Les bureaux exécutifs de la CGFP et de l’OGBL se sont rencontrés le 21 janvier 2016 pour discuter d’un certain nombre de dossiers socio-économico-politiques qui les préoccupent actuellement. A cette occasion, les deux confédérations syndicales ont dressé des analyses communes et observé des positions largement convergentes.
L’OGBL et la CGFP constatent tout d’abord que la situation économique et financière actuelle du Luxembourg ne justifie absolument plus les mesures d’austérité qui sont venues fortement impacter le pouvoir d’achat des ménages au cours de ces dernières années. Les deux confédérations syndicales estiment par conséquent que le moment est venu pour le gouvernement de prendre acte de cette situation et d’entreprendre un changement de cap politique.
La CGFP et l’OGBL observent ensuite qu’un certain nombre de points retenus dans l’accord du 28 novembre 2014 entre les syndicats représentatifs au niveau national et le gouvernement restent à être transposés par l’exécutif. Cet accord prévoit notamment que les partenaires sociaux soient impliqués dans la préparation de la réforme fiscale dès les premières étapes de la préparation de la réforme et que des groupes de travail soient mis en place dans ce sens après une analyse de la situation fiscale par le Conseil économique et social. Ce dernier ayant conclu ses travaux fin novembre 2015, l’OGBL et la CGFP invitent par conséquent le gouvernement à réunir les partenaires sociaux prochainement, afin de constituer ces groupes et d’organiser les travaux.
La CGFP et l’OGBL s’entendent par ailleurs sur l’orientation générale que doit prendre cette réforme fiscale. Les deux confédérations syndicales revendiquent ainsi toutes les deux que la réforme rétablisse de l’équité fiscale dans le pays et s’opposent catégoriquement à ce que les recettes provenant de l’imposition des entreprises soient amoindries. Dans ce contexte, l’OGBL et la CGFP estiment que l’impôt d’équilibrage budgétaire temporaire de 0,5% sur le revenu imposable, qui a été introduit en 2015, est désormais largement superflu au vue de la conjoncture actuelle. Plus rien ne justifiant le maintien de cet impôt, les deux confédérations syndicales estiment qu’il devrait être aboli sans plus tarder.
D’autres points abordés relatifs à l’accord du 28 novembre 2014 ont notamment été la transposition de l’accord salarial de la fonction publique dans les secteurs conventionnés (SAS et FHL) et le mécanisme d’adaptation périodique des prestations familiales (en nature et en espèces) à l’évolution du salaire médian. Concernant le projet de loi déposé à la Chambre des députés portant sur les allocations familiales, les deux confédérations réclament une augmentation du montant unique projeté, afin d’éviter des pertes trop sévères pour les familles avec deux ou davantage d’enfants par rapport au système actuel.
Enfin, la CGFP et l’OGBL s’opposent à toute dégradation des prestations dans le cadre de la réforme de l’assurance dépendance.
Suite à cette entrevue constructive, l’OGBL et la CGFP ont décidé d’approfondir leurs réflexions communes dans les semaines à venir.
Communiqué par la CGFP et l’OGBL le 22 janvier 2016
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