Curver

La direction instaure un modèle de discrimination

Depuis des années, la société Curver mène une politique du personnel arbitraire et injuste à l’égard de ses salariés. Un ras-le-bol complet s’est installé à l’usine et ce n’est plus qu’une question de temps jusqu’à ce qu’un conflit social n’éclate ouvertement.

Les salariés ont toujours fait preuve de flexibilité notamment en acceptant un prolongement ou une dérogation de leurs heures de travail quand besoin il y en avait. Cependant cet engagement n’est pas honoré par la direction.

Les personnes travaillant à temps partiel pour raisons thérapeutiques sont pénalisées

La goutte qui maintenant a fait déborder le vase a trait au paiement de la prime conventionnelle mensuelle de 50€ si le salarié n’a pas d’absence maladie. Pour quelque raison que ce soit, la direction a décidé de ne pas payer cette prime aux salariés travaillant à temps partiel pour raisons thérapeutiques avec l’argument que ces personnes sont malades et que donc elles n’ont pas droit à cette prime de présence. Or, les personnes qui bénéficient d’une réduction de leur temps de travail pour raisons thérapeutiques sont présentes tous les jours à l’usine. Les priver de la prime est non seulement incorrect, mais témoigne du mépris de la direction envers ses salariés fragilisés au niveau de leur santé, mais travaillant néanmoins à temps partiel pour l’entreprise.

Aucune reconnaissance financière dans le cadre de la convention collective

Deuxième provocation dans le cadre du renouvellement de la convention collective: depuis plus de 10 mois, syndicats et direction discutent d’une augmentation linéaire des salaires respectueuse du résultat de l’entreprise luxembourgeoise. La direction ne refuse pas seulement catégoriquement cette reconnaissance financière, pire, elle propose une augmentation ponctuelle de 0,1% de la prime annuelle pour 2011, 2012 et 2013. Cette augmentation de la prime de l’ordre de 0,3% sur 3 ans est considérée par le personnel comme un affront.

 

 

L’ensemble du personnel ayant fait d’énormes efforts pour aider la société a pérenniser et développer le site luxembourgeois depuis 2002, exige une réelle augmentation linéaire des salaires qui tienne compte de la réalité économique de l’usine et revendique que la discrimination des travailleurs bénéficiant d’une réduction de temps de travail pour des raisons thérapeutiques cesse de suite.

Sans réel effort de la part de direction pour motiver son personnel en acceptant une reconnaissance financière linéaire dans le cadre de la convention collective, le personnel s’exprimera en septembre sur les suites éventuelles allant de simples actions syndicales jusqu’à une procédure de grève.

Communiqué par le Syndicat Bois, Caoutchouc, Céramique, Chimie. Ciment, Papier, Plastique, Textiles et Verre le 25 août 2011