Soutien aux salariés d’ING Luxembourg

L’OGBL, syndicat national, souhaite exprimer son profond soutien aux salariés d’ING Luxembourg, suite aux récentes résiliations de comptes de nombreux particuliers, créant une vague d’inquiétudes et d’incertitudes parmi les clients et les salariés.

Pourquoi ING Luxembourg a-t-elle pris cette décision ?

L’OGBL s’interroge sur les motivations d’ING Luxembourg à mettre fin de manière unilatérale aux contrats de dizaines, voire de milliers de particuliers, dont 49% des 124 000 clients « retail » n’ont de relation commerciale avec aucune autre banque. Cette démarche suscite de nombreuses questions quant à l’avenir de la banque, notamment en ce qui concerne sa ligne « retail » qui englobe non seulement les particuliers, mais aussi les PME et les entreprises de taille moyenne.

Un impact significatif sur les clients et les salariés

Cette décision soudaine a provoqué une avalanche de réactions négatives, tant dans la presse que sur les réseaux sociaux, et a soulevé de multiples questions. Les clients concernés n’ont désormais plus que deux mois pour transférer leurs avoirs dans une autre banque, ce qui entraîne également des répercussions sur les temps d’attente pour l’ouverture de nouveaux comptes dans d’autres établissements.

Soutien indéfectible aux salariés d’ING Luxembourg

L’OGBL tient à réaffirmer son soutien inconditionnel aux salariés d’ING Luxembourg. L’OGBL est conscient de l’impact que ces résiliations massives peuvent avoir sur la stabilité et la sécurité de l’emploi au sein de la banque. Les salariés, qui sont les piliers de l’institution, ne doivent pas être les victimes collatérales de décisions stratégiques opaques et potentiellement dommageables.

Demande de clarifications à l’adresse de la direction d’ING

L’OGBL a envoyé une lettre à la direction d’ING Luxembourg, avec copie à la délégation du personnel, pour demander des clarifications et des garanties quant aux répercussions de ces décisions sur le personnel. L’OGBL demande des explications détaillées en ce qui concernent les raisons des résiliations de contrats, l’impact sur la ligne « retail » et l’avenir des opérations bancaires, ainsi que des assurances sur la protection des emplois et la sécurité des salariés.

L’OGBL reste disponible pour toute discussion constructive visant à assurer la protection et le bien-être des salariés.

 

Communiqué par le syndicat Secteur financier de l’OGBL,
le 3 juin 2024

Bénéfices stratosphériques et salariés ignorés dans le secteur bancaire: une situation intolérable !

La prospérité récente du secteur bancaire est indéniable, mais malheureusement, cette réussite ne se reflète pas dans les conditions de travail des salariés. Malgré les bénéfices astronomiques, les salaires stagnent, les heures supplémentaires s’accumulent, et les inégalités se creusent.
Nous exigeons des changements fondamentaux : des augmentations salariales, une reconnaissance véritable de la valeur des salariés, et une répartition équitable des bénéfices.

L’Association des Banques et Banquiers, Luxembourg (ABBL) ose justifier son refus catégorique d’augmenter les salaires en prétextant d’hypothétiques menaces sur la compétitivité.
Mais comment peut-on ignorer le rôle crucial des salariés dans la prospérité du secteur ?
Ce sont eux qui, par leur engagement quotidien, ont façonné le succès actuel, créant ainsi une situation économique enviable.

Face à cette injustice, les syndicats réclament avec force une reconnaissance accrue de l’engagement des salariés. Nous demandons des améliorations concrètes : des salaires dignes, une protection contre les licenciements abusifs, des opportunités de formation équitables, et un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. L’égalité salariale et la promotion de conventions collectives sont essentielles pour garantir des conditions de travail équitables pour tous.

Il est temps de mettre fin à la résistance obstinée du secteur financier. L’avenir du secteur repose sur l’ensemble de ses salariés, et non pas uniquement sur les nouveaux venus ! Des mesures doivent être prises pour assurer sa stabilité et sa durabilité à long terme.

