Les salariés de Caritas ne doivent pas devenir les victimes du scandale financier qui secoue l’organisation

Après l’annonce du Premier ministre Luc Frieden, le 24 juillet 2024, dans le cadre de l’affaire de détournement de fonds chez Caritas, une question importante reste toutefois en suspens : qu’adviendra-t-il des quelque 500 salariés qu’emploient les associations concernées ?

La direction de Caritas et le gouvernement ont tous deux souligné l’importance du travail de Caritas dans le soutien apporté aux personnes vulnérables au Luxembourg, mais il ne faudrait pas oublier qui réalise ce travail social essentiel, à savoir les centaines de salariés de ces associations.

L’OGBL, seul syndicat représenté parmi le personnel, exige le maintien intégral de tous les emplois existants.

Selon les déclarations faites par la direction elle-même, les réserves dont dispose Caritas permettront uniquement de couvrir les frais courants des deux prochains mois. Les salaires sont en principe pris en charge par l’État dans le cadre de conventions passées avec Caritas. Le Premier ministre a toutefois annoncé que l’Etat ne verserait « pas un euro de plus ». Toujours selon le gouvernement, à ce stade, on ne sait pas encore ce qu’il adviendra des emplois à l’issue des deux prochains mois.

Si l’OGBL comprend parfaitement que la justice doive désormais faire son travail et les coupables être tenus pour responsables, il insiste néanmoins pour que les salariés ne demeurent pas plus longtemps dans l’incertitude. La sécurisation de leur avenir ainsi que la prise en charge des bénéficiaires dont ils s’occupent doivent rester une priorité absolue. L’OGBL n’acceptera aucune suppression d’emploi.

Dans ce contexte, l’OGBL a d’ores et déjà entrepris les démarches suivantes :

  • Une demande d’entrevue urgente a été adressée au Premier ministre Luc Frieden.
  • Une demande d’entrevue urgente a été adressée aux conseils d’administration des associations concernées.
  • Tous les salariés ont été invités à une réunion d’information ce vendredi 26 juillet dans les locaux de l’OGBL à Esch-sur-Alzette.

Les salariés ne doivent en aucun cas devenir les victimes du scandale financier chez Caritas !

Communiqué par le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL,
le 25 juillet 2024

©Photo: Bdx, CC BY-SA 4.0 via Wikimedia Commons

Il faut régulariser le personnel infirmier de la réserve sanitaire affectée à la prise en charge des réfugiés !

L’OGBL a été contacté il y a plusieurs mois par des professionnels de santé engagés au niveau de la réserve sanitaire, qui ont été recrutés pour la prise en charge médicale des bénéficiaires de protection temporaire ukrainiens arrivés au Luxembourg à la suite de l’invasion russe de février 2022. Cette réserve a été créée par la loi du 22 octobre 2022.

De prime abord, les professionnels concernés ont signalé qu’ils n’avaient pas reçu la prime pour professions de santé à laquelle ils ont droit en tant qu’employés de l’Etat en vertu de l’article 32 de la loi du 25 mars 2015 déterminant le régime et les indemnités des employés de l’Etat. Plus généralement, ils souhaitaient obtenir des renseignements quant à la légalité de leurs contrats qui relèvent en effet d’une forme assez particulière.

L’OGBL a en effet été surpris de constater que presque tout le personnel de la réserve sanitaire est effectivement engagé en tant qu’employé de l’Etat à durée déterminée, avec des contrats de durée déterminée pour… une heure par semaine ! En même temps que leur contrat de travail, le ministère a soumis aux concernés un avenant de plus courte durée, indiquant le temps de travail réel qui, au regard de la charge de travail, s’élève la plupart du temps à 40 heures/semaine.

Le ministère de la Santé a donc introduit une sorte de contrat « zéro heure » – qui, comme le Conseil d’Etat l’a récemment souligné, n’est pas prévu par le droit du travail luxembourgeois – sous forme d’un contrat « 1 heure », avec un temps de travail modulable selon les besoins de l’Etat luxembourgeois. Pour le personnel travaillant sous de tels contrats, cela représente évidemment une situation d’incertitude et de précarité absolue.

