Solidarité du SEW/OGBL avec les élèves dans leur lutte en faveur du climat

Le 15 mars 2019, les élèves luxembourgeois, conscients, et des conséquences désastreuses du changement climatique pour les générations futures, et du manque d’action des gouvernements passés et présents, participeront au «Global strike for future», organisé dans une multitude de pays à travers le monde entier.

En cette période cruciale pour notre planète, le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL ne peut que soutenir les élèves dans leur action.

Greta Thunberg, la jeune lycéenne suédoise, militante pour le climat, a bien raison quand elle appelle à la grève des élèves et étudiants en disant que «rien ne sert d’étudier si la planète agonise». La jeunesse d’aujourd’hui est confrontée à une situation climatique à la dérive. Le climat s’emballe, la biodiversité disparaît, la pollution rend malade et aucun diplôme ni aucune formation ne protégeront les jeunes contre cela.

Le SEW appelle tous les enseignants, aussi bien de l’école fondamentale que de l’enseignement secondaire, à soutenir les élèves dans leur lutte pour un avenir meilleur et à ne pas les empêcher de participer à la grève du 15 mars prochain, ni à d’autres actions éventuelles dans les semaines et mois à venir.

Solidaire de l’appel de nos collègues français du mouvement «Les enseignants pour la planète», le SEW demande à ce que «nos établissements soient des écoles mortes en ce 15 mars, à l’image de ce qu’ils seront si l’espoir disparaît des perspectives d’avenir de nos élèves».

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 11 mars 2019

Un vaste tour d’horizon sur les sujets qui marquent le secteur

Une entrevue a eu lieu récemment entre le département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL et le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Claude Meisch, pour un premier échange de vues après la constitution du nouveau gouvernement. La délégation de l’OGBL conduite par le secrétaire central Frédéric Krier, comprenait des délégués du personnel de l’Université du Luxembourg, des centres de recherche publics LIH, LISER et LIST, ainsi que du Max Planck Institute, de façon que l’ensemble du secteur était représenté.

L’entrevue a donné lieu à un tour d’horizon du secteur, portant aussi bien sur les priorités du gouvernement définies dans l’accord de coalition que sur les revendications de l’OGBL au niveau sectoriel.

L’OGBL a notamment demandé, en tant que seul syndicat représentatif présent dans le secteur (le LCGB ne présente en effet plus de candidats dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche), d’être associé aux discussions relatives à la stratégie nationale de l’enseignement supérieur, de l’innovation et de la recherche prévue dans le programme de gouvernement.

Concernant l’annonce que les différentes lois relatives au secteur seront «réexaminées» et le cas échéant modifiées, l’OGBL a profité de l’occasion pour présenter ses revendications par rapport à des changements législatifs ponctuels.

Il a insisté notamment, que suite à la présence de représentants du personnel avec droit de vote au Conseil de gouvernance de l’Université, il serait grand temps de prévoir la même chose pour les Conseils d’administration des Centres de recherche publics. Le ministre a annoncé qu’il prendra en compte cette demande si la loi sur les CRP est modifiée.

Par rapport à la loi récemment modifiée concernant l’Université du Luxembourg, l’OGBL a demandé trois amendements :

– Une clarification de la situation des chercheurs et des ex-chargés de cours sans doctorat, qui ne sont plus prévus par la loi, alors que ce personnel existe et que l’Université continue à embaucher du personnel avec ce statut. Le problème se pose en particulier pour les «research (and development) specialists» qui ont été classés comme «personnel technique» par l’Université, mais continuent – à juste titre, au regard du métier qu’ils exercent – en parallèle à être définis comme chercheurs au sens du droit du travail. Les représentants du ministère ont souligné que la classification du personnel reste la prérogative de l’Université, mais qu’ils sont prêts à analyser si ce problème nécessite une modification législative ponctuelle.

– Le remplacement de l’évaluation individuelle bisannuelle prévue par la loi, qui est irréalisable en pratique, par une évaluation globale (comme dans l’ancienne loi).

– Le renforcement de la représentation du personnel administratif, financier et technique au niveau du Conseil universitaire (qui était plus favorable dans l’ancienne loi).