La digitalisation dans le secteur financier n’est pas une nouveauté. Son impact sur l’organisation et les conditions de travail, incluant la création ou la suppression d’emplois, devient de plus en plus apparent. Cela nécessite une régulation, tant pour préserver la santé mentale et le temps de travail que pour assurer la sécurité et la formation.

La transition vers la digitalisation et l’utilisation adéquate des outils numériques offrent de nombreux avantages économiques et sociaux, mais elles peuvent aussi présenter des dangers professionnels et légaux.

Des métiers entiers disparaissent tandis que de nouveaux émergent, ce qui peut conduire à davantage de licenciements collectifs ou de plans sociaux. Il est donc essentiel d’instaurer des mesures préventives, intégrées aux conventions collectives, pour sécuriser les emplois actuels et futurs.
De même, il est crucial de fournir une formation individuelle pour renforcer les compétences informatiques de tous les salariés, en particulier les plus vulnérables sur le marché de l’emploi, afin de garantir leur efficacité professionnelle.

L’ABBL propose un catalogue minimaliste qui ne fait que dégrader les conditions, tandis que les syndicats visent un catalogue incluant des améliorations à la fois quantitatives et qualitatives.

Les salariés sont le cœur et l’âme du secteur financier luxembourgeois, et il est grand temps de les placer au centre des priorités.

 

Nos revendications :

 

Intersyndicale
ABBL
 

Rémunération

– Augmentation du seuil de départ de 4 %

– Révision du barème à hauteur de 100 points indice 100 sur une carrière de 10 ans (soit a minima 94,44 € par an) au lieu de 8 % pendant les premières 8 ans

– Si pas d’augmentation via le barème, alors une augmentation de 2,5 % linéaire

– Révision à la hausse de la prime de fidélité : accélération et accroissement

– Introduction d’un nouveau groupe E

– Introduction d’un nouveau groupe cadres (hors barème, mais pas hors CCT) : avancements des salariés du groupe cadre à fixer au sein de chaque entreprise

– Suppression de toute augmentation linéaire

– Suppression de la prime de fidélité

– Diminution du taux de majoration des heures supplémentaires de 50 % à 40 %

– Diminution du taux de majorations des heures travaillées lors d’un jour férié de 50 à 40 %

 

Employabilité et Sécurisation de l’emploi
– Garantie du droit individuel à la formation et création d’un compte épargne formation individuel (CEF)

– Rappel du droit à un plan de formation personnalisé du salarié après diagnostic personnalisé des compétences et si risque de perte d’emploi

– Renforcement des droits individuels et collectifs en cas de licenciement pour des raisons non inhérentes à la personne

– Suppression de l’entretien préalable en cas de licenciement pour une entreprise de plus de 100 salariés

– Raccourcissement du délai de l’entretien préalable

– Suppression de la définition des critères et des modalités en entreprise en cas de licenciement économique

Conciliation vie professionnelle/vie privée et santé mentale
– Temps de travail : flexibilisation dans les deux sens (9 à10 heures par jour ; durée par semaine ) avec compensation via des jours de repos

– Renforcement du droit au temps partiel en cas de besoin pour le salarié

– Réglementation du travail atypique (astreintes et permanences actives et passive)

– Fortification du droit à la déconnexion

– Renforcement de la mise en place d’un CET

– Ajustement pour des cas sociaux très spécifiés (ex. enfant mort-né)

– Obligation de l’employeur pour contrer les risques psychosociaux

– Introduction d’un accord concernant l’utilisation et les conséquences en termes d’emploi concernant l’AI

– N/A
Consolidation du droit des délégations dans les entreprises
– Granularité et qualité des données à recevoir

– Codécision

– Suppression des obligations de réunion de la commission paritaire

 

Pour une place financière luxembourgeoise durable et prospère

Nous sommes à un tournant crucial de notre économie et de notre société. Pour maintenir le leadership de la place financière luxembourgeoise, il est primordial de considérer ses employés non comme de simples coûts mais comme des ressources essentielles sur lesquelles investir.

Face à cette nouvelle réalité économique et sociologique, il est impératif de répondre par le biais d’une convention collective sectorielle qui apporte des améliorations tangibles, à la fois quantitatives et qualitatives, dans l’intérêt mutuel des salariés ET des employeurs.

