Le 1er mars 2012, les syndicats APESS et SEW/OGBL avaient entamé une procédure de conciliation suite au refus du ministre de la Fonction publique de toucher aux quatre principes de sa réforme que sont :
– la gestion par objectifs ; – l’appréciation du fonctionnaire ; – la hiérarchisation de la carrière par majoration d’échelon ; – un stage de 3 années rémunéré à 80 % respectivement 90%.
Lors de la deuxième séance de la Commission de conciliation, qui a eu lieu le mardi 19 juin, le ministre Biltgen a réitéré son refus de négocier les principes contestés par nos syndicats pour le secteur de l’enseignement. Il demande à nos syndicats d’ accepter ces principes pour entamer ensuite des pourparlers sur les modalités de mise en œuvre avec la ministre de l’Education. Mais nos syndicats s’opposent justement à ces principes et ils ne voient pas comment ils pourraient d’abord les accepter pour négocier ensuite leur application.
Par conséquent il n’y a eu aucune ouverture pour nos deux syndicats.
Dans des prises de position écrites demandées par le président de la Commission, le gouvernement et la CGFP estiment que ces principes, validés par un accord entre ces deux parties sont valables pour toute la Fonction publique et qu’ils ne peuvent être contestés pour le secteur de l’enseignement que dans le cadre d’un litige collectif généralisé que seule la CGFP en tant que syndicat représentatif pour l’ensemble de la Fonction publique serait en droit d’introduire.
Or le président de la Commission, seul membre impartial de l’assemblée, ne partage pas cet avis et soutient qu’il s’agit de litiges sectoriels que les syndicats SEW/OGBL et APESS sont en droit d’introduire.
Pourtant, étant donné que les délégués du gouvernement et de la CGFP ont une majorité au sein de la Commission, leur point de vue l’emporte au sein de celle-ci pour déclarer que le litige ne serait pas valablement engagé et qu’il serait « irrecevable ».
Les représentants des syndicats APESS et SEW/OGBL rejettent avec véhémence cette interprétation du gouvernement et de la CGFP. Ils estiment que la Commission de conciliation n’a pas à décider – avec notamment les voix de la partie patronale, constituée ici par le gouvernement – une « irrecevabilité » du litige. Au contraire, à défaut de négociation, elle peut seulement constater la conciliation ou la non-conciliation des parties. Toute autre interprétation serait une atteinte intolérable au droit de grève. Mandatés par les 4.500 signataires du Manifeste de décembre 2011 et par les 6.000 enseignant-e-s sorti-e-s dans la rue pour la grande manifestation du 22 mars 2012, nos syndicats n’abandonneront pas leur résistance contre les projets de réforme.
Communiqué par le SEW/OGBL et l’APESS le 21 juin 2012
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