muter les magasins en une chaîne d‘approvisionnement de proximité qui, outre des produits de droguerie, offrira aussi d’autres articles de besoin quotidien. Le concept de droguerie servira au début de base aux futures activités. Schlecker Autriche connaîtra dans les prochains mois un “rebranding” et portera à l’avenir le nom “daily”. Le nouveau concept d’approvisionnement de proximité devrait inciter les consommateurs à acheter les articles de besoin quotidien à proximité de leur domicile.