Ces dernières semaines, la confusion et le désarroi règnent sur les marchés financiers. Les grandes banques de nombreux pays européens (Allemagne, Belgique, Islande, Luxembourg, Pays-Bas, Royaume-Uni) sont en difficulté.
Alors que les Gouvernements concernés sont obligés d’intervenir pour sauver les banques touchées, la confiance, qui est essentielle pour investir, est minée et le crédit est restreint. Ainsi, les excès du capitalisme financier menacent à présent l’économie réelle. Face aux risques d’une récession ou d’une dépression économique, la Banque Centrale Européenne ne cesse pas de prôner la modération salariale et de continuer la croisade contre l’indexation des salaires.
En même temps, les revenus des cadres supérieurs atteignent des montants exorbitants. Ces constats préoccupants figuraient au centre des discussions au sein du Comité Exécutif de la Confédération européenne des syndicats (CES) qui siégeait les 15 et 16 octobre à Bruxelles. La CES, qui avait déjà dénoncé dans le passé le capitalisme casino et qui avait également lancé à la fin 2007 une campagne salariale, reste convaincue que la crise financière actuelle doit constituer un tournant pour l’Europe et le monde entier. Voilà pourquoi les syndicats européens vont lancer une campagne. Il s’agit de s’engager contre le capitalisme casino et pour des marchés financiers régulés de façon plus efficace, contre les quatre arrêts de la Cour de Justice européenne (Viking, Laval, Rüffert, Commission vs. Luxembourg) qui compromettent l’action des syndicats et remettent en question les conventions collectives existantes, pour le principe d’un « salaire égal pour un travail égal au même endroit », contre des horaires de travail exagérés et pour l’amélioration du pouvoir d’achat.
La CGT-L (OGBL/FNCTTFEL) et le LCGB saluent le lancement de la campagne de la Confédération européenne des syndicats et comptent soutenir toute action concertée au niveau européen pour une Europe sociale. Un premier événement aura lieu le 16 décembre 2008 à Strasbourg au sujet de la directive sur le temps de travail.
Le Luxembourg était représenté à Bruxelles par Robert Weber, président du LCGB, Nico Clement, secrétaire général de la CGT-L (OGBL/FNCTTFEL) et membre du bureau exécutif de l‘OGBL, Christophe Knebeler, chargé de mission auprès du Secrétariat européen commun de la CGT-L (OGBL/FNCTTFEL) et du LCGB, et Viviane Goergen (LCGB) en tant que présidente du Comité Femmes de la Confédération européenne des syndicats.
Communiqué par le Secrétariat européen commun (http://www.secec.lu) le 23 octobre 2008
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