La place financière luxembourgeoise est le fruit du travail acharné et de l’engagement quotidien de chaque homme et femme qui la constitue et la façonne. Elle ne peut en aucun cas être bradée ou vidée de sa substance. Nos salariés ne sont pas à brader !

C’est pourquoi nous appelons à une action résolue pour protéger et valoriser notre place financière, en mettant l’accent sur la convention collective comme l’instrument le plus approprié pour concilier les intérêts des employeurs et des salariés, tout en garantissant la stabilité et la paix sociale dans notre secteur.

Ensemble, engageons-nous à préserver et à renforcer la place financière luxembourgeoise pour les générations futures.

Pour une place financière solide, dynamique et durable.

Publié par l’OGBL, l’ALEBA et le LCGB, le 16 mai 2024

Les employés du secteur financier en sont l’épine dorsale !

L’intersyndicale OGBL-LCGB-ALEBA était réunie le 24 avril 2024 pour des discussions portant sur les négociations des conventions collectives de travail du secteur financier.

Représentants des salariés de ce secteur au Luxembourg, l’OGBL, le LCGB et l’ALEBA souhaitent souligner leur adhésion au fait que le secteur financier est primordial pour l’économie luxembourgeoise et rappeler l’importance cruciale de son personnel. Les employés sont le véritable pilier économique du Grand-Duché. Le secteur tire sa force de la très haute qualification et de l’engagement de ses employés, qui constituent le capital vital des entreprises.

Or aujourd’hui, ce capital est trop souvent négligé ; les conventions collectives, qui ont expiré fin 2023 et qui sont actuellement en négociation de renouvellement entre le patronat et l’intersyndicale, en sont un enjeu majeur. Malheureusement, les discussions en cours ne visent pas une amélioration substantielle des anciennes conventions collectives. L’ABBL et l’ACA (d’après leurs catalogues de revendications) souhaitent plutôt faire une détérioration des précédentes conventions plutôt que de les utiliser comme base de négociation pour une amélioration quantitative et qualitative.

Cela apparaît aux syndicats comme un dangereux retour en arrière pour les employés du secteur bancaire et assurance, alors même que l’ABBL, par la voix de son nouveau président, a récemment annoncé des bénéfices records à hauteur de six milliards pour l’exercice 2023 ! Les députés luxembourgeois quant à eux ont bien compris l’importance du secteur financier, et lui ont fait la part belle en le renforçant lors du dépôt du projet de budget.

Face aux défis actuels, le front commun syndical OGBL-LCGB-ALEBA s’engage à défendre farouchement les intérêts des salariés et à se battre pour préserver et sécuriser l’emploi, améliorer l’accès à la formation, garantir une meilleure rémunération juste pour tous, dans un secteur vital de l’économie luxembourgeoise, améliorer les conditions de travail, et promouvoir (favoriser) l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée en réduisant le recours abusif aux heures supplémentaires, véritable fléau du secteur.

Garantir la compétitivité d’un centre financier luxembourgeois solide, substantiel et doté d’attributs uniques passe par l’attrait continu du secteur grâce à de bonnes conditions de travail et de rémunération. Il est donc essentiel d’avoir des conventions collectives solides. Nous en sommes encore loin.

L’intersyndicale exhorte donc les salariés à rester vigilants et à se tenir prêts à prendre les mesures syndicales appropriées si nécessaire.

Communiqué le 25 avril 2024

Herausforderungen und Chancen: Der luxemburgische Finanzsektor im Wandel

Der luxemburgische Finanzsektor hat in den letzten Jahren eine bemerkenswerte Resilienz gezeigt, während andere Teile der Weltwirtschaft von einer Reihe von Krisen heimgesucht wurden.

