Le 5 octobre 2009, le ministre de la Sécurité sociale a reçu une délégation de l’OGBL conduite par Jean-Claude Reding pour un échange de vues sur les priorités gouvernementales en matière de sécurité sociale.
Le ministre a tenu de rassurer d’emblée que la continuité de la politique du gouvernement était garantie dans ce domaine. Il a informé la délégation OGBL sur l’avancement des réformes en cours, notamment celle de l’Assurance contre les accidents et celle portant sur l’incapacité de travail et le reclassement de salariés après une longue absence pour cause de maladie ou d’accident.
Par ailleurs, une discussion plus approfondie a eu lieu sur l’avenir du régime de pension et le financement de la Caisse nationale de santé.
Si le ministre a précisé qu’à court terme il n y a pas de problème de financement des pensions au Luxembourg, il y a quand même lieu de se pencher aujourd’hui sur l’évolution à long terme. Il faut se doter d’une stratégie qui ne mette pas en cause les prestations, en particulier de ceux qui font déjà aujourd’hui parti du système de retraite. Pour le président de l’OGBL, avant de se lancer dans de telles discussions il faudrait d’abord se mettre d’accord sur une orientation.
Qu’est-ce qui peut garantir aux retraités d’aujourd’hui que leurs prestations ne soient pas touchées à l’avenir et aux jeunes salariés d’aujourd’hui qu’ils aient les mêmes droits de pension et les mêmes prestations que leurs aînés?
Sur les réserves de la Caisse de pension, l’OGBL a demandé au ministre d’envisager un élargissement de l’éventail de placement des réserves, de favoriser l’immobilier et d’inclure dans ce cadre le logement social.
En ce qui concerne le financement du déficit de la Caisse nationale de santé pour les exercices 2009 (5-10 millions) et 2010 (80-100 millions), les deux parties sont d’accord pour privilégier la piste du financement par le biais du fonds de roulement respectivement de la réserve. Au delà, la question des recettes supplémentaires se pose. Pour le ministre une réduction des prestations ou bien une augmentation de la participation des assurés n’est pas à l’ordre du jour. Pour l’OGBL, le système de santé doit être sécurisé de manière solidaire. Les échanges ont également porté sur l’assurance dépendance ainsi que sur le problème de la continuation du salaire en cas de maladie.
En ce qui concerne le financement de l’assurance-dépendance, l’OGBL insiste sur la nécessité de refixer le pourcentage de la participation de l’Etat au financement de l’assurance-dépendance. Le maintien de la limitation de cette participation au niveau de la participation budgétaire fixée lors de la tripartite de 2006 au-delà de 2009 équivaut à un désengagement rampant de l’Etat de l’assurance dépendance et n’est pas conforme aux décisions de la tripartite de 2006.
Sur le deuxième point, le ministre a assuré la délégation qu’il interviendra à nouveau auprès des organisations patronales afin que la législation soit respectée dans ce domaine.
Communiqué par l’OGBL le 6 octobre 2009
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