Plans de maintien dans l’emploi signés pour le secteur des bus de voyages et le secteur des taxis!

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L’OGBL et le LCGB ont signé le 16 décembre 2021 deux plans de maintien dans l’emploi (PME) sectoriels visant, d’une part le secteur des taxis avec la Fédération des taxis, voitures de location et ambulances et d’autre part le secteur des bus de voyages avec l’Alliance des taxis, voitures de location et ambulances (ALTVA) ainsi qu’avec la Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars (FLEAA).

Le secteur des taxis a été fortement touché par la pandémie. La baisse d’activités, notamment dans le secteur de l’événementiel, mais aussi en ce qui concerne les voyages d’affaires et le tourisme, a eu de fortes répercussions sur le secteur et continue encore actuellement de l’impacter. Pour éviter que les chauffeurs de taxi soient licenciés, les deux fédérations patronales du secteur, l’OGBL et le LCGB ont signé un plan de maintien dans l’emploi sectoriel.

Bien que la situation dans le secteur des bus reste dans l’ensemble assez stabile, les entreprises qui dépendent fortement des voyages sont quant à elles impactées négativement. Afin de pouvoir sauver les emplois en question, l’OGBL, le LCGB et la FLEAA ont à nouveau négocié un plan de maintien dans l’emploi sectoriel, excluant toutefois tout le secteur de service de lignes afin d’éviter des abus.

Sous réserve de leur homologation par le Comité de conjoncture, les plans de maintien dans l’emploi pour les secteurs des taxis et des bus de voyages prendront effet au 1er janvier 2022 et s’achèveront le 28 février 2022.

Les deux PME contiennent des dispositions similaires:

  • L’obligation des entreprises à fournir aux salariés des formations professionnelles continues ou qualifiantes (cours de langues inclus) garantissent aux salariés en chômage partiel 90% de leur salaire au lieu de 80%.
  • La possibilité de toucher au chômage partiel.
  • L’admission à la préretraite-ajustement.
  • Le prêt temporaire de main-d’œuvre.
  • Une garantie d’emploi dans toutes les entreprises qui profitent du PME.
  • La création d’une commission de suivi qui veillera à l’application des dispositions susmentionnées dans le secteur en question.

Publié par le syndicat Transport sur Route/ACAL de l’OGBL
le 17 décembre 2021

Signature d’un avenant à l’accord interprofessionnel sectoriel

L’OGBL et le LCGB, en tant que syndicats représentatifs au niveau national, et l’organisation patronale FEDIL Shipping ont signé le 6 octobre 2021 un avenant à l’accord interprofessionnel sectoriel maritime.

Cet avenant prévoit l’introduction d’un salaire minimum pour le secteur maritime auquel ne s’applique pas le droit commun luxembourgeois mais qui est principalement soumis au droit et aux accords internationaux. Ce salaire minimum se base sur les recommandations de la Fédération des Travailleurs du Transport Internationale (ITF). Ainsi, aucun salaire ne pourra plus être inférieur à ces recommandations.

En outre, les armateurs s’obligent à respecter à tout moment les règles de sécurité et de santé prévues par la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS) ainsi que la convention du travail maritime (MLC) de l’Organisation Internationale du Travail (OIT).

Ceci constitue un progrès significatif dans un secteur dont les salariés ont été énormément touchés par la pandémie en qui est toujours en cours. En même temps, il reste encore beaucoup de travail à réaliser pour assurer l’application des traités et des accords conclus.

Les parties signataires ont demandé à ce que l’accord interprofessionnel soit déclaré d’obligation générale par règlement grand-ducal à partir de sa date d’entrée en vigueur fixée d’un commun accord au 1er novembre 2021.

Communiqué par l’OGBL
le 8 octobre 2021

UPS fuit ses responsabilités!

Plateau Luxembourg sàrl est un sous-traitant qui effectue des livraisons pour UPS dans certaines régions du Luxembourg. UPS a mis fin au contrat pour le 31 août 2021 et le seul client du sous-traitant a ainsi cessé d’exister. L’entreprise devra donc fermer ses portes. Les dernières livraisons effectuées par Plateau jusqu’à cette date seront reprises par d’autres sous-traitants à partir du 1er septembre 2021.