S’y ajoute que la réserve sanitaire a été créée en 2022 pour l’encadrement des réfugiés ukrainiens, or, selon nos informations, le personnel de cette réserve s’occupe en réalité entre 80%-90% du temps de demandeurs de protection internationale provenant d’autres pays et non des seuls Ukrainiens bénéficiaires de la protection temporaire. On peut donc considérer qu’il s’agit en fait d’une activité pérenne. Il faut également rappeler dans ce contexte que la législation luxembourgeoise prévoit que le contrat à durée déterminée ne doit pas avoir pour objet de pourvoir à un emploi lié à l’activité normale et permanente d’une entreprise (ici : d’une administration).

L’OGBL s’est adressé une première fois à la ministre de la Santé, Paulette Lenert, le 24 octobre 2023. Dans sa réponse du 22 décembre 2023, la nouvelle ministre, Martine Deprez, rejette la majorité des points soulevés par l’OGBL et affirme que le personnel engagé à partir du 1er avril 2023 bénéficierait dorénavant de la prime pour professions de santé. Une application rétroactive de cette prime ne serait pas de son ressort et ne pourrait être décidé que par le seul ministre de la Fonction publique.

Après avoir sollicité un avis juridique, l’OGBL s’est à nouveau adressé à la ministre le 24 janvier 2024, puis une deuxième fois, le 23 avril 2024, sous forme de rappel. Sur base de l’avis juridique, l’OGBL réclamait pour plusieurs de ses membres concernés de convertir les contrats à durée déterminée en contrats à durée indéterminée, étant donné l’activité pérenne, ainsi que l’application correcte du versement de la prime pour professions de santé, qui n’a en fin de compte pas été appliqué au 1er avril 2023, comme indiqué dans le courrier de la ministre, mais au 1er septembre 2023.

La ministre Martine Deprez n’a jusqu’à présent pas daigné répondre aux courriers de l’OGBL.

Le ministère semble néanmoins bien réaliser que ces contrats sont problématiques. Selon les informations dont dispose l’OGBL, le personnel a été informé que pour 8 des 15 personnes concernées, les avenants ne seront plus prolongés à partir du 1er juillet 2024 et qu’ils seront remplacés par du nouveau personnel engagé avec des CDD réguliers. Autant admettre qu’il y a bien un problème juridique avec les anciens contrats !

Pour les 8 professionnels de santé laissés sur le carreau, la situation s’empire encore du fait que les contrats initiaux, à 1 heure par semaine, ne sont pas résiliés. Les personnes concernées devront les résilier elles-mêmes, risquant ainsi de ne pas bénéficier d’indemnités de chômage !

Pour l’OGBL, cette manière de procéder est un scandale ! Au lieu de régulariser les employés de l’Etat engagés avec des contrats douteux, le ministère préfère s’en débarrasser.

L’OGBL ne peut accepter cette manière de faire et réclame :

  • le maintien de tous les emplois de la réserve sanitaire
  • la conversion des CDD en CDI, indiquant le temps de travail réel
  • le versement rétroactif des sommes manquantes au niveau de la prime pour professions de santé

 

Communiqué par le département de la Fonction publique et le syndicat Santé, Services sociaux et éducatifs de l’OGBL, le 27 juin 2024

BENU Village: Die Arbeitnehmer warten immer noch auf Erklärungen

Bereits im September prangerte der OGBL die Missstände beim Projekt BENU Village an, die auf ein schlechtes Management und fehlende politische Kontrolle zurückzuführen sind, und forderte im Namen der rund 40 Arbeitnehmer dieser Vereinigung ohne Gewinnzweck Aufklärung.

Am 18. Oktober hat der OGBL auch den Bürgermeister der Stadt Esch-sur-Alzette um eine dringende Unterredung gebeten, um die Situation zu besprechen. Bis heute hat der OGBL noch keine Antwort erhalten, was von einer inakzeptablen Gleichgültigkeit der politischen Verantwortlichen gegenüber der Zukunft und dem Wohlergehen der Beschäftigten eines Projekts zeugt, das ironischerweise als soziales und nachhaltiges Aushängeschild der Eisenmetropole angepriesen wurde.

Es muss daran erinnert werden, dass BENU Village mit öffentlichen Geldern finanziert wird, und es ist daher absolut beschämend, dass die finanzielle Geschäftsführung derart vernachlässigt wurde, mit dem Ergebnis, dass heute 40 Beschäftigte immer noch nicht wissen, ob sie im nächsten Monat noch einen Arbeitsplatz haben werden.

