Gegen Privatisierungstendenzen im Gesundheits- und Pflegesektor!

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Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL ist vor einigen Tagen mit der LSAP-Fraktion zusammengekommen um, unter anderem, über das Gesetzesprojekt 7753, das vom Familien- und Integrationsministerium hinterlegt worden ist, zu diskutieren.

Der OGBL erinnerte daran, dass dieser Gesetzesentwurf konkrete Auslagerungsversuche des öffentlichen Unternehmens SERVIOR beinhaltet und gesetzlich verankern soll. Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen hat gegenüber der LSAP betont, dass jegliche Privatisierungsversuche im Pflegebereich verhindert werden müssen.

Es kann nicht sein, dass über das Gesetzesprojekt 7753 einem öffentlichen Unternehmen im Pflegebereich gesetzlich den Weg geebnet wird, um Aktivitäten zusammenzufassen und anschließend über kommerzielle, profitorientierte Unternehmen zu verwalten. Es ist gewusst, dass solche Tendenzen dazu führen, dass große Bereiche aus dem Anwendungsbereich des Kollektivvertrages des Sozialsektors herausgerissen werden und es somit zu konkreten Verschlechterungen der Arbeits- und Lohnbedingungen kommt.

Der OGBL hat noch einmal betont, weitere gewerkschaftliche Aktionen in diesem Zusammenhang geplant zu haben.

Auch im Gesundheitswesen hat der privatkommerzielle Profit nichts verloren und die Delegation des OGBL erinnerte auch hier daran, dass dezentrale ambulante Diagnostik- und Behandlungszentren ausschließlich von öffentlicher Hand verwaltet werden sollen. Nur auf diese Weise können ambulante Strukturen im allgemeinen Interesse der Bevölkerung stehen und die Qualität der Versorgung sowie die Sicherheit für die Patienten sichergestellt werden.

Die LSAP hat ihrerseits unterstrichen, dass sie sich mit aller Kraft dafür einsetzen wird, um das öffentliche Gesundheitssystem, das sich in der Corona-Krise bewährt hat, zu stärken.

Darüber hinaus fand ebenfalls ein produktiver Austausch über weitere Themen, wie unter anderem die Reform der Ausbildung der Gesundheitsberufe und die Kinderbetreuung der im Gesundheits- und Pflegewesen tätigen Arbeitnehmer statt.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Gesundheit und Sozialwesen
am 12. April 2021

Un accord intermédiaire pour le secteur hospitalier jusqu’à la fin de l’année 2021

Après plusieurs mois de discussions, perturbées notamment par la crise sanitaire, un accord intermédiaire dans le cadre du renouvellement de la convention collective de travail du secteur hospitalier (CCT FHL) a été signé le 31 mars 2021 entre l’OGBL (syndicat majoritaire et porte-parole dans le secteur hospitalier), le LCGB et la FHL.

Alors que la précédente convention collective avait été dénoncée en mars 2020 lors du premier confinement, les partenaires sociaux se sont mis d’accord sur la signature d’un accord intermédiaire, permettant ainsi notamment de prolonger le délai de négociation. L’accord entre donc en vigueur dès le 1er avril et restera d’application jusqu’à la fin de l’année 2021.

L’OGBL a pu défendre ses revendications et obtenir un accord intermédiaire favorable à tous les salariés du secteur.

L’accord prévoit ainsi, notamment:

  •  le versement de trois primes uniques:
    • 2,31% du revenu de 2018
    • 3,74% du revenu de 2019
    • 3,53% du revenu de 2020
  • la revalorisation de la carrière CA1 pour les salariés à tâche manuelle
  • une augmentation du nombre de jours de congé supplémentaires pour les salariés de plus de 50 ans (2 jours désormais) et 55 ans (3 jours désormais)
  • de nouvelles dispositions en faveur des salariés en cas de congé de maladie planifié

Les salariés ayant quitté leur employeur après le 1er janvier 2018 ont droit à ces primes et doivent, pour en bénéficier, introduire une demande d’obtention de ces primes auprès de leur ancien employeur jusqu’au 30 septembre 2021, au plus tard. La demande doit être accompagnée d’une fiche de retenue d’impôt additionnelle et du numéro de compte bancaire (IBAN).