Hier beleuchten wir die aktuellen Entwicklungen in diesem Schlüsselsektor und die Herausforderungen, mit denen die Mitarbeiter im Finanzwesen konfrontiert sind

Ein unberührter Sektor: Luxemburgs Finanzsektor trotzt den Krisen

Während steigende Inflationsraten und Zinssätze weltweit für Unruhe sorgen, hat der luxemburgische Finanzsektor bisher erstaunlich wenig davon gespürt. Die Krisen seit der Covid-19-Pandemie haben diesen Sektor kaum beeinflusst, und er hat sich schnell erholt. Das Bruttoinlandsprodukt Luxemburgs hängt zu einem Drittel vom Finanzsektor ab, was ihn zu einem entscheidenden Motor der Wirtschaft des Landes macht.

Die Auswirkungen von Inflation und Zinssätzen

Dennoch sind auch die Banken in Luxemburg nicht vollständig immun gegen die Auswirkungen von Inflation und den schnellen Anstieg der Zinssätze. Dies hat zu einem bedeutenden Anstieg des Mehrwerts im Bankensektor geführt. Die Kreditnachfrage hat aufgrund der Zinserhöhung abgenommen, sowohl von Unternehmen als auch von Haushalten. Obwohl dieser Trend voraussichtlich im ersten Quartal 2023 anhalten wird, hat der luxemburgische Bankensektor aufgrund des deutlichen Anstiegs der Zinsmarge und der Netto-Kommissionen eine Steigerung des Mehrwerts verzeichnet.

Herausforderungen für die Mitarbeiter im Finanzsektor

Während die Banken wieder Rekordgewinne verzeichnen und 2022 die besten Nettogewinne seit 2016 erzielt haben, stellt sich die Frage, wie es um die Mitarbeiter im Finanzsektor steht. Die Gehaltsstruktur in diesem Sektor basiert derzeit auf dem Prinzip der Meritokratie, was bedeutet, dass nur die Direktionsmitglieder und einige wenige Begünstigte davon profitieren. Die Kluft zwischen den Top-Verdienern im Finanzsektor und den Mitarbeitern, die täglich dafür sorgen, dass das System funktioniert, wird immer größer. Der Medianlohn ist für «normale» Angestellte im Banken- und Finanzwesen nicht mehr erreichbar.

Die Realität für die Mehrheit der Mitarbeiter

Die Löhne stagnieren seit Jahren, und das niedrigste Einstiegsgehalt in einer Bank liegt nur noch knapp über dem qualifizierten Mindestlohn. Gleichzeitig nimmt die Arbeitsintensität stark zu, und Überstunden häufen sich, was zu ernsthaften Gesundheitsproblemen wie Burn-out führt. Viele sehen sich in Sackgassen-Jobs gefangen, was zu einem ernsthaften Rekrutierungsproblem für Unternehmen führt.

Die Forderungen des OGBL Finance Sector

Angesichts dieser Herausforderungen fordert die OGBL Finance Sector grundlegende Veränderungen. Er setzt sich für kollektive Lohnerhöhungen ein, um die Entlohnung im Finanzsektor gerechter zu gestalten. Ein zentraler Punkt ist eine lineare Lohnerhöhung von mindestens 6 % über die nächsten drei Jahre sowie ein Lohntabellenanpassung und ein Budget für die Lohngleichheit und kollektive Lohnerhöhungen für alle.

Der OGBL Finance Sector betont auch die Notwendigkeit einer sicheren beruflichen Neuausrichtung, um die Mitarbeiter bei den technologischen Veränderungen im Sektor zu unterstützen. Dies beinhaltet die Förderung der Weiterbildung der Arbeitnehmer in neuen Technologien und Arbeitsmethoden.

Work-Life-Balance

Ein weiterer wichtiger Punkt sind flexible Arbeitsbedingungen, um die Work-Life-Balance zu verbessern, und die Einführung eines Rechts auf Teilzeitarbeit, begleitet von Garantien für die Rückkehr zum ursprünglichen Vertrag.

Der Finanzsektor als Akteur im gesellschaftlichen Wandel

Schließlich betont die OGBL Finance Sector die Bedeutung eines Paradigmenwechsels im Finanzsektor, bei dem der Service für den Kunden in den Vordergrund gerückt wird. Sie setzen sich für eine ausgewogene Berücksichtigung der wirtschaftlichen Interessen des Landes und der Lebensqualität der Bürger ein.