Es muss auch daran erinnert werden, dass in Luxemburg jeder Arbeitgeber, der mehr als 15 Personen beschäftigt, gesetzlich verpflichtet ist, Sozialwahlen abzuhalten, um eine Personaldelegation zu bestimmen und so den Arbeitnehmern die Möglichkeit zu geben, im Unternehmen repräsentiert zu sein. Auch dies wurde bei BENU Village nicht als notwendig erachtet. Auf Druck der Belegschaft, die dabei vom OGBL unterstützt wurde, sollen nun doch noch in diesem Jahr Sozialwahlen abgehalten werden.

In diesem Zusammenhang erklärt sich der OGBL bereit, gemeinsam mit den Beschäftigten alle notwendigen gewerkschaftlichen Aktionen einzuleiten, um die Situation im Interesse der Arbeitnehmer zu klären. Die Direktion, der Verwaltungsrat und die politisch Verantwortlichen müssen für die Missstände bei BENU Village zur Rechenschaft gezogen werden.

Schließlich ist es völlig inakzeptabel, dass die Beschäftigten, die seit Jahren dem Verein angehören und sich voll und ganz für dieses so genannte Vorzeigeprojekt eingesetzt haben, ihrem Schicksal überlassen werden, wie es derzeit der Fall ist.

Mitgeteilt vom Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL,
den 14. November 2023

OGBL fordert sofortige Lösung für die 40 Beschäftigten

Am 27. September 2023 veröffentlichte das Tageblatt einen Artikel über den möglichen Konkurs des Vereins BENU Village Esch asbl. Dessen Finanzierung, die bisher durch eine Vereinbarung zwischen dem Umweltministerium und der Stadt Esch-sur-Alzette gesichert war, sei in den nächsten Monaten nicht mehr gewährleistet. Die finanziellen Mittel des Vereins seien erschöpft und die Fortführung des Projektes mehr als ungewiss.

Kurz vor der Veröffentlichung des Artikels wurde der OGBL von Beschäftigten des Vereins auf Missstände und Unregelmäßigkeiten im Unternehmen aufmerksam gemacht. Das Gerücht, dass der Verein nicht mehr über die nötigen Mittel verfügt, um Rechnungen und Löhne zu bezahlen, wurde seither von der Direktion und den politisch Verantwortlichen auf traurige Weise bestätigt.

Angesichts dieser Situation ist der OGBL schockiert und äußert sein völliges Unverständnis über die Ankündigung der politischen Verantwortlichen der Stadt Esch-sur-Alzette, dass weitere Gelder, wenn überhaupt, erst in einigen Monaten ausgezahlt werden könnten. Damit wäre es nicht möglich, die Löhne der 40 Beschäftigten weiter zu zahlen.

Der OGBL verurteilt aufs Schärfste, dass die Zukunft der Beschäftigten durch eine schlechte Kommunikation zwischen den Verantwortlichen sowie durch eine schlechte Verwaltung der öffentlichen Gelder aufs Spiel gesetzt wird.

Der OGBL verlangt eine sofortige Korrektur der Zustände, die zu dieser Situation geführt haben und fordert die Verantwortlichen auf, sich für den Erhalt der Arbeitsplätze aller Beschäftigten einzusetzen. Es ist völlig inakzeptabel, dass die Arbeitnehmer in diese Situation gebracht wurden und es ist klar, dass der OGBL standhaft bleiben und sich weiterhin für die Interessen der Arbeitnehmer einsetzen wird.

In den nächsten Tagen wird eine Vollversammlung des gesamten Personals einberufen, um gewerkschaftliche Aktionen vorzubereiten, falls die politischen Verantwortlichen oder die Direktion ihrer Verantwortung nicht gerecht werden.

Mitgeteilt vom Syndikat Gesundheit und Sozialwesen des OGBL,
den 29. September 2023

OGBL und ALMEVS treffen die Gesundheitsministerin

Das OGBL-Syndikat Gesundheit und Sozialwesen und die Vereinigung der Ärzte auf dem Weg zur Spezialisierung (ALMEVS) haben sich am 5. Juli mit Gesundheitsministerin Paulette Lenert getroffen, um die Herausforderungen, mit denen die Ärzte auf dem Weg zur Spezialisierung konfrontiert sind, sowie die notwendigen Maßnahmen zur Verbesserung ihrer Arbeitsbedingungen in Luxemburg zu besprechen.

