A moins de deux semaines de la Fête du Travail et du discours politique du 1er mai, le Comité exécutif de l’OGBL, qui était réuni le 18 avril 2016 à Esch-sur-Alzette, a tiré un nouveau bilan intermédiaire des avancées dans le cadre de sa campagne «Un paquet social pour le Luxembourg – Pour un meilleur travail et un meilleur revenu». Il s’est également penché sur les conflits qui ont cours actuellement dans le secteur de la santé, des services sociaux et éducatifs ainsi que dans l’enseignement fondamental.
Un paquet social pour le Luxembourg – Pour un meilleur travail et un meilleur revenu
Le Comité exécutif de l’OGBL ne peut, pour commencer, que déplorer l’échec des négociations dans le cadre des discussions portant sur l’organisation du temps de travail. Un échec dont la responsabilité revient clairement à l’UEL. Alors que le ministre du Travail et de l’Emploi a annoncé qu’il allait désormais prendre ses responsabilités et soumettre une proposition de loi, l’OGBL s’attend évidemment à ce que celle-ci prenne en compte les intérêts des salariés au Luxembourg. Ce qui est en jeu, c’est tout simplement la sécurité, la santé, la conciliation entre vie professionnelle et vie privée ainsi qu’une juste rémunération pour le travail presté. La proposition de loi annoncée montrera à quel point les salariés comptent pour le gouvernement.
En ce qui concerne la réforme des prestations familiales, le Comité exécutif de l’OGBL se félicite de l’accord conclu avec le gouvernement, consistant à introduire un mécanisme d’adaptation périodique des prestations familiales (en nature et en espèces) à l’évolution du salaire médian. L’OGBL continue cependant à exiger une augmentation du montant de l’allocation familiale prévue dans le projet de loi, qui sera identique pour chaque enfant à l’avenir, de sorte à ce que le coût global du régime demeure le même qu’avant la réforme.
L’OGBL salue ensuite le projet de réforme du congé parental et tout particulièrement la revalorisation de l’indemnité prévue à cet effet.
En ce qui concerne l’introduction d’un droit à une retraite partielle combinée à un travail à temps partiel, l’OGBL reste en attente d’une prise de position de la part du ministre de la Sécurité sociale.
En matière de continuation de salaire en cas de maladie, l’OGBL tient à souligner qu’un accord avait été trouvé entre les partenaires sociaux et le gouvernement, avant que l’UEL ne revienne sur ce dernier. L’OGBL exige du gouvernement qu’il applique cet accord tel qu’il avait pu être dégagé.
Enfin, les discussions se poursuivent actuellement avec le gouvernement en ce qui concerne le dossier des faillites et celui des préretraites.
Renouvellement conflictuel des conventions collectives SAS et FHL et tension dans l’enseignement
Le Comité exécutif de l’OGBL s’est également penché sur la situation conflictuelle qui a cours actuellement dans deux secteurs en particulier.
Tout d’abord, l’OGBL constate que les négociations en vue du renouvellement, aussi bien de la convention collective dans le secteur d’aide et de soins et dans le secteur social (SAS), que de la convention collective dans le secteur hospitalier (FHL), sont toutes deux sur le point d’échouer. Une situation inacceptable pour l’OGBL qui revendique de très longue date une revalorisation légitime des professions de soins et de santé, qui doit désormais avoir lieu, conformément à l’accord salarial dans la fonction publique qui est entré en vigueur en octobre dernier. Le gouvernement s’y est engagé. Il doit désormais respecter son engagement. Des actions syndicales de protestation du personnel auront lieu au cours des prochaines semaines.
Un autre conflit concerne l’enseignement fondamental. En cause, la volonté du ministre de supprimer quelque 3 500 leçons d’enseignement, afin de créer 150 postes d’enseignants spécialisés qui seront affectés à deux centres nationaux de compétences (l’un pour des enfants souffrant d’un trouble du comportement et l’autre pour des enfants avec des difficultés d’apprentissage). L’OGBL s’oppose catégoriquement à une perte de leçons qui aurait évidemment un impact sur la qualité de l’enseignement dispensé par les titulaires de classe. L’OGBL estime que les leçons d’enseignement sont mieux investies à la base, dans les écoles mêmes, où elles permettent par ailleurs d’organiser des aides directes aux élèves en difficultés sans perte de temps dû à des démarches bureaucratiques.
Communiqué par l’OGBL le 21 avril 2016
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