Die Verhandlungen über die sektoriellen Kollektivverträge werden in diesem Jahr stattfinden, und die OGBL Finance Sector wird mit Entschlossenheit für ihre Forderungen eintreten. Als größte Gewerkschaft Luxemburgs übernehmen sie die federführende Rolle, um ihr Programm durchzusetzen.

Insgesamt zeigt sich, dass der luxemburgische Finanzsektor vor Herausforderungen steht, aber auch Chancen für positive Veränderungen bietet. Die faire Entlohnung und bessere Arbeitsbedingungen sind Schlüsselkomponenten für die Schaffung eines gesunden und nachhaltigen Finanzsektors in Luxemburg, der weiterhin eine treibende Kraft für die Wirtschaft des Landes bleibt.

Der Finanzsektor spielt eine entscheidende Rolle in der luxemburgischen Wirtschaft, aber die Mitarbeiter sehen sich oft Herausforderungen und Unsicherheiten ausgesetzt. Dies führt dazu, dass viele von ihnen in andere Branchen abwandern. Um die besten Talente anzuziehen und zu halten sowie die Stabilität des Finanzsektors zu gewährleisten, ist eine substantielle Gehaltserhöhung notwendig.

Die Erhöhung der Löhne im Finanzsektor in Luxemburg ist nicht nur wichtig, sondern auch die richtige Entscheidung aus verschiedenen Gründen:

1. Konjunkturelle Stabilität: Der Finanzsektor ist von entscheidender Bedeutung für die luxemburgische Wirtschaft. Die Banken in Luxemburg tragen maßgeblich am Bruttosozialprodukt der Luxemburger Wirtschaft bei und erbringen Dienstleistungen von hoher Komplexität. Eine angemessene Entlohnung der Mitarbeiter ist daher entscheidend, um sicherzustellen, dass sie motiviert sind und ihre Aufgaben effizient erfüllen. Die Wertschöpfung jedes Mitarbeiters im Finanzsektor ist enorm, gemessen an ihrem Wissen und ihren Fähigkeiten, rechtfertigt eine Lohnerhöhung.

2. Fachkräftemangel: Ein attraktives Gehalt ist entscheidend, um qualifizierte Fachkräfte im Finanzsektor zu gewinnen und langfristig zu binden. Luxemburg als Finanzplatz muss wettbewerbsfähig bleiben, um seine Position nicht zu verlieren. Neben politischer und sozialer Stabilität sowie niedrigen Sozialkosten baut der Finanzplatz auf hochqualifizierten Fachkräften auf. Ein Fachkräftemangel könnte die finanzielle Stabilität Luxemburgs gefährden.

3. Arbeitsmotivation und -zufriedenheit: Eine gerechte Entlohnung steigert die Arbeitsmotivation und -zufriedenheit der Mitarbeiter im Finanzsektor. Dies führt zu einer gesteigerten Produktivität und Qualität der Arbeit. Im globalen Wettbewerb ist es entscheidend, sich durch Qualität, Fachwissen und Exzellenz zu behaupten.

4. Soziale Stabilität: Angemessene Gehälter tragen zur sozialen Stabilität bei, indem sie die finanzielle Sicherheit der Beschäftigten verbessern. Dies hat positive Auswirkungen auf das allgemeine Wohlbefinden und die soziale Integration.

5. Image und Reputation: Eine angemessene Entlohnung stärkt das Image und die Reputation Luxemburgs als Finanzzentrum. Es zeigt, dass Luxemburg fair mit seinen Arbeitnehmern umgeht und als attraktiver Standort wahrgenommen wird.

6. Bekämpfung von Ungleichheit: Lohnerhöhungen im Finanzsektor für alle können dazu beitragen, soziale Ungleichheiten zu verringern. Eine gerechtere Einkommensverteilung schließt die Kluft zwischen Gutverdienern und Geringverdienern. Diese Kluft ist besonders hoch im Finanzsektor.