Die Vertreter von OGBL und ALMEVS betonten dabei, dass angemessene Arbeitsbedingungen unerlässlich sind, um Ärzte in der Facharztausbildung nach Luxemburg zu holen und hier zu halten und so dem Fachkräftemangel in diesem Sektor entgegenzuwirken. Zur Erinnerung: Die ALMEVS und der OGBL haben im März 2023 ein Abkommen unterzeichnet, das eine engere Zusammenarbeit zu diesem Zweck vorsieht.

Wenn es jedoch zunächst wichtig ist, die Arbeitsbedingungen der Ärzte, die sich auf dem Weg zur Spezialisierung befinden, zu verbessern, so ist es anschließend unerlässlich, diese Arbeitsbedingungen zu vereinheitlichen, um ein zu undurchsichtiges und wettbewerbsorientiertes System zu vermeiden. Was die Entwicklung der Situation und künftige Anpassungen betrifft, so müssen diese im Rahmen des sozialen Dialogs unter direkter Beteiligung der direkt Betroffenen und der repräsentativen Organisationen erfolgen.

Die Gesundheitsministerin verpflichtete sich, die Arbeitnehmer, die sich auf dem Weg der Spezialisierung befinden, zu unterstützen und eng mit dem OGBL und der ALMEVS zusammenzuarbeiten, um konkrete Lösungen zu finden.

Am Ende des Gesprächs kündigte die Gesundheitsministerin die Einsetzung einer Arbeitsgruppe an, die die angesprochenen Probleme untersuchen und konkrete Empfehlungen zur Verbesserung und Vereinheitlichung des Status der Ärzte in Facharztausbildung in Luxemburg vorschlagen soll. Diese Arbeitsgruppe wird sich aus allen direkt oder indirekt von dieser Frage betroffenen Akteuren zusammensetzen, um von Anfang an eine umfassende Kohärenz in dieser Frage zu gewährleisten.

Die Gesundheitsministerin, der OGBL und die ALMEVS sind davon überzeugt, dass die Verstärkung dieser Zusammenarbeit die Diskussionen vorantreiben und konkrete Maßnahmen in die Wege leiten wird, um die Ärzte, die sich auf dem Weg zur Spezialisierung befinden, von der Attraktivität Luxemburgs zu überzeugen und sich somit im Großherzogtum niederzulassen, mit dem Ziel einer besseren Versorgung der Patienten in der Zukunft.

 

Mitgeteilt vom OGBL-Syndikat Gesundheit und Sozialwesen und der ALMEVS,
am 10. Juli 2023

Der Nationale Gesundheitsplan geht in die richtige Richtung, aber bleiben wir wachsam bei der Umsetzung!

Am 28. Juni 2023 haben die Gesundheitsministerin und der Minister für soziale Sicherheit den Nationalen Gesundheitsplan (PNS) vorgestellt, eine mit Spannung erwartete Initiative zur Verbesserung des Gesundheitssystems in Luxemburg. Der OGBL, die größte Gewerkschaft des Landes, möchte in diesem Zusammenhang betonen, dass es von entscheidender Bedeutung ist, allen Bürgern Luxemburgs einen universellen und gerechten Zugang zu einer qualitativ hochwertigen Gesundheitsversorgung zu garantieren, deren Kostenübernahme auf dem Solidaritätsprinzip beruht. In diesem Sinne stellt die Initiative der Regierung einen wichtigen Schritt zur Stärkung unseres öffentlichen Gesundheitssystems dar, das gleichzeitig modernisiert und an die Bedürfnisse der Bevölkerung angepasst werden soll.

Der von der Regierung vorgelegte Plan legt also den Schwerpunkt auf die Stärkung des öffentlichen Aspekts des Gesundheitssystems, was der OGBL begrüßt, indem er daran erinnert, dass es von entscheidender Bedeutung ist, diese Stärke unseres Gesundheitssystems zu erhalten und auszubauen. Dieses Element spielt nämlich eine wesentliche Rolle, damit die Pflege für alle zugänglich und bezahlbar bleibt. Der öffentliche Charakter des Gesundheitssystems ist ebenfalls von größter Bedeutung, um sicherzustellen, dass die Qualität der Patientenversorgung Vorrang vor wirtschaftlichen und kommerziellen Zielen hat.