L’OGBL et la délégation du personnel de Plateau ont donc négocié un plan social avec la direction qui a été signé le 25 juin 2021. Le plan prévoit notamment que le paiement de tous les salaires, des heures supplémentaires, des primes de dimanche, des congés non utilisés, etc. reste une priorité jusqu’à la fermeture de l’entreprise. En outre, la direction s’engage à contacter d’autres entreprises afin de trouver de nouveaux emplois pour les chauffeurs qui ne seront pas employés par les nouveaux sous-traitants. L’OGBL et la délégation veilleront attentivement à ce que cet accord soit correctement implémenté.

Le plan social a été négocié afin d’éviter une faillite, auquel cas les travailleurs perdraient beaucoup plus que ce à quoi ils ont encore droit. Néanmoins, l’éventualité d’une faillite précoce ne peut pas encore être exclue.

Au 1er juillet 2021, Plateau comptait 87 salariés. L’un des nouveaux sous-traitants, V&D Translux, en a déjà embauché une cinquantaine. L’autre, FB Logistics Lux sàrl, a repris 4 salariés de Plateau. Environ 33 salariés — dont 22 chauffeurs — sont toujours menacés de chômage!

L’entreprise UPS n’emploie elle-même pas un seul chauffeur au Luxembourg. Bien que les camionnettes de livraison brunes soient visibles dans tout le pays, UPS compte officiellement moins de 10 salariés. Dans toute l’Europe, il est courant que l’entreprise privilégie des sous-traitants plutôt que d’embaucher elle-même des chauffeurs et du personnel logistique, afin d’éviter ainsi d’avoir à faire face à ses responsabilités.

De cette manière, UPS a réussi à éviter sa participation à la négociation du plan social avec l’OGBL et la délégation du personnel, qui va de pair avec des licenciements massifs. Elle s’est également débarrassée des salariés qui étaient en congé de maladie ou en congé parental!

Le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL et le président de la délégation du personnel de Plateau ont rencontré la semaine dernière le représentant luxembourgeois d’UPS pour discuter de cette situation et ont exigé qu’UPS fasse face à ses responsabilités. UPS a nié toute responsabilité!

L’OGBL demande à UPS de garantir le paiement de tous les salaires et primes dus aux salariés et anciens salariés de Plateau en cas d’insolvabilité de Plateau. Les salariés ne doivent pas être les victimes de la politique d’UPS!

Ce n’est pas la première fois que des salariés du secteur du transport font les frais du fait que les entreprises préfèrent sous-traiter au lieu d’embaucher elles-mêmes — et ce ne sera pas la dernière fois.

Par conséquent, le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL demande au gouvernement d’agir enfin et de réglementer plus strictement la sous-traitance en tenant des sociétés comme UPS pour responsables! Dans des négociations de plans sociaux chez des sous-traitants, les entreprises contractantes doivent également pouvoir être forcées à participer!

Communiqué par le syndicat Transport sur Route/ACAL de l’OGBL
le 12 juillet 2021

Signature d’un plan de maintien dans l’emploi sectoriel

L’OGBL et le LCGB ont signé le 19 mai 2021 un plan de maintien dans l’emploi (PME) sectoriel avec la Fédération des Taxis, Voitures de Location et Ambulances pour le secteur des taxis.

Le secteur des taxis a énormément souffert au cours de la crise du Covid-19. En raison de la pandémie, nombre de clients potentiels hésitent encore à prendre le taxi et les pertes importantes qu’ont subies le secteur de l’aviation et celui de l’événementiel ont également un grand impact sur le secteur des taxis. Le PME signé par les partenaires sociaux permettra d’éviter des effets néfastes pour les quelque 900 salariés du secteur.

Conclu pour une durée de 7 mois, à savoir du 1er juin 2021 au 31 décembre 2021 (sous réserve de son homologation par les autorités compétentes), ce PME vise à garantir la sauvegarde de l’existence des salariés, notamment par les mesures suivantes :

  • travail à temps partiel volontaire
  • pause-carrière (congé sans solde) volontaire
  • chômage partiel
  • préretraite-ajustement
  • prêt temporaire de main-d’œuvre
  • non-remplacement des départs
  • encouragement à des formations pour les salariés en interne et en externe
  • interdiction de licenciement pour raisons économiques pendant la durée du PME

Communiqué par le syndicat Transport sur Route/ACAL de l’OGBL
le 19 mai 2021

Plan de maintien dans l’emploi sectoriel signé

Le 21 avril 2021 l’OGBL et le LCGB ont signé un plan de maintien dans l’emploi (PME) sectoriel dans le secteur des entreprises d’autobus et d’autocars privées.