Nachhaltigkeit, Substanz und Kollektivverträge als Schlüsselelemente für die Gestaltung der Zukunft des Finanzsektors

Der Finanzsektor braucht Stabilität, Substanz und gute Kollektivverträge, um die aktuellen und zukünftigen Herausforderungen zu meistern. Dies ist die gemeinsame Schlussfolgerung, die das OGBL-Syndikat Finanzsektor und Arbeitsminister Georges Engel nach einem kürzlich auf Antrag des OGBL organisierten Gespräch gezogen haben.

Eine Delegation des OGBL-Syndikats Finanzsektor unter der Leitung von Sylvie Reuter und Serge Schimoff wurde kürzlich vom Arbeitsminister empfangen, um über die aktuelle Situation, aber auch über die Zukunft des Finanzsektors in Luxemburg zu sprechen. Der OGBL wollte den Arbeitsminister insbesondere auf verschiedene Missstände im Finanzsektor aufmerksam machen. Der OGBL machte den Minister auch darauf aufmerksam, dass die beiden Kollektivverträge im Finanzsektor (Banken und Versicherungen) noch in diesem Jahr auslaufen werden.

Erhöhung des Deckungsgrades der Kollektivverträge

Der OGBL und der Minister waren sich zunächst über die Bedeutung von Kollektivverträgen einig, insbesondere in einem Sektor wie dem Finanzsektor, der teilweise von großen internationalen Konzernen aus dem Ausland kontrolliert wird. Der Arbeitsminister erinnerte seinerseits daran, dass es auf nationaler Ebene das Ziel der Regierung sei, dass bald mindestens 80% der Arbeitnehmer unter einen Kollektivvertrag fallen. In diesem Zusammenhang machte der OGBL den Minister auf ein großes Problem im Finanzsektor aufmerksam. Die beiden sektoriellen Kollektivverträge gelten schon heute nur noch für einen Bruchteil der Beschäftigten der Banken und Versicherungen. Viele Beschäftigte werden von ihren Unternehmen als „leitende Angestellte“ eingestuft, ohne jedoch nach den in Luxemburg geltenden Kriterien alle Voraussetzungen für diesen Status zu erfüllen, und fallen damit aus dem Geltungsbereich der Tarifverträge heraus.

Darüber hinaus gibt es für fast alle Beschäftigten im Finanzsektor, die nicht für eine Bank oder Versicherung arbeiten, keinen Kollektivvertrag. Das Problem besteht hier vor allem darin, dass die betroffenen Unternehmen offenbar nicht in einem Arbeitgeberverband zusammengeschlossen sind, der als Ansprechpartner für die Aushandlung eines Kollektivvertrags dienen könnte.

Der Arbeitsminister und der OGBL unterstrichen zudem die Bedeutung des Finanzsektors für die luxemburgische Wirtschaft und betonten, dass gute Arbeitsbedingungen für den Erhalt der Attraktivität des Finanzplatzes unerlässlich seien.

Die Frage der Arbeitszeitverkürzung liegt dem Minister in diesem Zusammenhang besonders am Herzen. Der OGBL zeigte sich offen für eine Diskussion über dieses Thema, zumal atypische Arbeitszeiten im Finanzsektor gang und gäbe sind. Der OGBL wies auch darauf hin, dass die Bankangestellten immer mehr Überstunden leisten, ohne dass diese als solche verbucht werden. Ebenso ist es heute üblich, dass Arbeitnehmer, die zu Partnern oder Muttergesellschaften ins Ausland entsandt werden, dies über ihr Kontingent an Heimarbeitstagen tun und die Unternehmen in diesen Fällen nicht auf Entsendungsverträge zurückgreifen, wie es das Arbeitsrecht eigentlich vorsieht. Schließlich bestand der OGBL darauf, dass die Arbeitszeit für Bereitschaftsdienst und Rufbereitschaft in den Kollektivverträgen geregelt wird.

Ein weiterer Konsens zwischen dem OGBL und dem Arbeitsminister war die wesentliche Rolle der Weiterbildung und Umschulung in der digitalen Finanzwelt von heute und morgen – „Reskilling“ und „Upskilling“ sind die Schlagworte der Zukunft. Der OGBL legte Wert auf die Feststellung, dass durch die Stärkung des individuellen Rechts auf Weiterbildung die Arbeitnehmer*innen in Zukunft besser auf die neuen Realitäten, die digitalen Umwälzungen und die permanenten Umstrukturierungen, die aus rein strategischen Gründen diktiert werden, vorbereitet wären.

