Plus de 42 millions d’emplois sont en jeu dans les discussions du Conseil de l’Europe à propos du plan de relance de l’UE.
42 millions, c’est le nombre de travailleurs placés en chômage temporaire durant la crise du coronavirus selon une étude de l’Institut syndical européen (ETUI).
En prélude à la réunion de vendredi, la Confédération européenne des syndicats (CES) a déclaré qu’il est de la responsabilité des leaders politiques de sauver autant d’emplois que possible en adoptant le plan de relance de 750 milliards d’euros proposé par la Commission européenne.
Cette déclaration intervient après qu’un bond de 400.000 nouveaux chômeurs permanents ait été enregistré en à peine un mois, le nord et l’ouest de l’Europe étant particulièrement affectés (Suède +0,7%, Pays-Bas +0,5%) mais aussi l’est et le sud.
En plus de sauver des emplois, les chiffres de la Commission montrent que les investissements supplémentaires assureront que les salaires réels seront maintenus à un niveau plus élevé au cours de la prochaine décennie.
Dans son appel aux leaders européens, le Secrétaire général de la CES Luca Visentini explique :
« En faisant une vraie différence dans la vie des travailleurs au moment où ils en ont le plus besoin, le plan de relance a le potentiel d’enfin restaurer la confiance en l’Europe que les citoyens ont perdue durant la dernière crise. »
« Mais soutenir ce plan est vain s’il n’existe que sur papier. De l’argent doit parvenir à temps aux travailleurs et aux entreprises pour vraiment peser dans la balance. »
« Les travailleurs ne diront pas merci à leurs dirigeants nationaux si des discussions sans fin empêchent l’adoption de ce plan. C’est leur responsabilité de faire ce qu’il faut en évitant une autre crise économique et sociale durable qui risquerait de devenir une crise politique pour l’Union européenne. »
« Le plan de relance est le seul moyen d’assurer que l’Europe sorte plus équitable, plus verte et plus unie de ces temps difficiles. »
Nombre de travailleurs en chômage temporaire dans chaque État membre.
France : 11,3 millions (47,8% de tous les travailleurs)
Allemagne : 10,1m (26,9%)
Italie : 8,3m (46,6%)
Espagne : 4m (24,1%)
Pays-Bas : 1,7m (23,2%)
Autriche : 1,3m (31,6%)
Belgique : 1,3m (31,5%)
Roumanie : 1m (15.3%)
Irlande : 600.000 (30,8%)
Croatie : 500.000 (34,2%)
Suède : 500.000 (11,1%)
Pologne : 400.000 (3,1%)
Slovénie : 300.000 (35,6%)
Tchéquie : 200.000 (4,6%)
Danemark : 200.000 (7,8%)
Luxembourg : 200.000 (44,4%)
Portugal : 200.000 (5%)
Bulgarie : 100.000 (3,6%)
Finlande : 100.000 (4,6%)
Slovaquie : 100.000 (4,6%
Source : ETUI Policy Brief
https://www.etui.org/sites/default/files/2020-06/Covid-19%2BShort-time%2Bwork%2BMüller%2BSchulten%2BPolicy%2BBrief%2B2020.07%281%29.pdf
Pour cette raison, les dirigeants syndicaux de l’OGBL et du LCGB lancent également un appel au Premier ministre luxembourgeois, Xavier Bettel, d’adopter le plan de relance : « Do it ! Faites-le ! » Parce qu’aucun travailleur ne doit être laissé pour compte.
Communiqué par le Secrétariat Européen Commun de l’OGBL et du LCGB A.s.b.l le 18 juin 2020
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