L’attaque contre les salariés continue au Luxembourg

L’OGBL opposé à l’allongement des heures d’ouverture à la station de contrôle de Sandweiler

Le 1er juillet, la ministre des Classes moyennes déroge à la législation sur les heures d’ouverture des magasins en allongeant les heures d’ouverture le samedi jusqu’à 20h00.
Depuis quelques jours le ministre Biltgen se met à imaginer une distribution du courrier postal le samedi. Et aujourd’hui, le directeur de la Société Nationale du Contrôle Technique (SNCT) se met à rêver d’allonger les heures d’ouvertures de la station de contrôle de Sandweiler jusqu’à 19h00 en semaine ainsi que le samedi matin.

C’est en tout cas ce qu’il a annoncé ce jour lors d’une interview sur RTL Radio.

L’OGBL est étonné et scandalisé d’entendre de telles déclarations par voie de presse. Si c’est un fait que cela fait partie des revendications énoncées par la direction dans le cadre du renouvellement de la convention collective de travail des salariés de la SNCT, il est tout aussi clair que tant la délégation du personnel que les organisations syndicales présentes lors des négociations ont clairement refusé cette dégradation des conditions de travail des salariés.

Ce n’est pas aux salariés de payer le soi-disant confort offert aux clients!

La direction se cache derrière le confort qui serait offert aux clients, qui dorénavant, au lieu d’attendre leur tour jusqu’à 17h00 pourront attendre jusqu’à 19h00. Plutôt que de reconnaître une certaine incapacité de gérer le flux de voitures passant annuellement à la SNCT, la direction préfère se référer à des enquêtes de satisfaction qu’elle aurait menées auprès des clients.

Ce qui plus est, lors des négociations de la convention collective on a fait comprendre aux syndicats qu’un allongement des heures d’ouverture serait bien vu par les responsables politiques.

Quoiqu’il en soit, l’OGBL condamne fermement les déclarations faites par le directeur de la SNCT et regrette vivement la démarche consistant à affirmer des choses qui sont loin d’être réalité. Tant qu’une nouvelle convention collective n’est pas signée, rien ne pourra changer!

Communiqué par le Syndicat Services et Energie de l’OGBL
le 13 juillet 2010