Le 3 février 2014, une délégation de l’OGBL, conduite par Jean-Claude Reding, président, a été reçue par le ministre de la Sécurité sociale, Romain Schneider, pour un large échange de vues sur le programme gouvernemental en matière de sécurité sociale.
Les discussions portaient essentiellement sur l’assurance maladie, l’assurance dépendance, l’assurance pension, l’assurance accidents ainsi que sur le reclassement de salariés qui, suite à un accident ou un problème de santé, sont déclarés inaptes pour le poste de travail qu’ils occupent.
Le ministre a informé la délégation que le gouvernement mettra en œuvre à court terme les éléments de la réforme des soins de santé de 2010 qui sont encore en suspens et qui visent à arriver à une meilleure maîtrise des coûts tout en veillant au maintien d’un système de prestations de haute qualité accessible à tous. Ensuite, le ministre a fait un exposé succinct des travaux actuellement en cours dans ce domaine, dont notamment la réforme du contrôle médical de la sécurité sociale, la réforme des nomenclatures médicales ainsi que l’introduction de la tarification à l’activité dans les établissements hospitaliers.
En ce qui concerne la réforme de l’assurance dépendance, le ministre veut un large débat en amont avec les partenaires sociaux et tous les acteurs du secteur. Sur l’assurance pension, le ministre souhaite faire un état des lieux et travailler sur les mesures non encore mises en œuvre comme p.ex. la retraite progressive. Ce dernier sujet ainsi que la réforme du système de reclassement seront abordés en étroite concertation avec le ministre du Travail et de l’emploi et les partenaires sociaux.
Le président de l’OGBL a demandé avec insistance de ne pas entamer les réformes restantes en matière de soins de santé sous le seul angle comptable, mais de veiller à ce que certains soins soient améliorés et que le système de tarification devienne plus transparent et plus équitable, notamment en matière de soins dentaires. La délégation de l’OGBL était étonnée d’entendre que le projet de loi portant réforme du contrôle médical de la sécurité sociale ait déjà passé le gouvernement, sans qu’une discussion avec les partenaires sociaux ait eu lieu. Le ministre a souligné qu’il n’était pas trop tard pour un échange de vues sur le sujet dans les plus brefs délais. Il était d’avis que ces discussions avaient déjà eu lieu lorsqu’il a hérité le projet de loi du gouvernement précédent.
En général, le président de l’OGBL a regretté que les rapports sur les travaux préliminaires des réformes visées dans le domaine des soins de santé (contrôle médical, tarification, nomenclatures, …) ne soient pas disponibles et qu’il était dès lors difficile de se forger une opinion sur l’orientation de ces réformes. Il constate un manque de coordination de ces travaux. Il a insisté sur le fait que par exemple les discussions sur les nomenclatures médicales ne visent pas uniquement la tarification des actes médicaux.
En ce qui concerne les chantiers non terminés de la réforme de l’assurance pension, le président de l’OGBL a insisté sur la préretraite travail posté et la retraite progressive, c.-à-d. l’introduction d’un droit permettant aux salariés d’exercer à partir d’un certain âge une activité à temps partiel tout en percevant une partie de leur retraite. Pour l’OGBL, les dispositions relatives à la préretraite travail posté doivent être corrigées afin que les seuls salariés dont la pénibilité de leur travail soit reconnue par le système de sécurité sociale luxembourgeois, en l’occurrence les travailleurs postés, ne soient pas parmi les perdants de la réforme de l’assurance pension.
La réunion s’est tenue dans une atmosphère de coopération constructive.
Communiqué par l’OGBL le 4 février 2014
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