L’OGBL a également salué la volonté annoncée dans le programme du gouvernement de vouloir lutter contre la précarisation du statut de chercheur et de favoriser les perspectives de carrières à long terme dans le secteur.

L’OGBL a par ailleurs soulevé la dégradation des conditions de travail de certains personnels et la série inquiétante de licenciements individuels au niveau de l’Université, qui ne contribue certainement pas à un climat social serein.

A ceci s’ajoute le problème persistant des liaisons du site de Esch-Belval aux transports en commun et des places de parking. Dans ce contexte, l’OGBL a salué la volonté du gouvernement, qui répond à une de ses revendications, de regrouper à terme toutes les unités de l’Université et tous les centres de recherche sur deux campus, Belval et Luxembourg-Kirchberg.

D’autres sujets traités ont concerné entre autres l’amélioration de la coordination entre l’Université et les CRP, les discussions sur un régime de pension complémentaire commun pour le secteur ou encore la volonté du gouvernement d’augmenter le nombre de professeurs féminins à l’Université.

Les deux parties ont convenu de se concerter régulièrement.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences de l’OGBL
le 6 mars 2019

Comment la politique néolibérale de l’enseignement du ministre Meisch mine l’égalité des chances, à l’exemple de la réforme du «cycle inférieur»

Le SEW/OGBL a déjà mis en garde à plusieurs reprises contre les conséquences néfastes qu’une autonomie scolaire non-contrôlée pourrait avoir sur le paysage scolaire luxembourgeois. En ce qui concerne le cas de la réforme qui vient juste d’être mise en place dans le cycle inférieur1 de l’enseignement secondaire général (ESG), ces conséquences se font déjà remarquer clairement. En se référant à l’autonomie scolaire, le ministère de l’Éducation a largement délégué la responsabilité aux établissements scolaires, auxquels incombe à présent la mise en œuvre d’une réforme mal planifiée et introduite de manière précipitée.

Le ministère de l’Éducation nationale a surtout omis de formuler des critères uniformes et clairs en ce qui concerne l’évaluation, les compétences exigées, la promotion et la mise en œuvre de la réforme. Ces vides juridiques ou ces indications vagues sont interprétées ou mises en œuvre différemment selon les établissements. A titre d’exemple :

  • Comme le ministère de l’Éducation nationale a omis de définir clairement les compétences exigées pour les devoirs en classe, il revient à chaque établissement de définir le niveau de compétence exigée pour chaque cours et chaque matière.
  • Bien que la loi ne prévoie une orientation entre «cours de base» et «cours avancé» qu’à la fin du premier trimestre, voire à la fin de l’année scolaire, certains établissements l’autorisent également à la fin du deuxième trimestre.
  • La loi ne prévoit pas le calcul de la note annuelle après un tel changement de cours.
  • Les établissements scolaires décident eux-mêmes si un cours commun est dispensé aux élèves ou si les élèves suivent des cours séparés selon leur niveau (cours de base, cours avancé). Dans certains établissements, un seul enseignant donne le cours de base et le cours avancé, par exemple pour un groupe de 25 élèves, dans d’autres établissements un enseignant s’occupe uniquement d’une quinzaine d’élèves qui suivent le cours de base.

Ces manquements de la part du ministère de l’Éducation nationale ont pour conséquence que selon l’établissement, les élèves sont confrontés à des conditions et des exigences différentes et que cette inégalité de situation peut nuire à l’égalité des chances.

Le SEW/OGBL a déjà mis en garde à plusieurs reprises devant les dérives d’une autonomie scolaire incontrôlée, et exige de la part du ministère de l’Éducation nationale qu’il prenne enfin ses responsabilités: les réformes doivent être bien réfléchies et planifiées; les enseignants, les élèves et les parents doivent être impliqués dans les réformes et, enfin, pour garantir l’égalité des chances, il est indispensable que les mêmes critères et exigences soient valables dans tous les établissements. Afin d’offrir aux élèves du «cours de base» partout les mêmes chances de passer au «cours avancé», le SEW/OGBL demande que là où les élèves des deux niveaux sont regroupés dans une seule classe, il y ait obligatoirement deux enseignants qui travaillent en équipe. Par ailleurs, le SEW/OGBL remet en cause le système d’évaluation très complexe de la réforme. De nombreux élèves et parents ont des difficultés à comprendre ce système d’évaluation. Dans ce sens, le SEW/OGBL demande de la part du ministère de l’Éducation nationale que soit mis en place un système d’évaluation plus transparent et plus facile à comprendre, et de bien informer les parents et les élèves d’une manière compréhensible sur la réforme et ses conséquences.

