Formation continue

Le SEW/OGBL obtient des avancées

Les enseignants qui suivent une formation professionnelle continue (FPC) plus importante que celle prescrite par la loi devraient à l‘avenir avoir la possibilité de reporter plus d‘heures de formation continue que les 16 heures prévues actuellement à la période de référence suivante. Début mars 2024, le SEW/OGBL a exigé, dans une lettre adressée au ministère de l‘Education nationale, la suppression du plafond de 16 heures de FPC transférables à la période de référence suivante. Lors d‘un entretien avec le SEW/OGBL, le ministère a accepté d‘augmenter le plafond.

Lors de cette entrevue, le SEW/OGBL a également exigé une définition plus précise de la catégorie de formation continue «Recherche et lecture» qui s‘applique aux écoles secondaires: actuellement, la direction respective de l‘école doit approuver au préalable un travail de recherche pour que celui-ci soit reconnu comme formation continue pour un maximum de 9 heures. Cela a déjà conduit à ce qu‘une direction d‘école reconnaisse à un enseignant un travail de recherche sur le thème de la Shoah comme formation continue, alors qu‘une autre direction d‘école n‘a pas reconnu exactement le même travail de recherche d‘un autre enseignant. C’est pourquoi que le SEW/OGBL exige des critères objectifs et compréhensibles: comme le stipule l‘Instruction ministérielle du 22 juin 2018, le travail de recherche doit soit servir un projet interne à l‘école, soit être d‘intérêt national; en outre, le travail de recherche effectué doit être vérifiable sous forme d‘un rapport écrit ou d‘un résultat. L‘accord de la direction de l‘école ne devra plus être nécessaire à l‘avenir si ces deux critères sont remplis. Le ministère de l‘Education nationale a promis au SEW/OGBL de mettre en œuvre cette exigence.

En outre, le SEW/OGBL a exigé que des diplômes académiques supplémentaires, en rapport avec le travail de l‘enseignant respectif, soient reconnus comme formation continue et a réitéré son exigence que l‘Instruction ministérielle correspondante prenne également en compte des cours de langues dans les trois langues administratives. Ces cours de langue sont principalement suivis par des enseignants internationaux qui, selon la loi, ne doivent maîtriser qu‘une seule des trois langues administratives au niveau B2 et qui souhaitent améliorer leurs connaissances linguistiques. Jusqu‘à présent, le SEW/OGBL n‘a reçu que la promesse orale que de tels cours de langue seraient reconnus comme formation continue, mais à l‘avenir, ce type de formation continue devrait également être ancré dans la loi.