L’OGBL tient à remercier tous les salariés du secteur pour leur engagement et mettra les mois à venir à profit pour approfondir les discussions avec les partenaires sociaux en vue d’une nouvelle CCT, tenant compte d’autres éléments qualitatifs en faveur des salariés.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 1er avril 2021

L’OGBL demande à la ministre de la Famille de retirer le projet de loi 7753

158883710_5111205298952264_3012463514993290109_nSur demande de l’OGBL, une entrevue d’urgence portant sur le projet de loi 7753, a eu lieu le 10 mars 2021 par visioconférence entre la ministre de la Famille et de l’Intégration, Corinne Cahen, et une délégation du syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL. Rappelons que le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL avait dénoncé la semaine auparavant une tentative d’externalisation de certaines activités de l’établissement public SERVIOR contenue dans ce projet de loi.

Lors de l’entrevue, la ministre de la Famille a assuré que le gouvernement n’a pas l’intention d’externaliser des activités par le biais de ce projet de loi. Or, l’OGBL regrette fortement que cette intention ne ressorte nullement du projet de loi en question, qui prévoit au contraire justement de concentrer certaines activités comme les tâches administratives, techniques, logistiques et de restauration dans des sociétés privées dédiées exclusivement à ces activités et qui seraient gérées par SERVIOR. L’OGBL a souligné lors de l’entrevue que cette démarche revient de fait à une externalisation de ces activités du champ d’application de la CCT SAS, qui ne serait alors plus applicable aux salariés concernés.

Sachant que SERVIOR a par le passé déjà entamé à plusieurs reprises des collaborations avec d’autres acteurs du secteur et que ceci a été possible dans un cadre conventionné et publique sans devoir se fonder sur un nouveau texte de loi, l’OGBL ne voit dans le cas présent aucun besoin de légiférer, si l’objectif du gouvernement n’est en effet pas une privatisation de ces collaborations.

Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL a enfin insisté avec force pour — et ne lâchera pas jusqu’à ce — que le projet de loi, dans sa forme actuelle, soit retiré et que la porte d’une possible privatisation dans le secteur des soins soit refermée une fois pour toutes.

Communiqué par le syndicat Santé et Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 16 mars 2021

Le cursus scolaire doit être adapté aux besoins du terrain!

Lors d’une récente entrevue, le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL et l’ANIL (Association nationale des infirmières et infirmiers du Luxembourg) ont échangé sur la réforme de la formation des professions de santé.

Dans le cadre des discussions en cours, l’OGBL et l’ANIL partagent le même point de vue. La réforme ne sera efficace que si les ministères impliqués dans ce dossier se montrent à l’écoute des professionnels de la santé, qui œuvrent au jour le jour sur le terrain.

L’OGBL et l’ANIL demandent au gouvernement d’adapter la formation aux besoins du terrain. Le secteur de la santé et des soins au Luxembourg a besoin de différentes professions, aux attributions et aux tâches bien définies, et surtout des salariés qualifiés au lit des patients. Le plus important consiste à réformer les diplômes et les professions actuels au lieu d’en créer de nouveaux.

Par ailleurs, l’ANIL et l’OGBL ont également relevé, lors de cette entrevue, des risques liés à la création d’une multitude de diplômes pour des métiers similaires. Ainsi, le BTS infirmier tel qu’il existe au Luxembourg devrait disparaître et être remplacé par une véritable formation d’infirmier de type Bachelor (bac +3), conformément au processus de Bologne.

L’OGBL et l’ANIL craignent également que la création d’une nouvelle formation de technicien dans le secteur de la santé vienne semer la confusion dans les attributions actuelles des aides-soignants.

En résumé, il faudrait revaloriser, d’un côté, l’aide socio-familial à un niveau de diplôme scolaire CCP ou DAP, de l’autre côté, l’aide-soignant à un niveau Technicien et l’infirmier à un niveau Bachelor, tout en valorisant leurs responsabilités et en adaptant les attributions aux réalités du terrain. Combiné à une formation Master pour les infirmiers spécialisés et les infirmiers de pratique avancée avec des compétences supplémentaires, un système cohérent répondant à tous les besoins pratiques du terrain avec des possibilités de passerelles à tous les niveaux serait ainsi créé.

L’OGBL et l’ANIL mettent le gouvernement en garde, car il ne faut pas rater cette occasion de réformer les formations des professions de santé de façon cohérente. Sans prise en compte des réalités du terrain, la réforme risque de n’être qu’un coup d’épée dans l’eau, couteux et sans effet positif quant à l’attractivité des professions et à la prévention d’une pénurie de professionnels dans le secteur.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL et l’ANIL
le 9 mars 2021

 

                                                                                     

Des conditions de travail et de salaire améliorées dans le secteur d’aide et de soins et le secteur social

La convention collective pour le secteur d’aide et de soins et le secteur social (SAS) a été renouvelée le 9 février 2021 pour une durée de trois ans, avec effet rétroactif au 1er janvier 2021. Le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL est heureux d’annoncer que grâce à cet accord, les salariés de ces secteurs vont désormais bénéficier de meilleures conditions de travail et de salaire. Après plusieurs mois de négociations marqués par la crise sanitaire liée au Covid-19, les syndicats, conduits par l’OGBL en tant que syndicat majoritaire et porte-parole des négociations, sont en effet parvenus à obtenir des avancées notables au bénéfice des salariés.