Communiqué par l‘OGBL
le 26 février 2019


1 La réforme répartit les élèves selon leurs compétences en «cours avancé» ou en «cours de base» dans les disciplines suivantes : mathématiques, allemand, anglais, français.

L’OGBL revendique des négociations globales pour tout le secteur public

Le 11 février, une délégation de l’OGBL conduite par son président André Roeltgen et composée de représentants de divers secteurs publics ainsi que de la Guilde des contrôleurs aériens (GLCCA), a rencontré le nouveau ministre de la Fonction publique, Marc Hansen. L’objectif de l’entrevue était d’avoir un premier échange quant aux questions essentielles relevant du champ de compétences du ministre.

L’OGBL a souligné à cette occasion, qu’il n’est pas seulement la force syndicale la plus importante dans le secteur privé, mais également dans de nombreux secteurs publics, comme par exemple auprès des salariés de l’État et des communes, dans les hôpitaux, dans le secteur des soins et des services sociaux ainsi que dans l’enseignement supérieur et la recherche. Malgré cela, l’OGBL demeure exclu des négociations salariales dans la fonction publique.

Ceci constitue, dans une mesure, une limitation de l’autonomie tarifaire de l’OGBL, car il négocie pour des secteurs qui dépendent des résultats des négociations salariales dans la fonction publique. Ce problème s’est tout particulièrement exprimée lors des dernières négociations des conventions collectives dans le secteur de  la santé, des soins et des services éducatifs (FHL et SAS), où en 2017 une grève a pu être évitée qu’à la dernière minute.

Actuellement se pose ici à nouveau la question de la mise en œuvre et du calcul des derniers résultats des négociations dans la fonction publique, d’une part l’augmentation de l’allocation-repas qui a été votée récemment par la Chambre des députés, d’autre part l’abolition de la réglementation 80-80-90 pendant la période de stage qui a été introduite récemment dans la procédure.

L’OGBL, qui s’est toujours prononcé contre la réglementation 80-80-90, salue bien-sûr la deuxième mesure. Mais celle-ci a également des répercussions sur le stage des futurs instituteurs dans l’enseignement fondamental. Ce sujet a également été abordé lors de l’entrevue, sachant que le syndicat compétent auprès de l’OGBL, le SEW/OGBL, aura encore d’autres entrevues, aussi bien avec le ministre Hansen qu’avec le ministre de l’Éducation, Claude Meisch.

Concernant les négociations globales pour l’ensemble du secteur public, l’OGBL a également présenté sa revendication en faveur d’une convention collective unitaire pour tous les salariés de l’État et des communes, qui pourrait se baser sur les conventions collectives des salariés de l’État et des Communes du Sud.

Une autre point soulevé dans ce contexte a été l’absence de lien entre l’évolution des salaires à l’Université de Luxembourg et dans les Centres de recherche avec celle de la Fonction publique, comme cela existait encore avant 2003. Même si l’OGBL a pu empêcher, par l’introduction de conventions collectives, que les intentions de certaines directions visant à dégrader les structures salariales ne se réalisent, cela n’a pu que freiner, et non stopper la tendance générale faisant que les carrières dans ce secteur deviennent de moins en moins attrayantes pour les résidents. Il est actuellement plus attrayant d’enseigner dans l’enseignement secondaire que d’être chercheur ou enseignant à l’Université ou dans un CRP. Pour cette raison, l’OGBL revendique également d‘intégrer ce secteur aux négociations globales relatives au secteur public. Après tout, il s’agit  ici aussi d’établissements publics.

