Le mardi 4 avril 2017, Michel Barnier a rencontré des responsables syndicaux de l’OGBL, du LCGB et de la CGFP afin d’avoir un échange de vue au sujet du Brexit. Le gouvernement britannique ayant lancé la procédure de retrait de l’Union Européenne au titre de l’article 50 du traité sur l’UE, le Conseil européen doit à présent adopter les directives qui serviront de base aux négociations sur les conditions de la sortie du Royaume-Uni de l’UE et sur leurs futures relations. Parmi les points de négociations cruciaux figurent notamment : la facture de sortie de l’Union européenne et les respect des engagements pris de part et d’autre, la libre circulation des personnes et le futur des relations commerciales entre l’UE et le Royaume-Uni. Alors que les accords négociés jusqu’ici par l’UE avaient toujours suivi un processus de convergence réglementaire, les principaux dangers du Brexit résultent du fait que cette logique se trouve inversée. Michel Barnier, qui a été chargé par la Commission européenne de la négociation avec le Royaume-Uni, a insisté sur l’importance d’avoir un débat public et démocratique, notamment avec les parlements nationaux et les partenaires sociaux, tout au long du processus de négociation. Les syndicats ont insisté sur le fait que les travailleurs, les étudiants et les citoyens, au Royaume-Uni et dans le reste de l’UE, ne doivent pas faire les frais du Brexit. Ils ont demandé à ce que les négociations relatives à l’article 50 aboutissent à un accord économique et social qui garantisse le droit de rester, de travailler et de circuler aux citoyens européens résidant au Royaume-Uni et aux citoyens britanniques résidant dans l’Union européenne. Michel Barnier a réaffirmé sa volonté de déboucher sur un accord qui protège les emplois, les conditions de vie et les droits des travailleurs et non pas à un accord qui débouche in fine à des pratiques de dumping social, fiscal, … ou de de concurrence déloyale. La question particulière de l’Irlande du Nord et de la République d’Irlande, notamment en ce qui concerne la libre circulation des travailleurs frontaliers a été évoquée. La situation des britanniques travaillant au Luxembourg pour le compte d’une institution européenne ou de la BEI a également été soulevée par les syndicats qui ont réclamé une attention particulière par rapport de ce personnel, qu’il ait le statut de fonctionnaire ou d’agent contractuel. Michel Barnier a convenu d’informer les syndicats à chaque étape du processus de négociations. Participaient à la réunion pour les syndicats: Véronique Eischen pour l’OGBL, Vincent Jacquet pour le LCGB et Romain Wolff pour la CGFP.
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