In diesem Zusammenhang warnt der OGBL vor den populistischen Argumenten, die von den ultraliberalen Kräften des Sektors und – schlimmer noch – von gewissen Politikern im Vorfeld der Wahlen immer wieder vorgebracht werden, mit dem einzigen Ziel, Dienstleistungen auszulagern und somit unsere Gesundheit und die unserer Angehörigen zu kommerzialisieren. Die negativen Folgen solcher Entwicklungen, wie sie im Ausland zu beobachten sind, werden von den Verfechtern des freien Marktes leider meist ignoriert. Zahlreiche Studien belegen jedoch, dass Privatisierungstendenzen im Gesundheitswesen mittel- und langfristig unweigerlich zu einer generellen Verschlechterung der Arbeitsbedingungen der Beschäftigten und der Qualität der Versorgung führen. Es wäre daher wünschenswert, dass alle Gewerkschaften des Landes in Zukunft eine gemeinsame Front zur Verteidigung unseres öffentlichen Gesundheitssystems bilden.

Der OGBL betont, dass es in Zeiten des Arbeitskräftemangels das Hauptziel sein muss, die Attraktivität des Sektors durch eine Verbesserung der Arbeitsbedingungen zu steigern, um die bestmögliche Pflege für die schwächsten Mitglieder der Gesellschaft zu gewährleisten.

Privatisierungsbestrebungen widersprechen sowohl den Interessen der Arbeitnehmer als auch denen der Patienten, die Hand in Hand gehen.

Darüber hinaus erkennt der OGBL die Bedeutung der Erhebung von Krankenhausdaten an, um die Leistungen des Gesundheitssystems zu bewerten und verbesserungsbedürftige Bereiche zu identifizieren. Die Verfügbarkeit zuverlässiger und relevanter Daten ist unerlässlich, um fundierte Entscheidungen zu treffen, effiziente Politiken umzusetzen und eventuelle Missbräuche und Betrügereien aufzudecken.

Der OGBL ist jedoch der Ansicht, dass der PNS darauf achten muss, eine reine Datenjagd zu vermeiden, bei der der wirtschaftliche Aspekt und nicht die Qualität der Patientenversorgung im Vordergrund steht. Es muss unbedingt darauf geachtet werden, dass die Datensammlung in erster Linie der Verbesserung der Pflege und der Lebensqualität der Patienten dient und nicht finanziellen Überlegungen.

Der OGBL hebt auch hervor, dass der globale Ansatz, der in den verschiedenen strategischen Achsen des PNS befürwortet und hervorgehoben wird, sich leider nicht explizit in der Achse wiederfindet, die darauf abzielt, die Verfügbarkeit des Gesundheitspersonals zu gewährleisten. So geht der PNS nicht auf die Tatsache ein, dass die bestehenden Unterschiede in den Arbeitsbedingungen der Gesundheitsfachkräfte zu einem unnötigen internen Wettbewerb führen, der die Attraktivität des Sektors stark beeinträchtigt, indem er Hindernisse für die Mobilität des Personals innerhalb des Sektors schafft. Um hier Abhilfe zu schaffen und damit die Arbeitsbedingungen für diejenigen, die dieses Projekt konkret umsetzen, zu harmonisieren und zu verbessern, sind öffentliche Investitionen in diese Richtung unerlässlich. Dies würde eindeutig dazu beitragen, die bestehenden Ungleichheiten abzubauen und gleiche Rechte und Chancen für alle Beschäftigten im Gesundheitswesen zu fördern, indem endlich ein einziger großer Kollektivvertrag für den gesamten Sektor eingeführt wird.

Insgesamt geht der PNS in die richtige Richtung. Der OGBL fordert die aktuelle und zukünftige Regierung auf, dafür Sorge zu tragen, dass sich die darin vorgeschlagenen Maßnahmen nicht in oberflächlichen Reformen erschöpfen, sondern dass die anstehenden Reformen die tiefgreifenden Probleme des luxemburgischen Gesundheitssystems frontal angehen.

Die vorgeschlagenen Leitlinien müssen daher als solide Grundlage für die Umsetzung konkreter Maßnahmen dienen, die gemeinsam mit den Sozialpartnern ausgearbeitet werden müssen, um die Qualität der Pflege zu verbessern und den Bedürfnissen der Bevölkerung gerecht zu werden.

Der OGBL ist auf jeden Fall bereit, in dieser Richtung mit der Regierung zusammenzuarbeiten, um ein solides, öffentliches und gerechtes Gesundheitssystem für alle Bürger*innen Luxemburgs zu gewährleisten.

Mitgeteilt vom OGBL
am 3. Juli 2023