Un autre sujet a été la revalorisation des carrières des contrôleurs aériens prévue par le programme gouvernemental et que l’OGBL salue. L’OGBL et son partenaire de coopération, la GLCCA, présenteront au ministre des propositions concrètes à ce sujet.

L’OGBL a également abordé la question relative à cette tendance à externaliser certaines activités qui autrefois étaient du ressort public, plus particulièrement dans le secteur de la maintenance et du nettoyage des bâtiments tout comme concernant les cantines. L’OGBL demande une inversion de cette tendance qui constitue une privatisation indirecte de services publics. Un autre point traité a été celui de la sécurité et de la santé au travail concernant les salariés de l’État.

Le ministre de la Fonction publique a prêté beaucoup d’attention aux remarques de l’OGBL et s’est engagé à traiter les différentes questions au cours de son mandat dans le dialogue avec toutes les parties concernées.

Communiqué par l’OGBL
le 14 février 2019

 

Une nouvelle convention-cadre pour les plus de 1100 salariés des Centres de recherche publics

L’OGBL, syndicat majoritaire dans le secteur et porte-parole lors des négociations, et le LCGB viennent de signer avec les trois Centres de recherche publics LIH, LISER et LIST le renouvellement de la convention-cadre pour les salariés de la recherche publique. Celle-ci porte sur une durée de trois ans, du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2020.

Cette convention-cadre, seule convention de ce type au Luxembourg à l’heure actuelle, avait été signée pour la première fois début 2016 pour une durée de deux ans. Elle fixe des minimas communs pour les trois instituts en vue d’harmoniser les conditions de travail (temps de travail, congés, conditions d’embauche et de résiliation de contrat etc.) des personnels des Centres de recherche, alors que les rémunérations et carrières et des modalités d’application plus précises sont négociées individuellement dans chaque Centre de recherche.

La première convention-cadre est venue à échéance le 1er janvier 2018. Les négociations pour son renouvellement avaient déjà commencé le 13 septembre 2017. Après des débuts de négociation plutôt ardues, les délégations du personnel des trois instituts ont fait un sondage auprès du personnel en février 2018 pour identifier quelles revendications syndicales recevaient le plus d’appui de la part des salariés.

Au terme de ce sondage, les cinq éléments suivants ont été identifiés comme étant les plus demandés par le personnel:

  • information préalable sur le renouvellement d’un CDD ou non
  • congé social
  • temps partiel à durée déterminée avec retour au temps plein à la fin de la période
  • droit à la déconnexion
  • intéressement aux bénéfices issus de la propriété intellectuelle

Les négociations se sont par la suite déroulées dans un climat constructif et ont permis d’avancer sur chacun de ces cinq points. Ainsi, un accord a pu être trouvé, en fin de compte, répondant partiellement ou intégralement aux demandes du personnel:

  • un préavis d’un mois est prévu pour le renouvellement ou non d’un CDD
  • des possibilités de jours de congé supplémentaires ou d’aménagements du temps du travail sont créées pour faire face à des situations exceptionnelles concernant le salarié/la salariée ou sa famille («approche sociale»)
  • la possibilité du travail à temps partiel à durée déterminée est introduite
  • le principe du respect de la vie privée et familiale des salariés en-dehors des heures de travail est acté dans la convention
  • une participation des inventrices et inventeurs aux bénéfices générés par l’exploitation commerciale d’un brevet ainsi que le versement d’une prime au brevet est prévue
  • le droit à la paternité des auteurs aux publications scientifiques est reconnu

La nouvelle convention-cadre augmente par ailleurs le nombre minimal de jours de congé de 28 à 32 jours, ce qui a déjà été mis en place via les accords au niveau inférieur dans les différences Centres.

D’autres nouveaux points ont été ajoutés à la convention-cadre concernent la période d’essai, les congés extraordinaires (principe de l’égalité de traitement entre mariage et PACS), la possibilité pour des salariés en CDD arrivés en fin de contrat de déroger à des plages fixes de présence pour des entretiens d’embauche, l’équipement de protection individuelle à charge de l’employeur, ainsi que la participation de l’employeur aux frais du M-Pass. Un autre article nouvellement intégré vise la situation des doctorants et «post-docs» en contrat à durée déterminée.

