Un pas important vers l’égalité de traitement a été franchi dans la profession d’enseignant

L’engagement du SEW/OGBL pour plus d’égalité de traitement dans la profession d’enseignant porte ses premiers fruits: les critères de promotion pour les enseignants qui ont dû interrompre ou réduire leur activité professionnelle en raison d’un congé de maternité ou d’un congé parental ou bien encore d’un travail à temps partiel vont enfin être adaptés.

Lors d’une entrevue avec le ministre de la Fonction publique Marc Hansen, le 11 octobre 2022, ce dernier s’est engagé auprès du SEW/OGBL à modifier la loi, de sorte que les enseignants qui ont dû interrompre ou réduire leur activité professionnelle en raison d’un congé de maternité, d’un congé parental ou d’un travail à temps partiel, puissent désormais progresser au 14e échelon (carrière E) ou au dernier grade possible (carrière A) en même temps que leurs collègues ayant travaillé à temps plein. Actuellement, le passage à l’échelon/au grade en question est lié à l’accomplissement de 180 heures de formation continue, indépendamment du fait que les enseignants travaillent ou non à temps partiel, qu’ils aient pris un congé parental ou un congé de maternité. Ce nombre d’heures de formation continue sera désormais adapté au temps de travail réel de sorte que soit tenu compte de la situation particulière de chaque enseignant qui a dû interrompre ou réduire son temps de travail en raison d’un congé de maternité, d’un congé parental ou d’un travail à temps partiel.

Il s’agit ici d’un pas important vers plus de justice et d’égalité de traitement dans la profession d’enseignant et cela contribuera avant tout à ce que la parentalité ne soit plus synonyme d’interruption de carrière.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL,
le 14 octobre 2022