Gleichberechtigter Sozialdialog in den Unternehmen

Der Finanzsektor ist stark von Fusionen, Aufspaltungen und Betriebsverlagerungen betroffen. Der OGBL hat beim Minister die Tatsache angeprangert, dass zahlreiche internationale Konzerne die luxemburgische Gesetzgebung in diesem Bereich in keiner Weise respektieren. So wird zum Beispiel beim Abbau von Arbeitsplätzen infolge von Fusionen die Aushandlung von Sozialplänen von den Unternehmen umgangen („Salamitaktik“). Der OGBL beklagt auch, dass die Arbeitnehmer*innen und Personalvertreter*innen mehrerer Banken wie RBC, CACEIS, Crédit Suisse oder UBS über ihre berufliche Zukunft im Unklaren gelassen werden. Der Sozialdialog zwischen den Geschäftsleitungen und den Personalvertretungen ist dort mangelhaft oder sogar gelähmt, was natürlich zu Lasten der Gesundheit der Beschäftigten geht. Auch hier sind Verbesserungen notwendig.

Die Arbeits- und Entlohnungsbedingungen müssen unbedingt verbessert und die bestehenden Missstände beseitigt werden, damit der luxemburgische Finanzsektor nicht weiter an Attraktivität verliert, zumal der Kollektivvertrag für das Bankwesen, wie bereits erwähnt, in den letzten Jahren enorm an Substanz verloren hat, was es unmöglich macht, Arbeitnehmer*innen und Talente für diesen für Luxemburg so wichtigen Sektor zu gewinnen bzw. zu halten.

Schließlich nutzte der Arbeitsminister die Gelegenheit, um auf die Rolle des Finanzsektors und insbesondere auf die von den Arbeitnehmer*innen während der Covid-19-Pandemie geleistete Arbeit einzugehen. Die luxemburgische Wirtschaft, mit dem Finanzsektor als Herzstück und seinen über 30.000 Beschäftigten, hat wesentlich dazu beigetragen, dass Luxemburg die Pandemie und ihre Folgen überwunden hat.

Mitgeteilt vom OGBL Syndikat Finance Sector
am 12. Juli 2023

Unterzeichnung eines Sozialplans bei der Banque Edmond de Rothschild ( Europe)

Nach zweiwöchigen Verhandlungen wurde am 10. Februar 2023 ein Sozialplan zwischen der Direktion der Bank Edmond de Rothschild (Europe), der OGBL-Personaldelegation, dem Syndikat Finance Sector des OGBL, der ALEBA und dem LCGB-SESF unterzeichnet.

Die Bank sah sich mit der Notwendigkeit konfrontiert, ihre operativen Kosten zu senken und musste Stellen abbauen, insbesondere in den Unterstützungsfunktionen.

Dank ihres unermüdlichen Engagements während der Verhandlungen ist es der Personalvertretung in Zusammenarbeit mit den Gewerkschaften gelungen, die Zahl der Entlassungen von 26 auf 20 zu reduzieren.

Im Rahmen dieses Sozialplans konnten die Personalvertretung und die Gewerkschaften zusätzliche Maßnahmen für die betroffenen Mitarbeiter aushandeln, wie z.B. Maßnahmen zur Erhaltung der Arbeitsplätze, Maßnahmen zur Sicherung der Arbeitsplätze sowie soziale und finanzielle Begleitmaßnahmen.

Der Sozialplan sieht unter anderem die Zahlung einer Sozialprämie, die Zahlung einer außertariflichen Abfindung mit Familienzulage sowie ein Budget für Outplacement und/oder Weiterbildung vor.

Dank der Arbeit, die die Personalvertreter von Edmond de Rothschild während ihres gesamten Mandats geleistet haben, konnten sie mit der Direktion ein Klima schaffen, das konstruktive Gespräche zur Ausarbeitung dieses Sozialplans ermöglichte.

Mitgeteilt vom OGBL, der ALEBA und dem LCGB,
den 15. Februar 2023