L’OGBL regrette toutefois les retards encourus jusqu’à la signature finale du renouvellement de la convention-cadre, qui intervient un an après la venue à échéance de la première convention, et alors qu’un accord de principe avait déjà été atteint sur presque tous les points de la convention-cadre en juillet 2018.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL.
le 11 janvier 2019

Feu vert de l’OGBL pour renouveler la convention-cadre de la recherche publique… Aux employeurs de bouger!

Asian scientist in the laboratory working at lab with test tubeLa commission tarifaire de l’OGBL, qui comprend les délégués du personnel OGBL des trois Centres de recherche publics LIH, LISER et LIST, vient d’adopter le 29 novembre 2018 les résultats des négociations de la convention-cadre pour les salariés de la recherche publique.

Cette convention, signée pour la première fois, pour une durée de deux ans au début l’année 2016, fixe des minimas communs pour les trois instituts en vue d’harmoniser les conditions de travail (hors rémunérations) des personnels des centres de recherche.

La première convention-cadre est venue à échéance le 1er janvier 2018. Les négociations pour son renouvellement avaient déjà commencé le 13 septembre 2017. Après des débuts de négociation plutôt ardu, les délégations du personnel des trois instituts ont fait un sondage auprès du personnel pour identifier quelles revendications syndicales recevaient le plus d’appui de la part des salariés.

Au terme de ce sondage, les cinq points suivants se sont esquissés :

  • information préalable sur le renouvellement d’un CDD ou non
  • congé social
  • temps partiel à durée déterminée avec retour au temps plein à la fin de la période
  • droit à la déconnexion
  • intéressement aux bénéfices issus de la propriété intellectuelle

Les négociations ont par la suite permis d’avancer sur les quatre premiers points. Après la réunion du 17 juillet, un accord a été trouvé répondant aux demandes du personnel: un préavis d’un mois est prévu pour le renouvellement d’un CDD, des possibilités de jours de congé supplémentaires ou d’aménagements du temps du travail sont créées pour faire face à des situations exceptionnelles concernant le salarié ou sa famille, le principe du temps partiel à durée déterminée est retenu, idem pour le principe du respect de la vie privée et familiale des salariés.

A ce moment, seul le point de la propriété intellectuelle restait en suspens. La commission syndicale souhaitait toutefois avancer rapidement et a soumis une nouvelle proposition à ce sujet le 24 juillet, en indiquant qu’elle tenait à finaliser ce texte jusqu’au 1er septembre, afin de pouvoir conclure les négociations et signer la convention au mois de septembre.

Après un long délai sans réponse de la part des employeurs, le groupe de travail dédié à ce sujet s’est finalement réuni le 23 octobre et a abouti à un accord sur ce point. Donc, en principe, plus rien ne devait s’opposer à la signature du texte final dans des délais brefs.

Or, l’OGBL attend toujours une proposition de date pour la signature de la convention. En même temps, la commission patronale a soumis quelques propositions de modification, dont la plupart concernent des formalités, mais dont l’une remet en question un principe adopté en 2016 (le fait qu’en cas de renouvellement d’un CDD, une nouvelle période d’essai est toujours exclue).

La commission paritaire n’a pas tenu compte de cette proposition qui n’a jamais été discutée lors des réunions de négociation.

Elle demande avec insistance à la commission patronale d’arrêter de jouer la montre, mais au contraire de proposer une date de signature dans de brefs délais.

Indépendamment du fait de savoir si les retards sont dus à des lacunes au niveau de la coordination entre les centres ou à une volonté de temporiser, ces délais sont inacceptables. 15 mois après l’ouverture des négociations, 11 mois après l’échéance de la convention et 5 mois après la dernière réunion de négociation, la nouvelle convention n’est toujours pas signée.

Ce sont les salariés qui en paient les frais et qui continuent à en être en affectés. Il est grand temps maintenant que la commission patronale bouge et que les améliorations négociées deviennent des réalités. Dans l’intérêt de tous les salariés des Centres de recherche publics.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL
le 2 décembre 2018