Ainsi, les salaires sont augmentés de 1,98% et la valeur du point indiciaire est alignée sur celle de la fonction publique et de la convention collective de travail de la Fédération des hôpitaux (CCT FHL).

Les syndicats sont également parvenus à mettre un frein à la flexibilité à outrance demandée dans ces secteurs d’activités en matière de temps de travail. La flexibilité dans le cadre de la période de référence mensuelle a ainsi été réduite de moitié, de 20% à 10%. Quant aux heures prestées dépassant la durée de travail annuelle fixée par la CCT, celles-ci seront désormais majorées. En outre, toutes les heures travaillées les jours où aucune prestation n’était prévue initialement seront désormais majorées intégralement.

La convention collective prévoit ensuite une augmentation des congés annuels, portant leur nombre à 34 jours par an. A titre exceptionnel, tous les salariés du secteur SAS bénéficieront aussi de deux jours de congé supplémentaires au cours de l’année 2021 — un temps de repos bien mérité après une année compliquée.

A noter également que pour la première fois, la convention collective introduit un droit à la déconnexion. Ce nouvel article de la convention correspond à une revendication de longue date de l’OGBL.

Enfin, les syndicats ont pu améliorer les «subsides à la masse d’habillement». Jusqu’à présent, seuls certains salariés effectuant des tâches artisanales se voyaient remettre des tenues de travail ou, à défaut, profitaient d’une prime de 190 euros par an, pour les acheter. À partir de maintenant, le personnel soignant profitera également de cet avantage et la prime est augmentée à 200 euros.

La nouvelle CCT SAS entre en vigueur, avec effet rétroactif au 1er janvier 2021. Elle restera d’application jusqu’au 31 décembre 2023.

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL
le 9 février 2021

Gesundheitsberufe — Für mehr Mitbestimmung bei der Reform der Ausbildung!

Die Arbeitnehmer des luxemburgischen Gesundheits- und Pflegewesens lassen auch in Krisenzeiten keinen Patienten im Stich. Dies obwohl seit vielen Jahren Personalmangel besteht, was seitens des Syndikats Gesundheit und Sozialwesen des OGBL immer wieder thematisiert wurde.

Bereits vor Jahren hat der OGBL, als größte organsierte Kraft der Arbeitnehmer des Gesundheits- und Sozialwesens, eine grundlegende Reform der Ausbildung der Gesundheitsberufe in Luxemburg gefordert und Vertreter sämtlicher Berufe zu diesem Thema in Arbeitsgruppen mobilisiert.

Der OGBL begrüßt, dass der Staatsminister Xavier Bettel, angesichts der aktuellen Pandemie, den Personalmangel in den Krankenhäusern und Pflegeheimen zur Chefsache erklärt hat und somit dem Thema die längst überfällige, verdiente Aufmerksamkeit schenkt. Besser spät als nie.

Nichtsdestotrotz ist es unumgänglich eine solche Reform der Ausbildung kohärent zu gestalten und dabei die Realität aller im Sektor arbeitender Berufsgruppen zu berücksichtigen. Es kann nicht sein, dass die Ausbildung aller Gesundheitsberufe reformiert werden soll ohne vorher eine komplette, objektive Expertise der Arbeitnehmer einbezogen zu haben.

Darüber hinaus kann die Reform der Ausbildung, neben einer generellen Wertschätzung der Pflegeberufe, durch dringend nötige Verbesserungen der Arbeitsbedingungen, sowie einer Aufwertung der Attributionen, nur eine von vielen zentralen Maßnahmen zur Steigerung der Attraktivität der Gesundheitsberufe sein.

Angesichts dessen, ist es absolut notwendig, die Vorbereitungsgespräche einer solchen Reform in einem konstruktiven Sozialdialog mit der größten national-repräsentativen Gewerkschaft des Sektors zu führen. Das Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL hat in diesem Zusammenhang in einem Brief an den Staatsminister mit Nachdruck darauf hingewiesen, dass die größte Organisation aller im Sektor arbeitenden Berufsgruppen in diese Gespräche eingezogen werden muss.

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Gesundheit und Sozialwesen
am 11. Januar 2021