Le 3 juillet 2020, la direction de NV Getronics a informé la délégation du personnel du Luxembourg que l’entreprise en question devrait procéder à des restructurations internes suite à des difficultés financières. Ayant son siège en Belgique, la succursale luxembourgeoise de NV Getronics emploie approximativement 70 salariés.
En effet, le groupe mondial a connu des problèmes économiques depuis l’arrivée de l’actionnaire et CEO Nana Baffour en 2017. Mauvaise gestion et mauvais investissements marquèrent la vie de l’entreprise pendant deux ans et des problèmes de cashflow en furent la conséquence. Avec l’arrivée du nouvel investisseur d’Afrique du sud GSH Private Capital Limited, l’opération «recapitalisation» fut lancée. De fait, toutes les entités de Getronics ont été reprises par l’investisseur, sauf l’entité du BELUX (NV Getronics) qui fut isolée. A l’heure d’aujourd’hui, le nouvel investisseur menace l’entité du BELUX de déclarer faillite si des économies à hauteur de 6.000.000 € ne peuvent être réalisées. Qui dit économies, dit réduction du personnel. Tandis qu’en Belgique autour de 126 personnes sont menacées, 10 salariés le sont au Luxembourg.
La cerise sur le gâteau est cependant que la direction de Getronics ne serait pas en mesure de licencier ces personnes directement, étant donné que cela leur coûterait trop cher en indemnités de départ légales. En effet, la direction veut que les personnes démissionnent d’elles-mêmes en contrepartie d’un package financier à hauteur de 50% des indemnités de départ auxquelles ils auraient pu prétendre en cas de licenciement. En plus de cela, les salariés restants devraient accepter une réduction de leur salaire de 5 à 15 % (en fonction de leur salaire). Si les salariés ne jouent pas le jeu, la direction veut déclarer l’entité BELUX en faillite.
L’OGBL est offusqué et consterné par cette proposition immorale et ce chantage de la part de la direction. L’OGBL et la délégation du personnel ont d’ores et déjà demandé à ce qu’un Plan de Maintien dans l’Emploi (PME) soit négocié plutôt que de pousser les salariés à démissionner, ce qui diminuerait leur paquet financier et leur ferait perdre leur droit au chômage. La direction n’a pas encore fermé la porte quant à cette proposition syndicale et veut revenir vers nous l’OGBL sous peu.
Les salariés, quant à eux, sont prêts à s’organiser et se mobiliser, tout en voulant continuer leur bon travail et sans que la qualité de leur travail n’en souffre.
Communiqué par le syndicat Services et Énergie de l’OGBL le 13 août 2020
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