Bien que la majorité des entreprises de bus relevaient une situation financière saine et solide avant le COVID-19, elles font aujourd’hui face à un effondrement sans précédent des transports occasionnels et de voyages. Suite à ce quasi-arrêt total du secteur touristique, le PME signé par les partenaires sociaux permettra d’éviter des effets néfastes pour les salariés.

Le PME sectoriel négocié se limite d’ailleurs en termes d’applications sur les salariés majoritairement employés dans le service occasionnel et de voyages.

Conclu pour une durée de 4 mois, à savoir du 1er mai 2021 au 31 août 2021 (sous réserve de son homologation), le PME vise à garantir la sauvegarde de l’existence des salariés, notamment par les mesures suivantes :

  • travail à temps partiel volontaire ;
  • pause-carrière (congé sans solde) volontaire ;
  • chômage partiel ;
  • préretraite-ajustement ;
  • prêt temporaire de main-d’oeuvre (uniquement sur base du volontariat) ;
  • non-remplacement des départs ;
  • encouragement de formations pour les salariés en interne et en externe ;
  • interdiction de licenciements pour raisons économiques pendant la durée du PME.

Les chauffeurs de bus n’ont toujours pas accès aux toilettes!

Les délégués du personnel du syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL ont été sollicités à plusieurs reprises par des chauffeurs de bus privés qui n’ont pas accès à des toilettes entre leurs trajets.

Ce problème est connu depuis des années et a été soulevé à plusieurs reprises par les conducteurs, les délégués et le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL.

De nombreux chauffeurs rapportent même à leurs délégués OGBL que les choses sont devenues pires par endroits! De nombreux nouveaux terminaux entraînent une diminution du nombre de toilettes disponibles et, en raison de la pandémie, certaines toilettes précédemment disponibles ne sont plus accessibles. Les chauffeurs de bus sont également exposés à un risque accru d’infections de la vessie.

C’est pourquoi des représentants du syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL ont rencontré le 30 mars dernier des responsables de l’administration des Transports Publics du ministère de la Mobilité et des Travaux Publics.

Le ministère aide actuellement les communes en leur accordant une subvention pour mettre en place des toilettes pour les chauffeurs de bus. Malheureusement, avec peu de succès. En effet, de nombreuses communes n’utilisent pas les fonds mis à leur disposition.

Récemment, le ministère avait déjà envisagé de centraliser la responsabilité concernant les arrêts de bus afin de résoudre définitivement le problème. Si cette solution devait prévaloir, cela signifierait qu’à l’avenir, c’est le ministère, et non les communes, qui serait chargé de fournir des toilettes aux chauffeurs de bus.

Le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL a exprimé son soutien total à cette proposition lors de la réunion. Si la responsabilité de la fourniture de toilettes incombait au ministère, ceci simplifierait énormément la prise de contact avec les responsables en cas de besoin. Il serait beaucoup plus facile de faire entendre les soucis des chauffeurs qu’en l’état, avec une responsabilité répartie entre 102 municipalités individuelles.

En outre, les représentants du syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL ont souligné que les chauffeurs qui font partie du réseau RGTR n’ont toujours pas d’accès suffisant aux toilettes de l’AVL de Luxembourg-Ville, principalement en raison d’un système d’accès incohérent. Il faut donc mettre en place au plus vite un système d’accès uniforme, qui soit également accessible aux usagers du RGTR!

La discussion avec les responsables de l’administration des Transports Publics a été constructive dans l’ensemble. Il existe enfin des pistes concrètes pour s’attaquer au problème. Le syndicat Transport sur route/ACAL de l’OGBL et ses délégués du personnel veilleront à ce que ces mesures soient également mises en œuvre en temps utile. Les chauffeurs de bus ne peuvent pas attendre indéfiniment.

Communiqué par le syndicat Transport sur Route/ACAL de l’OGBL
le 7 avril 2021