Les salariés d’ArcelorMittal/Dudelange ont organisé un piquet de protestation le 21 juin dernier devant leur usine, en signe d’avertissement adressée à leur direction.
Les négociations en vue du renouvellement de la convention collective de travail n’avancent pas depuis 2014. Comme l’a signalé Paul Lionti (OGBL), président de la délégation, dans son discours fortement applaudi par le personnel: «… les salariés commencent sérieusement à s’impatienter et attendent à une augmentation salariale collective. Nous ne voulons pas de primes uniques ou de système salarial à la tête du client. A défaut d’une réponse positive de la part de la direction, d’autres actions et des démarches en vue de saisir l’Office National de Conciliation seront entamées dans les semaines à venir…». Pour l’instant, la direction fait la sourde oreille et se refuse à envisager une augmentation salariale collective, pourtant largement justifiée.
Les salariés s’insurgent également quant aux dégradations de leurs conditions de travail dans l’entreprise depuis la fusion et la délocalisation de plusieurs services vers le site de Florange qu’elle a engendré: augmentation de la charge de travail, baisse des effectifs, non remplacement des départs en retraite.
Affaire à suivre!